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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Bed-in de l’ACSM: Protégeons-nous grâce à un étiquetage qui identifie les produits toxiques

Montréal, 6 octobre 2011. Pour marquer le début du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, pendant lequel nous baignons dans le rose, Action cancer du sein de Montréal (ACSM) lance un défi à la population en l’appelant à s’impliquer autrement que par l’achat de produits portant le ruban rose. Le 6 octobre, ACSM invite la population canadienne à signer sa pétition en ligne demandant à Leona Aglukkaq, Ministre fédérale de la santé, de déposer un projet de règlement visant à rendre obligatoire l’étiquetage, au moyen d’un symbole clair et aisément reconnaissable, de tout produit contenant des cancérigènes suspectés ou avérés.

ACSM annoncera son défi aux médias le jeudi 6 octobre 2011 à 9h30 lors de son BED-IN 2011 dans la « Suite John Lennon et Yoko Ono » (suite 1742) de l’hôtel Reine Elizabeth, 900 boul. René-Lévesque O., où John et Yoko ont enregistré la fameuse ballade Give Peace a Chance dans le but de promouvoir la paix sur terre.

« Nous voulons faire le lien entre le bed-in de John et Yoko en 1969 et notre protestation contre le fait que les Canadiens soient quotidiennement exposés, à leur insu, aux produits toxiques dans l’environnement », dit Rosanne Cohen, Directrice exécutive d’ASCM.

ASCM et les autres signataires de la pétition, dont l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME), l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE) et la Fondation David Suzuki, pensent que le temps est venu de composer une nouvelle ballade: Donnons une chance à la prévention.

« Nous voulons enrayer le cancer du sein avant qu’il ne se manifeste. Dans ce but, nous mettons l’accent sur les cancérigènes dans l’environnement et leurs effets sur nos corps, et nous appelons les législateurs et la population à faire la paix avec l’environnement en privilégiant des politiques axées sur la prévention en premier lieu », poursuit Cohen.

« Le nombre de femmes atteintes de cancer du sein ne cesse de grimper depuis 20 ans, et quand on constate que les données scientifiques indiquent que les toxines environnementales sont impliquées, il est clair qu’il faut agir tout de suite », déclare Patricia Kearns, Présidente du Conseil d’administration d’ACSM. « Il nous faut des étiquettes sur les produits qui contiennent des cancérigènes ».

Action cancer du sein de Montréal est un organisme à but non lucratif dirigé par des femmes qui ont été sensibilisées aux traumatismes causés par le cancer du sein et qui militent en faveur de politiques publiques visant à réduire la charge de toxines dans l’environnement et à allouer plus de fonds de recherche à la prévention primaire, dans le but de trouver les causes environnementales du cancer du sein.

Allez au http://www.bcam.qc.ca/fr pour signer la pétition, en apprendre davantage sur le dossier et « Donner une chance aux Canadiennes ».