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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Les 600 déléguées de la FIQ donnent le coup d’envoi de leur plan d’action pour dénoncer la mauvaise gestion et le gaspillage de fonds publics dans le réseau de la santé

Montréal, le 21 mars 2013 – C’est lors d’une manifestation devant le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) que les 600 déléguées de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ ont donné le coup d’envoi d’un plan d’action adopté pour dénoncer la mauvaise gestion et le gaspillage de fonds publics dans le réseau de la santé. Pour Régine Laurent, présidente de la FIQ, le choix du CUSM était tout indiqué pour marquer le départ de ce plan d’action. « Alors que le CUSM fait les manchettes pour des allégations de fraude dans le projet de construction, l’employeur souhaite procéder à des compressions budgétaires de l’ordre de 50 millions, et ce, en absence de toute transparence. Est-ce que les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes feront les frais de ces compressions? Est-ce que les services à la population seront affectés? Plusieurs questions qui demeurent, pour le moment, sans réponses ».

Des professionnelles en soins exaspérées

Réunies en conseil fédéral à Montréal, les déléguées de la Fédération ont fait le point sur les diverses problématiques vécues dans les établissements de santé de la province. L’exaspération des professionnelles est telle qu’un plan d’action a été adopté afin de dénoncer, au cours des prochaines semaines, les établissements où la gestion anémique et le gaspillage de fonds publics sont choses courantes. « Chaque jour, les professionnelles en soins subissent les conséquences des mauvaises décisions des employeurs. Elles doivent toujours en faire plus avec moins tout comme les heures supplémentaires, obligatoires ou non, sont leur lot quotidien. En même temps, les professionnelles en soins sont les témoins du gaspillage de l’argent des contribuables par l’embauche de personnel provenant d’agences privées et de la sous-traitance, à grands frais, du rôle des gestionnaires à des firmes privées telles que Proaction ou Raymond Chabot Grant Thornton. Devant le peu d’écoute des gestionnaires et l’absence de leadership du ministre de la Santé, il devenait inévitable de prendre les grands moyens pour se faire entendre », de poursuivre la présidente de la FIQ.

Le plan d’action adopté comporte plusieurs activités qui se dérouleront au cours des prochaines semaines. Autant sur le plan local, régional que national, des dénonciations publiques mettront en lumière les aberrations vécues dans le réseau de la santé. « Si nos décideurs font la sourde oreille à nos préoccupations, la population aura au moins l’heure juste quant à l’utilisation de leurs taxes et de leurs impôts », de conclure la présidente.

À propos de la FIQ

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente plus de 62 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.