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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ ne peut accepter le deux poids, deux mesures!

Québec, le 18 septembre 2007  –  La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec — FIQ est stupéfaite de constater que le gouvernement du Québec négocie les conditions de travail et les salaires de façon inéquitable et applique le deux poids, deux mesures. Pour Sylvie Savard, vice-présidente et responsable de la négociation à la FIQ, la pilule est difficile à avaler. « Il y a à peine deux ans, soit en décembre 2005, le gouvernement du Québec adoptait la loi 43 (projet de loi 142) qui imposait les conditions de travail et la rémunération de l’ensemble des employés de l’État dont celles des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires. Les travaux avançaient rondement, la Fédération négociait de bonne foi, et ce, sans même avancer la possibilité d’une grève. Aujourd’hui, nous avons la preuve qu’il est possible de trouver un terrain d’entente lorsque les deux parties discutent véritablement ce que, malheureusement, le gouvernement ne nous a pas permis en 2005 ».

La pénurie et les conditions de travail

Pour la vice-présidente, il ne fait aucun doute que le gouvernement du Québec devra donner des explications aux professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires. « Les médecins sont essentiels à notre système de santé public et l’entente intervenue se veut une amélioration des conditions de pratique et entraîne des salaires concurrentiels avec les autres provinces du Canada. Cependant,  les professionnelles en soins sont aussi indispensables et, visiblement, les cris d’alarme lancés par ces dernières au cours des années ne semblent pas être entendus par les représentants du gouvernement. ». De plus, le gouvernement du Québec mentionnait que cette entente permettrait, entre autres, de retenir les médecins spécialistes au Québec. « Le problème avec les professionnelles en soins, c’est que les conditions de travail sont tellement difficiles que le réseau de santé public ne réussit pas à les attirer en nombre suffisant ni à les retenir dans ce même réseau. Donc, elles ne quittent pas toutes pour aller à l’extérieur du Québec mais plutôt, elles choisissent de se réorienter vers une autre profession. Tant et aussi longtemps que les conditions de travail et de rémunération ne seront pas améliorées, nous ne pourrons résorber la pénurie de ces professionnelles », de conclure madame Savard.

Profil de la FIQ

Le 1er décembre 2006, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) a adopté un nouveau nom soit, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec — FIQ. La FIQ représente 57 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires dont des infirmières, des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes.