Je dénonce

CISSS des Laurentides cas #997

Bonjour,
J’aimerais porter à votre attention une situation difficilement justifiable prise par l’organisation du Cisss des Laurentides.

Je vous transmet une demande que j’ai fait à mon employeur au sujet d’une demande de congé d’étude totale laquelle m’a été refusée s’appuyant sur l’arrêté ministérielle 2020-007. La réponse indique que cette décision a été prise en toute équité alors que je sais pertinemment que certaines de mes collègues ont pu bénéficier d’un congé total pour études. Je suis une maman de 3 jeunes enfants qui a choisie de retourner aux études à 39 ans pour compléter ma formation d’infirmière et venir en aide aux mieux-être général de tous. La décision de m’octroyer un congé partiel a 4/15 est une décision qui nuira aux objectifs de réussite que je me suis fixée. Je m’explique mal que le CISSS des Laurentides ne comprenne pas ma situation particulière compte tenu que j’ai l’intention d’exercer mes conditions d’infirmière une fois graduée dans cet établissement. J’ai constater à titre d’infirmière auxiliaire que le manque d’effectifs n’est pas uniquement dû au manque de personnel mais à une gestion des ressources déficientes depuis plusieurs années.. J’ai besoin d’aide et je craint pour ma santé psychologique si je dois être forcée de poursuivre mes études en même temps que mon horaire habituel de travail ( 4/15) et mes responsabilités parentales que je ne peut reléguer à personne. J’ai l’impression qu’on souhaite ma démission tel qu’on me l’a suggérer au mois de juin 2020 lorsque j’ai demandé un aménagement d’horaire en raison de ma situation familiale.
Vous pouvez communiquer avec moi mais je préfère garder l’anonymat pour le moment

Étant incapable de transformer en JPG ma lettre, je vous la mets ci-bas.

Mesdames,

La présente lettre fait suite à la réception de votre décision quant à mon congé total pour études demandé le 25 juin dernier et effectif du 26 août 2020 au 20 janvier 2021.

Vous m’avez fait parvenir par courriel le 7 août dernier, une lettre me confirmant que mon congé d’études avait été autorisé mais qu’il ne serait pas complet comme je l’avais demandé. Vous m’autoriser un congé partiel d’étude avec un 4/15 de travail pour cause de pandémie.

Je déduis de votre réponse que vous avez utilisée pour ce calcul, l’horaire imposé depuis juillet de 8/15.

Je vous soumets que ma demande de congé d’étude aurait dû être analysée selon mon horaire régulier de 4/15 et, vous prie de reconsidérer ma situation sur cette base de calcul pour les motifs suivants.

J’ai effectué un retour aux études en soins infirmier en janvier 2019. J’ai longuement considéré les différents programmes offerts et j’ai opté pour celui dispensé à Laval compte tenu de l’horaire des cours. Ce programme me permet de continuer de travailler partiellement et, aussi, me laisse suffisamment de temps pour assumer mes responsabilités parentales à l’endroit de mes jeunes enfants de 3, 7 et 9 ans.

Mon premier congé pour études à un 2/15 m’a été accordé dès réception de ma demande. Après quelques semaines d’école, j’ai réalisé que le Cegep me demandait et exigeait de moi plus de temps qu’initialement prévu. J’ai donc communiqué avec ma patronne, qui comprenant ma situation a accepté de modifier mon congé d’études partiel pour un congé total.

Il en a été ainsi pour les deux autres congés que j’ai demandé par la suite.

Cette bienveillance de mon supérieur immédiat a changé mon parcours scolaire. Depuis ce moment, je réussis à palier mes obligations parentales avec un parcours scolaire chargé. Je suis en réussite dans tous mes cours.

Je suis persuadée qu’il en aurait été autrement si j’avais dû en plus assumer des quarts de travail durant mes études.

Je suis à moitié chemin de réaliser mon rêve professionnel.

Malheureusement, votre refus de faire preuve de compréhension à mon endroit me place en situation d’échec avant même la reprise de mes cours.

Vous me dite que c’est à cause de la pandémie. Je trouve cette réponse étonnante compte tenu du fait que je vous ai donnée 10 hors-dispo au mois d’avril 2020 alors que nous étions au cœur de la crise et que je n’ai été appelée à aucun moment.

Depuis mon retour en juin 2020, je me suis butée à des réponses appuyées sur le controversé arrêté ministériel 2020-007, pour m’imposer un horaire impossible à honorer. Devant mon questionnement sur ces mesures, on m’a suggéré de démissionner puisqu’il ne semblait pas y avoir d’autres options possibles.

Après plusieurs échanges fastidieux, un horaire de travail rehaussé basé sur un 8/15 a été identifié. Depuis, je me présente à chacune de mes prestations de travail.

Ainsi, le 14 juillet, je me suis déplacée selon l’horaire et on m’a demandé si je souhaitais un congé autorisé puisque trop d’infirmières auxiliaires avaient été prévus.

J’ai accepté ce changement sans manifester de mécontentement. Mais je me suis sérieusement questionnée sur la gestion des horaires et du besoin réel de l’établissement.

Depuis mon retour au travail en juin dernier, la pression que vous exercer à mon endroit semble vouloir m’inciter à démissionner. Votre nouveau refus au sujet de mon congé total d’études en est un autre exemple.

Plusieurs de mes collègues infirmières du CISSS des Laurentides, secteur St-Jérôme ont reçu des réponses positives à leurs demandes de congés d’études.

Outre me placée dans une situation intolérable, je m’explique mal les motifs qui motivent votre refus dans mon cas.

Je vous demande donc une révision de votre décision en prenant compte que je retournerai sur mon poste pendant mon congé de Noël ainsi que pendant mon congé d’été.

Je serais également ouverte, tel que je l’ai mentionné par téléphone à faire quelques quarts de travail selon mes horaires d’examens et de remise de travaux.

Je ne peux pas vous donner de date précise mais sachez que je respecterai mes engagements.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous transmets mes meilleures salutations.

Voici la réponse :

Bonjour Mme,

J’ai bien pris connaissance de votre courriel.
Dans un soucis d’équité auprès de nos employés possédant les mêmes modalités ainsi que le contexte actuel, nous ne sommes malheureusement pas autorisés à faire des exceptions.

Merci et bonne journée