Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue

Pétition contre la fusion des centres d’activités au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

Nous, les professionnelles en soins œuvrant au CISSS-AT, avons subi la gestion chaotique de notre établissement depuis de nombreuses années. Cris du cœur, lettres, rencontres, sorties médiatiques, griefs, etc., tout a été tenté pour faire appel au bon sens de la direction. Voilà maintenant que l’employeur, malgré les mises en garde, déplore une pénurie de main-d’œuvre suite à de nombreux départs de professionnelles en soins écœurées et que, surprise, il n’attire plus autant de nouvelles salariées que prévu.

Malgré tout et surtout, encore une fois, l’Employeur lance une fronde à notre endroit. Il s’attaque au peu qu’il nous reste, la notion de centre d’activités. Le centre d’activités, c’est notre attachement, notre équipe de travail, notre milieu de dispensation de soins. C’est là où nous pouvons faire valoir ce qu’il nous reste malgré tout, notre ancienneté. En s’attaquant à cela, l’Employeur nous retire non seulement sa reconnaissance, mais nous impose une vision déshumanisante de la gestion d’une organisation QUE NOUS TENONS À BOUT DE BRAS.

Le plus choquant, c’est que collectivement, nous avons fourni les outils à l’Employeur pour rencontrer ses impératifs de gestion, mais en procédant autrement. Encore une fois, le PDG et son équipe font cavalier seul.

Nous nous portons en faux avec cette façon de fonctionner et entamons une série d’actions de dénonciation jusqu’à ce que nous nous fassions entendre ou jusqu’à ce qu’il y ait un changement de direction, car rien ne va plus avec l’attitude des personnes en place.

Assez subi, toutes unies pour nous refaire une santé!


Cette pétition a recueilli 1001 signatures.


  • Considérant que par le passé, l’Employeur a fusionné des centres d’activités en un seul, ce qui a causé bon nombre de griefs quant à l’application de l’article 9 des dispositions nationales relatives aux primes diverses, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que déjà, bon nombre de gestionnaires demandaient à ce que les droits des salariées continuent de s’appliquer par unités administratives, ce qui est contraire aux dispositions locales et qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’Employeur nous demande de procéder à l’application des dispositions locales sans avoir respecté l’article 14.07 des dispositions nationales de la convention collective et des délais en découlant prévus à l’article 14.10;

    Considérant que la lettre d’entente no 6 des dispositions nationales suggérait, en contrepartie d’un rehaussement des postes à temps complet, l’instauration d’une certaine flexibilité et mobilité quant à la gestion des horaires des salariées, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que les nouvelles dispositions locales prévoient, à l’article 1.02, la création de familles de soins, ce qui vient favoriser le développement professionnel et le partage de salariées en cas de besoin, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 1.03 ne comporte plus la notion de hiérarchiquement organisé, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 1.03 prévoit qu’une liste de centres d’activités est acheminée au syndicat dans les 30 jours de l’entrée en vigueur des dispositions locales, ce qui n’a pas été fait;

    Considérant que l’article 1.05 est venu donner de la souplesse à la notion de postes en créant des postes composés avec appoint et une meilleure gestion des équipes volantes, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 1.06 est venu donner de la souplesse quant à la gestion des effectifs pour subvenir aux besoins des centres d’activités d’une même famille de soins en contrepartie d’un rehaussement des postes, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 4.01 prévoit que les parties reconnaissent comme base de leur action professionnelle les principes énoncés dans le code de déontologie de l’Ordre qui régit la profession de la salariée et dans le code d’éthique de l’établissement ainsi que les obligations découlant de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) et que de nombreuses salariées évoquent un trop grand nombre de protocoles de soins au sein d’un même centre d’activités, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 12.04 prévoit un Programme d’intégration spécifique à chaque centre d’activités, ce qui est mis en péril par un trop grand nombre d’unités administratives comprises dans un même centre d’activités, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 12.05 prévoit un programme de formation en cours d’emplois et que la gestion des budgets de formation s’avère périlleuse quant à sa répartition équitable tel que prévu à l’article 12.08, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 13.04 en général sera dorénavant difficile à appliquer sans multiplier les précisions à l’affichage ce qui serait illégal, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 13.13 prévoit une période d’essai de 30 jours de travail, ce qui rendra impossible de réellement essayer toutes les fonctions reliées à un centre d’activités, ce qui en compromet le sens et ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 13.15 prévoit un mécanisme de rehaussement à même le centre d’activités, ce qui sera dorénavant périlleux vu la grosseur de leurs structures, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 14 et sa complexité d’application quand un seul « aspect » d’un centre d’activités sera touché et non pas son entièreté, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 15.05 offre une opportunité importante de flexibilité et mobilité en cas de besoin imprévu, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 15.08 prévoit l’expression d’une disponibilité en fonction de certains centres d’activités et que ceux fusionnés sont dorénavant moins attractifs, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 15.11 offre une opportunité importante de flexibilité et mobilité en cas de besoin imprévu, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 16.03 prévoit un horaire de prise de repas pouvant être modulé selon les centres d’activités, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 16.04 prévoit un horaire de prise de pauses pouvant être modulées selon les centres d’activités, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 16.10 prévoit des projets d’autogestion des horaires, ce qui sera compromis dans le cadre de centres d’activités fusionnés, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promue par l’Employeur;

    Considérant que l’article 16.11 prévoit l’implantation de roulement des périodes en cas d’insuffisance de personnel alors que les horaires de travail pourront varier au sein d’un même centre d’activités dans le cas de centres d’activités fusionnés, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 20.02 prévoit une répartition équitable des congés fériés dans un centre d’activités et que dans le cas de centres d’activités fusionnés, les plages d’ouverture pourront varier et que toutes ne seront pas nécessairement aptes à répondre aux exigences normales de la tâche pour assurer cette équité, ce qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’article 20.03 entraîne les mêmes enjeux que le point précédent;

    Considérant que l’article 21.06 prévoit la détermination des congés annuels en fonction de l’ancienneté des salariées, par regroupement de titres d’emploi au sein d’un même centre d’activités et en tenant compte des besoins de celui-ci et que cela va entraîner un non-respect de l’ancienneté par l’introduction de la notion de répondre aux exigences normales de la tâche au sein d’un même centre d’activités, ce qui est contraire à la logique des textes de convention collective et qui rend moins pertinente la notion de centre d’activités tel que promu par l’Employeur;

    Considérant que l’ancienneté est un principe phare pour l’exercice de nos droits et que l’Employeur le bafoue en agissant de la sorte;

    Considérant que la situation actuelle d’imposition de centres d’activités fusionnés et de violation de la convention collective ne favorise en rien l’attraction et la rétention du personnel;

    Nous, salariées de la Catégorie 1, membres de la FIQ-SISSAT, demandons à l’Employeur, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, de s’entendre avec nos représentantes syndicales quant à des centres d’activités redonnant un sens à la convention collective et à ce qui a été négocié entre les parties.

    Nous, salariées de la Catégorie 1, membres de la FIQ-SISSAT, demandons à l’Employeur, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, de nous respecter une bonne fois pour toutes!