Comité SST

La souffrance liée aux troubles musculosquelettiques, ce n’est pas de la FIQtion!

Entorse, hernie discale, épicondylite, tendinite, bursite et capsulite figurent parmi les diagnostics de troubles musculosquelettiques, communément appelés TMS, les plus fréquemment rencontrés chez les professionnelles œuvrant en milieu de soins.

Dans le secteur de la santé, les TMS occupent une bonne part des lésions professionnelles, soit plus de la moitié des lésions indemnisées et des débours encourus par la CSST.

Résultat d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, les conséquences découlant de ces lésions sont majeures pour la victime et ses proches. La souffrance physique et psychologique associée aux TMS ne peut pas être ignorée, de même que les répercussions à long terme.

À ces couts humains peuvent s’ajouter d’autres préoccupations tout aussi douloureuses telles que la perte d’intérêt et de réseau social, les tracas administratifs, financiers et légaux, voire même la dépression.

Pour sa campagne SST 2013, votre comité SST a choisi de sensibiliser les professionnelles en soins membres de la FIQ à la problématique des TMS et à leurs effets à long terme.

Bien que l’employeur et les professionnelles en soins aient l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour prévenir les lésions professionnelles, vous n’êtes pas totalement à l’abri de la survenance d’un TMS causé par votre travail. Si cela devait vous arriver, vous pourriez alors compter sur toute une équipe à la FIQ.

Souffrir d’un TMS, c’est déjà bien assez! Vous n’avez pas à vous sentir démunie face à cette situation. Ayez recours à votre équipe syndicale locale pour vous aider tout au long des étapes de votre dossier SST.

SST au courant?

« La prévalence des TMS liés à l’emploi principal est fortement associée à la détresse psychologique et aux symptômes dépressifs, tant chez les hommes que chez les femmes. »

« Les femmes ont des prévalences de TMS liés au travail significativement supérieures à celles que l’on observe chez les hommes, et ce, pour chacune des régions corporelles étudiées. Cet écart entre les sexes est particulièrement marqué pour les TMS au cou (10,3 % vs 3,8 %). »

« […] l’astreinte psychologique contribue aux TMS par une augmentation de l’activité et des contractions des muscles qui amplifient les sollicitations musculaires associées à la charge physique du travail. »

L’exposition des salarié-e-s à une combinaison de facteurs de risque ergonomiques et psychosociaux est associée à une prévalence plus importante de TMS liés à l’emploi.