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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

« Pourquoi ne pas investir le surplus dans la santé et l’éducation? » — Lina Bonamie, présidente de la FIQ.

Montréal, le 20 mars 2007  –  La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec — FIQ est étonnée de l’annonce de Jean Charest soit celle de transformer le surplus de 700 millions de dollars en baisse d’impôts. « Pourquoi ne pas investir le surplus dans le réseau de la santé ou celui de l’éducation? », questionne Lina Bonamie, présidente de la FIQ. En effet, la Fédération ne s’explique pas le choix fait par le gouvernement libéral. « La seule explication trouvée à cette annonce est celle du contexte électoral et que monsieur Charest veut séduire certains électeurs », poursuit la présidente.

La Fédération aurait préféré que monsieur Charest annonce qu’il allait utiliser cette somme d’argent afin d’investir en santé et en éducation. « Le gouvernement nous dit que sa priorité est la santé. Le réseau public va mal et il veut privatiser de plus en plus pour pallier aux problèmes. Pourquoi donc ne pas injecter cet argent dans le réseau public? De plus, monsieur Charest a déjà annoncé qu’il désirait dégeler les frais de scolarité. Comment peut-il alors faire un tel affront aux étudiants? », poursuit madame Bonamie.

La FIQ déplore la manipulation politique de monsieur Charest. « Les impôts payés par les contribuables permettent de se doter de services profitant à toute la population, et ce, que l’on soit riche ou pauvre. Ce sont des choix collectifs et il est essentiel de les protéger. Alors, est-ce que la baisse d’impôt est plus importante que la protection et l’amélioration des services? Poser la question, c’est un peu y répondre », de conclure la présidente.

Profil de la FIQ

Le 1er décembre 2006, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) a adopté un nouveau nom soit, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec —  FIQ. La FIQ représente 57 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires.