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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Politique salariale du Conseil du trésor : la FIIQ refuse de négocier, à rabais, augmentation et équité salariales pour les infirmières.

Montréal, 15 juin 2004  –  La Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) est outrée qu’avant même d’avoir rencontré les organisations syndicales, la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, lance sur la place publique les paramètres de la négociation avec les employé-e-s de l’État. « Alors que nous nous apprêtons à négocier de bonne foi, une convention collective dont l’objectif est, entre autre, d’améliorer les conditions de travail des infirmières, la présidente du Conseil du Trésor, par son annonce, ne laisse pas de place à une réelle négociation », a lancé la présidente de la FIIQ, Jennie Skene.

Bien que l’intention de Madame Jérôme-Forget voulant associer le règlement de l’équité salariale à celui de la négociation était connue, la FIIQ est indignée de la proposition du gouvernement qui nie le droit aux femmes à une réelle équité salariale, droit reconnu d’ailleurs par une loi. «  12,6 % d’augmentation sur 6 ans équivaut tout simplement à préserver notre pouvoir d’achat. Où, donc, est l’argent pour reconnaître à sa juste valeur le travail des femmes ?», de questionner la présidente de la FIIQ.

Pour la FIIQ, il n’est aucunement question de se laisser enfermer dans des paramètres qui conduiront inévitablement à choisir entre l’équité salariale pour les femmes du Québec ou une augmentation pour les travailleuses et travailleurs de l’État. « Nous voulons négocier, nous voulons trouver des solutions, nous sommes prêtes à discuter mais pas sur un terrain miné », de conclure Jennie Skene, présidente de la FIIQ.