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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Un pas de plus pour protéger l’accès des femmes aux services d’interruption volontaire de grossesse

Un pas de plus pour protéger l’accès des femmes aux services d’interruption volontaire de grossesse

Cette semaine, les travaux parlementaires sur le projet de loi 92, la Loi visant à accroître les pouvoirs de la Régie de l’assurance maladie du Québec et modifiant diverses dispositions législatives, ont débouché sur l’adoption de deux amendements importants.

Le premier consiste à protéger davantage l’accès physique aux services d’interruption volontaire de grossesse, en empêchant toute forme de dissuasion, que ce soit à l’endroit de celles qui tentent d’obtenir un tel service qu’aux personnes qui offrent le service. La FIQ salue vivement l’adoption unanime de cet amendement par les parlementaires. Pour nous, le droit des femmes au libre-choix en matière d’avortement est un acquis qui ne devrait jamais être remis en question ou brimé de quelque façon que ce soit.

Le second amendement quant à lui concerne l’interdiction d’entraver l’accès d’une personne à un lieu où sont offerts des services de santé ou des services sociaux. Nous nous interrogeons quelque peu sur les intentions qui se cachent derrière celui-ci. La loi sur les services essentiels encadre déjà ce genre de situation, et bien que les parlementaires aient reçu les garanties nécessaires, nous suivrons de près son application pour éviter toute forme de dérive quant au droit de manifester pacifiquement dans un lieu de santé.

À titre informatif, nous rappelons qu’en mai dernier, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ , déposait un mémoire pour faire connaître ses préoccupations en lien avec le projet de loi.