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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ émet des réserves quant à la nécessité d’une telle campagne

Montréal, le 9 septembre 2008  —  À l’aube du début de la campagne de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) et à l’instar du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ émet certaines réserves quant à la nécessité de mener une telle campagne. « Cette campagne de vaccination vise toutes les fillettes de quatrième année du primaire ainsi que celles de troisième secondaire. Alors que les autorités médicales ne s’entendent pas sur l’efficacité et les dangers potentiels d’un tel vaccin, il nous apparaît prématuré de mener une telle campagne », de dire Lina Bonamie, présidente de la FIQ.

La Fédération est également préoccupée par les effets pervers d’un tel vaccin. En effet, selon certains chercheurs, en plus de donner un faux sentiment de sécurité, ce vaccin pourrait réduire la réponse immunitaire contre d’autres souches VPH toutes aussi dangereuses. « Les cas de cancer du col de l’utérus ne cessent de diminuer au cours des dernières années. Pourquoi exposer ces jeunes filles aux risques d’un vaccin dont on ne connaît pas tous les tenants et aboutissants? », de questionner madame Bonamie.

Pour la Fédération, le gouvernement du Québec semble avoir précipité les choses, et ce, sous la pression du lobby pharmaceutique, faisant fi du principe de précaution. « Annuellement, cinquante millions de dollars seront investis dans ce programme alors que nous sommes toujours en attente d’un programme généralisé de dépistage du cancer du col de l’utérus par le test de Pap. Pourquoi ne pas investir ces sommes dans un programme plus large en matière de dépistage et d’éducation sexuelle auprès des jeunes? L’éducation demeure la meilleure prévention », de poursuivre la présidente

Pour un complément d’information sur le même sujet

Consultez le site du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF).

Profil de la FIQ

Le 1er décembre 2006, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) a adopté un nouveau nom soit, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ. La FIQ représente 57 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires.