Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue

Départ de la directrice des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CISSS-AT : une autre tuile s’abat sur la gestion du CISSS-AT

Départ de la directrice des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CISSS-AT : une autre tuile s’abat sur la gestion du CISSS-AT

La FIQ-Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue (FIQ-SISSAT) a été informée du départ de Mme Isabelle Benoît, directrice des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques (DRHCAJ) au sein du CISSS-AT, qui quittera ses fonctions au cours des prochains jours. Cette situation préoccupe grandement le syndicat qui y voit une mauvaise nouvelle pour la suite des choses et s’inquiète des répercussions pour le personnel.

Bien que cela puisse paraître inusité qu’un syndicat déplore le départ d’une directrice, toute l’équipe syndicale tient à saluer le travail accompli par Mme Benoît. « Nous nous questionnons sur le départ de Mme Benoît alors qu’elle travaillait en étroite collaboration avec nous, comprenait nos demandes et respectait les professionnelles en soins. Elle a tout fait en son pouvoir pour faire cheminer le comité de direction afin de rétablir un climat sain au sein du CISSS-AT. Son départ ne signifie rien de moins que la perte d’une alliée pour nous », se désole Michael Bouchard, président de la FIQ-SISSAT.

Une gestion en déroute

Avec ce départ annoncé, le CISSS-AT en sera à sa 4e DRHCAJ en autant d’années. Pour la FIQ-SISSAT, il s’agit d’un argument de plus à sa demande d’enquête quant à la gestion du CISSS-AT qu’il a récemment adressée à la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann. « Les choses ne tournent pas rond à l’interne. Tout le monde le sait. Personne n’ose parler ou celles qui le veulent se font rabrouer. Le ministère de la Santé doit dépêcher une équipe afin de faire la lumière et délier les langues. Il en va de l’avenir de beaucoup de gens : salarié-es et patient-e-s! », conclut M. Bouchard.