Négociation nationale 2020

Négociation des conditions de travail des professionnelles en soins: le gouvernement a cinq jours pour éviter le soulèvement des professionnelles en soins

Négociation des conditions de travail des professionnelles en soins: le gouvernement a cinq jours pour éviter le soulèvement des professionnelles en soins

Réunies virtuellement en Conseil national, les déléguées de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ et celles de la FIQ | Secteur privé ont pris connaissance de l’avancée des travaux à la table de négociation pour le renouvellement de la convention collective des 76 000 membres qu’elles représentent. « Le rapport d’étape présenté aux représentantes syndicales de la province a reçu un accueil plus que glacial. Nous retournons à la table de négociation, mais déjà, nous avons un rendez-vous avec nos déléguées le 13 octobre prochain. D’ici là, il faudra que le gouvernement acquiesce à certaines de nos demandes importantes et essentielles pour nos membres, car dans le cas contraire, ce sont des moyens d’action et de visibilité drastiques que les professionnelles en soins mettront à exécution. Le gouvernement doit entendre le message : il a cinq jours pour éviter le soulèvement des infirmières, des infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques de la province », de déclarer Nancy Bédard, présidente de la FIQ.

Des gains significatifs, rien de moins!

Alors que les travaux à la table de négociation se déroulent depuis des mois, aucune proposition concrète qui changerait significativement les conditions de travail et d’exercice n’est offerte aux professionnelles en soins. « Nous ne sommes plus à l’étape des ouvertures ici et là. La patience a ses limites. Les professionnelles en soins en ont assez! Elles ne veulent plus subir les mauvais choix du passé, mais surtout, elles ne peuvent plus accepter l’absence de mesures de la part d’un gouvernement qui répète jour après jour qu’elles sont importantes. La reconnaissance par les mots, elles la reçoivent quotidiennement des patient-e-s et de leurs familles. Ce qu’elles attendent du gouvernement, ce sont les conditions de travail qu’elles méritent depuis trop longtemps. Le contexte de la pandémie et le traitement que le gouvernement leur a réservé avec les nombreux arrêtés ministériels ont simplement ajouté de l’huile sur le feu de leur colère. Nous sommes à un point de rupture et le gouvernement doit bien le comprendre », de conclure madame Bédard.