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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Primes supplémentaires : enfin, un pas positif et significatif!

Primes supplémentaires : enfin, un pas positif et significatif!

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ accueille favorablement l’annonce de primes supplémentaires pour les professionnelles en soins qui sont au front dans la lutte contre la COVID-19. La FIQ a exigé sans relâche de bonifier les primes et que soit reconnu le travail acharné des professionnelles en soins. Elle est satisfaite que le gouvernement mette enfin sur pied une mesure attractive pour les travailleuses de la santé les plus exposées pendant cette pandémie.

Les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes qui œuvrent en CHSLD (publics, privés), en ressources intermédiaires (RI), en résidences privées pour aîné-e-s (RPA) et dans les hôpitaux ayant des « zones chaudes » obtiendront une bonification immédiate lorsqu’elles travaillent à temps complet. Cette annonce soulève toutefois des questions que la FIQ examinera à la lumière du texte de l’arrêté et de son application.

« Même si c’est une bonne nouvelle, cette mesure reste imparfaite et ne s’appliquera malheureusement pas à toutes celles qui sont au front. Que réserve-t-on comme bonification à celles qui ne peuvent pas être disponibles à temps complet? Quelles conditions devront être remplies par les professionnelles en soins pour obtenir ces primes? On comprend que le gouvernement veut favoriser l’attraction et la rétention du personnel dans les établissements où la COVID-19 sévit et on a enfin une mesure significative en ce sens », déclare Nancy Bédard, présidente de la FIQ.

Des demandes répétées de la FIQ

La FIQ n’a jamais cessé ses représentations pour obtenir de la protection et de la reconnaissance pour les professionnelles en soins depuis que le gouvernement a décrété par arrêté ministériel des primes insuffisantes et inéquitables. Ces actions auront contribué à ce que le gouvernement commence à se rendre à l’évidence.

La Fédération est par ailleurs toujours préoccupée par la sécurité et le répit dont ont besoin les professionnelles en soins et qui ne sauraient être remplacés par des mesures exclusivement monétaires. Elle continuera à réclamer que les professionnelles en soins puissent retrouver leurs droits rapidement, dont celui relatif à leurs vacances.