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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Gestion désastreuse au CSSS-IUGS: les gestionnaires doivent arrêter de gérer en comptables et se préoccuper de la sécurité et de la qualité des soins

Gestion désastreuse au CSSS-IUGS: les gestionnaires doivent arrêter de gérer en comptables et se préoccuper de la sécurité et de la qualité des soins

« Mauvaise planification des embauches durant la période estivale, apparition du temps supplémentaire obligatoire, non-remplacement et substitution des titres d’emplois. Ce ne sont là que quelques exemples des mauvaises décisions prises récemment par les gestionnaires du CSSS-IUGS. Ces mauvaises décisions ont des conséquences directes sur les professionnelles en soins et sur la qualité et la sécurité des soins aux patients. Les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes sont épuisées, pour ne par dire exténuées, et rien n’est fait par la direction. Les impératifs cliniques sont de moins en moins pris en compte, c’est maintenant les impératifs financiers qui dictent tout », a déclaré la présidente du syndicat de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ au CSSS-IUGS, Sophie Thériault.

« On voit ici les répercussions des compressions de 9,5 M$ imposées au CIUSS de l’Estrie par le ministre Gaétan Barrette. Le ministre et le CIUSSS sont dans le déni quand ils affirment que leurs coupes n’affectent pas les soins. Ils voudraient détruire le réseau de la santé qu’ils ne feraient pas mieux », a poursuivi la présidente du syndicat régional de la FIQ, Marie-Josée Forget.

« Au CSSS-IUGS, on manque déjà de personnel, mais la direction refuse de le voir et d’embaucher. En surchargeant les professionnelles en soins comme ils le font, ils les mettent en danger ainsi que les patients. On a constaté que la directrice des soins infirmiers, qui se  doit d’être la gardienne des soins sécuritaires, n’a plus de poids, elle n’a plus le pouvoir qu’elle avait. Elle doit reprendre ses droits et exercer son rôle, pour le bien des patients et des professionnelles en soins », a conclu Sophie Thériault.