Comité SST

La SST : un beau cadeau à s’offrir!

La période festive est à nos portes. Il est temps de jeter un regard sur nos actions de la dernière année. Nous devrions collectivement revoir si nous avons vraiment été des travailleuses modèles en regard de la santé et de la sécurité dans notre milieu de travail.

À titre d’exemple, la Loi sur la santé et la sécurité du travail oblige toutes les travailleuses et tous les travailleurs à déclarer les situations à risque présentes dans leur environnement de travail. Avons-nous protégé notre santé et notre sécurité au travail en déclarant de telles situations? La loi prévoit également la réaffectation de la travailleuse enceinte ou qui allaite présentant à son employeur un certificat médical faisant état des conditions de travail qui comportent des dangers pour elle ou pour son enfant à naitre ou allaité. Avons-nous fait remplir adéquatement un tel certificat? Si oui, l’avons-nous respecté et fait respecter ou avons-nous plutôt choisi de ne pas le faire pour ne pas déplaire à des collègues ou simplement parce que l’affectation proposée ne nous convenait pas? En tant que collègue, avons-nous appuyé l’une des nôtres lorsqu’elle se prévalait de son droit de travailleuse ou bien avons-nous dit que cette travailleuse abusait du système ou « faisait semblant »? Voilà de bonnes questions à se poser, ne trouvez-vous pas?

Souvent, nous critiquons le fait que l’employeur est inactif en regard de la santé et de la sécurité du travail dans notre établissement. Mais quelle part de responsabilité prenons-nous vraiment? Que dit déjà la maxime? Aide-toi et le ciel t’aidera?

En 2012, prenons nos responsabilités comme travailleuse. Individuellement, prenons le contrôle de notre santé et de notre sécurité. Faisons respecter nos droits. Soutenons celles qui tentent de le faire. Agissons de façon à respecter la lettre et l’esprit de la Loi sur la santé et la sécurité du travail.

Cela ne serait-il pas le plus beau cadeau à s’offr

SST au courant?

Pour avoir droit au retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite et, par le fait même, d’être réaffectée, votre médecin traitant doit cocher « Oui » à la question suivante : est-ce que la travailleuse est apte médicalement à faire un travail?

Vous êtes responsable de faire respecter votre certificat visant le retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite. Par exemple, si l’employeur vous propose une affectation non conforme à ce certificat, vous pouvez demander l’intervention de la CSST.

Si l’affectation proposée par l’employeur comporte de nouveaux dangers, il est recommandé d’obtenir un deuxième certificat visant le retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite afin de faire reconnaitre ces dangers.

Dans le cas où la travailleuse enceinte ou qui allaite conteste la décision de la CSST déclarant son affectation conforme, la FIQ offre un premier prêt de 1 000 $ pour soutenir financièrement cette travailleuse. Un second prêt de 1 000 $ peut lui être versé si le litige se poursuit devant la Commission des lésions professionnelles. La travailleuse devra rembourser les sommes prêtées dans la seule situation où elle a finalement gain de cause.

Si votre état de santé lié à votre grossesse change au point de ne plus être « apte médicalement à faire un travail » selon votre médecin traitant, vous ne serez plus considérée en retrait préventif de la travailleuse enceinte, mais en invalidité selon le régime d’assurance salaire.