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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Le ministre de la Santé veut accroître sa mainmise sur le CUSM

Le ministre de la Santé veut accroître sa mainmise sur le CUSM

Au terme d’une rencontre de trois heures avec Gaétan Barrette, les trois syndicats représentant les employé-e-s du CUSM demeurent sceptiques sur la volonté réelle du ministre de la Santé et des Services sociaux de trouver des solutions à la crise qui secoue l’établissement. Bien qu’ils soient satisfaient que le ministre les ait conviés à une rencontre, les syndicats déplorent qu’aucun ordre du jour formel n’ait été préalablement transmis. Les trois syndicats qui représentent l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du CUSM sont le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du CUSM – FIQ, le Syndicat des employés du CUSM (CSN) et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé (APTS).

Pour M. Barrette, tous les problèmes sont attribuables aux décisions de la direction et du conseil d’administration de l’hôpital. Il rejette du même coup toute responsabilité dans le sous-financement du CUSM. Il blâme également les syndicats, les employé-e-s et la population, il leur reproche de noircir la situation dans le réseau de la santé, ce qui aurait pour effet, selon lui, de faire peur à celles et ceux qui voudraient y faire carrière.

Le ministre s’est engagé à remplacer les 10 membres démissionnaires du conseil d’administration d’ici la fin de l’été. Il a également spécifié qu’il nommerait de nouveaux administrateurs qui partageront, bien sûr, sa vision et ses orientations. Pour les syndicats, il est clair qu’il veut accroître sa mainmise sur le CUSM.

Les syndicats veulent chacun un siège au CA

Les porte-parole des trois syndicats présents à la rencontre ont profité de l’occasion pour formuler une demande au ministre Barrette. Ils estiment que pour assurer la prise en compte du point de vue des salarié-e-s du CUSM au conseil d’administration, les trois syndicats devraient y siéger. Une lettre officielle sera acheminée au ministre très bientôt. Sans s’engager, ce dernier n’a pas fermé la porte et a affirmé qu’il étudierait la question.