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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

« Le gouvernement aura maintenant le temps, l’énergie et l’argent nécessaires pour en arriver à une entente négociée avec les 58 000 professionnell

Québec, le 10 juin 2010  –  
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ se réjouit d’apprendre que le gouvernement commence enfin à prendre en considération le secteur de la santé, ce qui s’est notamment traduit par une entente de principe sur les matières sectorielles intervenue ce matin entre la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN et le comité patronal.

« Hier encore, le comité patronal ne faisait preuve d’aucune ouverture afin d’en arriver à une entente négociée satisfaisante. Après être venue rendre visite aux militantes qui sont présentement installées devant l’Assemblée nationale, il est maintenant encourageant de constater que la ministre Gagnon-Tremblay prenne enfin le contrôle et se dise prête à entreprendre un blitz de négociation avec la Fédération », de déclarer Régine Laurent, présidente de la FIQ.

Présentement, il manque plus de 3 000 infirmières dans le réseau de la santé public. Si aucune mesure n’est entreprise afin de contrer cette pénurie de main-d’œuvre, c’est près de 15 000 infirmières qui manqueront à l’appel d’ici trois ans. « Personne ne peut nier le problème de la pénurie de main-d’œuvre auquel est confronté notre système de santé public. La seule et unique solution pour remédier à cette problématique est de créer des conditions de travail acceptables qui puissent favoriser la rétention et l’attraction des professionnelles en soins. Le ministre Bolduc fait couramment référence au risque de rupture de service et justifie son inaction par le fait qu’il faut éviter à tout prix qu’une telle situation se produise. Une chose est pourtant certaine : si le gouvernement n’agit pas pour améliorer les conditions de travail des professionnelles, nous nous dirigeons assurément vers une rupture de services et c’est la population qui va en payer les frais », de poursuivre madame Laurent.

La Fédération garde néanmoins espoir puisque le gouvernement semble enfin vouloir redoubler d’efforts dans le processus de négociation. « Le gouvernement peut maintenant consacrer tout son temps, son énergie et son argent pour en arriver à une entente négociée avec les 58 000 membres de la FIQ, dont ses 45 000 infirmières. Maintenant que la ministre Gagnon-Tremblay a manifesté son ouverture, nous présumons que ses paroles vont se concrétiser en gestes concrets d’ici les prochaines heures. Les militantes demeurent installées devant l’Assemblée nationale afin de s’en assurer », de conclure madame Laurent.

À propos de la FIQ

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente 58 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.