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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ rappelle qu’il faut plus pour assurer la stabilité des soins de santé

Montréal, le 9 novembre 2011 – La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ et ses syndicats affiliés de la région de l’Outaouais se réjouissent de l’appui témoigné aujourd’hui par le caucus des députés de l’Outaouais, mais leur rappellent qu’il faut plus que le rétablissement des primes pour assurer la stabilité et la continuité des soins de santé dans la région.

« Il est heureux que les élus de la région comprennent enfin les impacts de l’abolition des primes pour les professionnelles en soins de l’Outaouais et pour la population. Les professionnelles ne peuvent cependant pas vivre année après année avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Des mesures permanentes et structurantes doivent être rapidement adoptées afin que la population puisse recevoir des soins de santé de qualité et continus dans leur région », a déclaré Line Plante, présidente du syndicat du CSSS de Gatineau.

Négociations

La FIQ a participé à ce jour à deux séances de négociation avec les représentants du gouvernement sur la situation de l’Outaouais. Dans le cadre de ce processus entamé le jeudi 3 novembre dernier, elle consultait hier ses membres sur l’état des discussions et sur les étapes à venir.

« La FIQ a pris le temps hier de consulter les professionnelles en soins membres de ses syndicats affiliés de la région de l’Outaouais afin de les entendre sur ce qu’elles vivent au quotidien dans leur établissement face au retrait des primes. La consultation des membres est une étape essentielle et normale de tout processus de négociation. Il ne faut pas y voir un arrêt des discussions puisqu’il était déjà prévu avec nos vis-à-vis gouvernementaux de poursuivre les travaux une fois cette étape franchie », a affirmé Daniel Gilbert, 2e vice-président de la FIQ.

La FIQ rappelle que les infirmières, les infirmières auxiliaires, les inalothérapeutes et les perfusionnistes donnent aux citoyen-ne-s des soins de santé auxquels la relation humaine est une dimension essentielle compte tenu de la vulnérabilité liée à la maladie. « Nous souhaitons que le gouvernement tiendra compte de l’aspect humain des soins de santé dans nos discussions sur les solutions à la situation particulière de l’Outaouais », a conclu monsieur Gilbert.