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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Pour la FIIQ, c’est une provocation de plus.

Montréal, le 18 juin 2004  –  « D’habitude quand un patron demande une convention plus longue c’est pour acheter la paix industrielle, mais ici, on dirait plutôt que c’est l’affrontement qui est recherché par le gouvernement Charest ». C’est en ces termes que Lina Bonamie, vice-présidente de la FIIQ, et responsable de la négociation, a commenté la proposition monétaire déposée par le gouvernement aujourd’hui. « Délibérément et de toutes les manières, ce gouvernement tente de diviser ses salariées. Après les projets de loi nos 25 et 30 dont il a forcé l’adoption sous le bâillon, voilà qu’il continue dans la voie de la provocation ».

Rejetant le cadre financier de la Ministre responsable du Conseil du Trésor, madame Bonamie a déclaré que la FIIQ persisterait à distinguer les deux dossiers que constituent l’équité salariale et le renouvellement de la convention collective des infirmières. « Accepter de mêler les deux règlements serait diviseur et constituerait une trahison envers toutes les femmes qui, pendant des années, se sont battues pour mettre le dossier de l’équité salariale entre les hommes et les femmes au premier rang » a souligné madame Bonamie. « En tentant d’associer ce dossier à une négociation salariale, le gouvernement et la Présidente du Conseil du Trésor démontrent qu’il et elle ne comprennent ni la lettre ni l’esprit de la Loi sur l’équité salariale », a-t-elle insisté.

Selon la FIIQ, la négociation proprement dite, est vraiment mal engagée. « En l’absence d’incitatifs qui auraient pu justifier que les infirmières examinent cette proposition, nous ne pouvons que rejeter la politique de rémunération présentée aujourd’hui » a conclu la porte-parole de la FIIQ.