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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

« La FIQ propose un virage important qui permettra aux professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires d’exercer leur profession dans des conditions de travail qu’elles m&eacu

Laval, le 1er octobre 2009  –  
Les déléguées de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ réunies en conseil fédéral à Laval ont adopté leur projet de convention collective relié à leur dépôt sectoriel prévu pour le 29 octobre prochain. Pour Régine Laurent, présidente de la FIQ, le contenu des demandes sectorielles poursuivra la tradition de négociation à la Fédération. « Nos demandes sont audacieuses, novatrices et elles ont toutes le même objectif : permettre aux professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires d’exercer leur profession dans des conditions de travail qu’elles méritent depuis très longtemps ».

L’aménagement du temps de travail

Le virage le plus important pour l’avenir des conditions de travail des professionnelles représentées par la Fédération touche une des quatre priorités adoptées en mai dernier soit, l’aménagement du temps de travail. « Notre demande est à l’effet que chaque professionnelle ait un poste à temps complet sur quatre jours par semaine. Il y aura un mécanisme qui assurera une transition graduelle vers l’atteinte de la totalité des postes à temps complet. Ainsi, l’employeur et le syndicat local pourront convenir, si c’est leur volonté, de maintenir un maximum de 10 % de salariées ayant un statut à temps partiel et les remplacer par du temps complet au fur et à mesure que ces postes deviendront vacants », d’expliquer madame Laurent.

Le gouvernement devra entendre raison

Pour la Fédération, ce virage est essentiel et offre un moyen d’agir sur la pénurie de main-d’œuvre et la charge de travail. « Le gouvernement ne peut plus faire abstraction de la pénurie de professionnelles qui perdure depuis trop longtemps et qui s’accentuera à une vitesse grand "V" au cours des prochaines années. Il est grand temps que le gouvernement du Québec entende raison et nous souhaitons que la négociation se déroulera dans un esprit d’ouverture », de poursuivre la présidente de la Fédération.

La proposition d’aménagement du temps de travail vise à agir sur la pénurie de main-d’œuvre et la charge de travail. Elle permettra la stabilisation des équipes de travail, la qualité de vie au travail, la conciliation famille – vie personnelle – travail, la qualité des soins ainsi que la reconnaissance des professionnelles en soins. « La rareté de la main-d’œuvre est bien réelle. Le réseau de la santé ne peut plus se permettre d’avoir près de la moitié des professionnelles en soins détenir des postes à temps partiel. En augmentant dans une forte proportion le nombre de postes à temps complet, 8 jours par quinzaine, les deux jours ainsi libérés des postes actuellement à temps complet seront complétés par les salariées présentement à temps partiel qui deviendront à temps complet. Comme notre proposition améliorera les conditions d’exercice, nous faisons le pari que cela attirera plus de jeunes dans les professions en soins, retiendra les plus expérimentées et ramènera dans le réseau public les professionnelles qui travaillent pour des agences privées. C’est la combinaison des effets de notre proposition qui contrera à moyen terme la pénurie. En fait, nous offrons une solution globale pour consolider le réseau public de santé », de soutenir madame Laurent.

Trois autres priorités

Outre l’aménagement du temps de travail, le projet de convention collective touchant les demandes sectorielles visent trois autres priorités soient : la reconnaissance des inconvénients liés au travail dans le milieu de la santé, la reconnaissance des responsabilités et finalement la reconnaissance de la formation additionnelle.

À propos de la FIQ

La FIQ représente 58 000 membres soit, la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires oeuvrant dans les établissements publics québécois.