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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Délégation FIQ à la Commission de la Condition de la femme de l’ONU

Délégation FIQ à la Commission de la Condition de la femme de l'ONU
Michèle Boisclair, 1re vice-présidente, responsable du secteur Condition féminine, Martine Éloy et Florence Thomas, conseillères au secteur Condition féminine, Régine Laurent, présidente

New York, 1er mars 2010 — La séance d’ouverture de la 54e session de la Commission de la femme de l’ONU s’est amorcée avec une description évasive des objectifs de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, document ratifié en 1995. Il faut rappeler que la déclaration de Beijing visait à donner plus de pouvoir aux femmes et à éliminer tous les obstacles qui les empêchent de jouer un rôle actif dans l’atteinte de l’égalité et dans la prise de décisions sur les plans économique, social, culturel et politique. La déclaration avait également comme objectif de lutter contre la pauvreté et de combattre toutes les formes de discrimination et de violence que les femmes subissent, qu’elles soient physiques, systémiques ou économiques.

Quinze années plus tard, les représentantes de la Commission ont déclaré avec plus de ferveur que les hommes représentants qu’il était temps de « passer de la parole aux actes ». Que ce soit pour l’atteinte de l’égalité, l’empowerment (l’autonomisation) des femmes, l’élimination des discriminations, il faut encore faire des efforts, car rien n’est gagné.

Fait stupéfiant cette année : les organisations non gouvernementales (ONG) dont les syndicats, qui étaient conviés aux débats lors des sessions précédentes, ne peuvent plus à présent prendre part aux décisions et n’ont donc plus la possibilité d’influencer le contenu final. Cette fois, les dés sont pipés. Il s’agit d’un évident recul démocratique inacceptable au sein de l’ONU.

Durant son séjour, la délégation de la FIQ entend travailler à une plus grande solidarité et créer un rapprochement à court terme entre les organisations syndicales et les ONG.