Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides

Le Syndicat des professionnelles en soins de Laurentides s’invite aux bureaux de la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais !

Le Syndicat des professionnelles en soins de Laurentides s’invite aux bureaux de la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais !

St-Jérôme – Les professionnelles en soins de la FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ – SPSL) interpellent, une fois de plus, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais en installant 125 coroplastes représentant des patient-e-s devant son bureau.

« Puisque nos paroles ne sont plus entendues, nous avons choisi d’illustrer notre réalité. Comment pouvons-nous, le plus sérieusement du monde, penser qu’il est possible d’offrir des soins de santé sécuritaires et humain à une population vulnérable sans l’implantation de ratios professionnelles en soins/patient-e-s ? La surcharge de travail vécue par nos membres est à la fois une atteinte à la dignité des professionnelles en soins et des patient-e-s »

Julie Daignault, présidente du FIQ-SPSL.

Malgré l’assiduité et le professionnalisme exprimé par les professionnelles en soins tout au long de la pandémie, force est de constater que cette deuxième vague sert encore de prétexte au CISSS des Laurentides pour continuer d’imposer de façon exceptionnelle le temps supplémentaire obligatoire, de modifier les horaires sans préavis et poussent les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes vers la porte de sortie.

Un CHSLD de la région aux prises avec une éclosion de la COVID-19

Le CHSLD Drapeau-Deschambault est présentement le lieu d’une importante éclosion de la COVID-19. Sur les 132 résidents, 51 personnes sont atteintes de la COVID-19 et deux étages sont présentement en isolation.

« Avec un ratio de nuit d’une infirmière pour 132 patients, la qualité des soins est fragilisées. Ce qui se passe dans les Laurentides ne fait pas exception. Partout au Québec les professionnelles en soins travaillent d’arrache-pied pour contenir une pandémie. Ni l’épuisement ni le manque de matériel de protection ne les ont empêchées de prodiguer des soins, mais à quel prix ? Aujourd’hui, nous interpellons la ministre Marguerite Blais : prodiguer des soins de qualité à la population passe inévitablement par la réduction de la charge de travail, l’implantation de ratios professionnelles en soins/patient-e-s, notamment en CHSLD, et la mise en place d’équipes de travail stable et complète. Son gouvernement doit impérativement investir de façon significative dans les conditions de travail des professionnelles en soins »

Nancy Bédard, présidente de la FIQ

Outre l’enjeu des ratios, les professionnelles en soins des Laurentides se voient imposer des heures supplémentaires de travail obligatoires et n’en peuvent plus.

« L’employeur fait de la gestion par arrêtés ministériels. Que ce soit par l’imposition d’horaire de 12 heures ou du temps complet obligatoire. Qu’adviendra-t-il des soins offerts à la population lorsque les professionnelles en soins seront encore plus nombreuses en invalidité pour épuisement ? On en demande toujours plus, mais la limite est atteinte et la doit nous entendre ! »

Julie Daignault, présidente du FIQ-SPSL.

À propos du FIQ – SPSL

Le Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ – SPSL) représente plus de 4 300 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires soit l’ensemble des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes du CISSS des Laurentides.

Le FIQ – SPSL est affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ

Album photos disponible ici