Je dénonce

CISSS de la Montérégie-Ouest cas #928

Bonjour, je travaille comme assistante en réadaptation en défience intellectuelle et TSA ( autiste) depuis 12 ans. Le 13 mars 2020, nos usagers ont arrêté de fréquenter le centre à cause de la covid-19. Les deux semaines suivantes, sans usagers, nous avons désinfecter l’immeuble et crée du nouveau matériel d’activités, puis on nous a demandé s’il y avait des volontaires pour être relocaliser ailleurs, mais comme nécessairement comme assistant en réadaptation, ça pouvait être préposé à la désinfection, aide et service etc… J’ai vécue beaucoup d’anxiété et d’incertitude tout comme mes collègues !!! On a un horaire du lundi au vendredi de jour, de enfants pour la plupart et là on va être délester, on ne sait pas où, quel horaire on va avoir etc…Bref, on ne sait rien sauf que si on se met pas volontaire pour quelques choses, ils vont éventuellement décider pour nous. Ce qui est arrivé pour certains !!! J’ai vécue cette période avec beaucoup de stress, trouver un service de garde d’urgence pour mon enfant, faire un choix pour être volontaire pour tel ou tel remplacement. Finalement, j’ai été relocaliser, mon premier quart, j’apprends que deux employés ont eu le covid, je ne le savais pas avant, j’ai été volontaire sans savoir qu’il y a des cas de covid. Donc on a tout le kit, jaquette, masque, gant etc…ce sont des enfants donc la distance de 2 mètres impossible. Mon conjoint a du prendre un arrangement avec son employeur pour son horaire étant donné que mon horaire de travail avait changé !!! Donc je suis relocaliser, nouvelles places, nouveaux collègues, nouveaux usagers !!! Je devrais rester là pour l’été en principe, avec 2 semaines de vacances au lieu de trois et je ne sais pas encore quand, donc je ne peux rien prévoir !!! La où ça se corse, c’est que l’usager que je m’occupe être éventuellement, peut-être en septembre va aller dans une ressource plus adapté à ses besoins, ce qui veut dire que je vais être à nouveau relocaliser… pouvez- vous imaginez le stress….je me suis adapté, organisé les horaires de travail avec les enfants et là mais si septembre, c’est un peu loin, je vis encore l’incertitude de ne pas savoir où je vais être, et si je peux refuser certains remplacements parce que je dois m’occuper de mes enfants et que mon conjoint travaille aussi et que s’il me mette tôt le matin et que le service de garde ouvre à 7h et que je commence à 7h par exemple, ça ne marche pas, par exemple !!! Les deux grands-parents sont trop à risques pour leur santé, Alzheimer, problèmes de santé multiples. Une des mes collègues à été relocaliser à 45 minutes de chez eux, sur des quarts de nuit comme aide de service, elle est assistante en réadaptation, et elle est obligée, on n’a plus de droit, tu vas travailler sinon tu es payer. Je sais que la situation n’est pas facile pour personne et que des drames se vivent, mais nous envoyer un peu partout, parfois loin de chez nous, faire les bouches-trou et couper dans nos vacances, c’est trop. Plusieurs de mes collègues sont épuisées, et moi de même. Vont-ils attendre qu’on tombe en maladie, en épuisement professionnel, que des gens démissionne parce qu’on est plus capable d’endurer la situation. Où vont-ils essayer dans la mesure du possible de nous donner une certaine stabilité, lieux de travail, horaire etc…pour le moment ce n’est pas le cas !!! Pour ma part, j’essaie encore de me démener dans cette situation pour éventuellement me déplacer ailleurs avant que eux le fasse et choisissez pour moi comme il l’on fait à des collègues !!!