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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Plan québécois des infrastructures – Pourquoi faut-il une loi pour assurer une bonne gestion?

Montréal, le 11 octobre 2007  —  Le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) tient à réagir à l’annonce gouvernementale concernant le plan québécois des infrastructures déposé ce matin par le premier ministre, Jean Charest et la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget. « Nous sommes surpris de constater qu’il faut une loi pour s’assurer de la bonne gestion des finances publiques alors que nous croyons que nos gouvernements sont élus pour le faire. A quoi sert le travail des parlementaires et de l’exécutif? », ont questionné les porte-parole des cinq organisations syndicales de la CSQ, FIQ, SFPQ, APTS et SPGQ regroupées au sein du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) et représentant 300 000 membres.

Pour les représentantes et les représentants syndicaux, l’annonce d’aujourd’hui est une opération de relations publiques qui vise à rappeler ce que nous savions déjà, c’est-à-dire qu’il y aura des sommes d’argent dévolues pour remettre en état les retards d’entretien de nos infrastructures.

De plus, les organisations syndicales sont inquiètes des volontés de privatisation accrues démontrées par le gouvernement libéral depuis son arrivée dans plusieurs secteurs de l’activité gouvernementale, dont celui des infrastructures. Elles rappellent la nécessité d’avoir une reddition de comptes publique pour s’assurer que les sommes soient dépensées à bon escient et qu’elles ne servent pas à faire gonfler les poches des petits amis du régime.

Profil du SISP

Le SISP regroupe 300 000 membres issus de cinq organisations syndicales (CSQ, FIQ, SFPQ, APTS et SPGQ), dont près de 245 000 proviennent des secteurs public, parapublic et péripublic. Le SFPQ représente 43 000 membres, dont 40 000 sont issus de la fonction publique québécoise. La FIQ regroupe 57 000 membres du secteur de la santé. La CSQ représente près de 155 000 membres, dont près de 100 000 oeuvrent au sein des secteurs de l’éducation et de la santé. Quant au SPGQ, il regroupe près de 19 000 personnes de la fonction publique, des sociétés d’Etat, des réseaux de l’éducation et de la santé du Québec. Pour sa part, l’APTS représente 26 000 travailleuses et travailleurs occupant des postes professionnels ou techniques au sein du réseau public de la santé et des services sociaux.