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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Les déléguées de la FIQ adoptent à l’unanimité les actions des prochaines semaines

Montréal, le 18 mars 2010  –  
Réunies en Conseil fédéral à Saint-Hyacinthe les 15, 16 et 17 mars, les déléguées de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ ont fait le point sur plusieurs dossiers, dont celui de la négociation. « À la lumière du rapport désastreux des travaux à la table de négociation sectorielle, les déléguées de la Fédération ont voté à l’unanimité les actions des prochaines semaines. Ainsi, elles réclament au gouvernement une intensification du processus de négociation d’ici le 31 mars 2010, date butoir prévue au cadre stratégique, afin d’en arriver à une entente négociée. Par ailleurs, elles ont mandaté le comité de négociation de la Fédération pour le déclenchement du processus de médiation au moment jugé opportun et finalement, un conseil fédéral extraordinaire aura lieu les 29 et 30 mars prochains afin d’adopter la politique des services essentiels », de déclarer Régine Laurent, présidente de la FIQ.

Négocier nuit et jour si cela est nécessaire

À 14 jours de la date butoir du 31 mars, la Fédération est d’avis qu’il est encore possible d’en arriver à une entente négociée, mais pour y arriver, il est impératif d’intensifier la négociation. « Si le gouvernement veut toujours un règlement d’ici le 31 mars et s’il veut vraiment s’attaquer aux problèmes de pénuries des professionnelles en soins, il faudra plus que quelques jours à la table sectorielle de négociation où, de surcroît, les représentants du gouvernement semblent vouloir “faire du temps”. Notre comité de négociation est prêt à négocier nuit et jour si cela est nécessaire. Cependant, il faudra que la partie patronale ait en main des mandats clairs de négocier et il est impératif que les tentatives de récupération dans les conditions de travail des membres arrêtent », de poursuivre madame Laurent

Médiation et politique des services essentiels

Dans le contexte actuel, les déléguées souhaitent envisager dès maintenant la suite des choses. Dans cette optique, le comité de négociation a été mandaté pour enclencher le processus de médiation au moment jugé opportun. « Les membres n’accepteront pas de poursuivre une négociation où la partie patronale accuse une fin de non-recevoir sur l’ensemble des demandes qu’elles ont déposées au gouvernement en octobre dernier. Les professionnelles en soins ne peuvent plus continuer à exercer dans les conditions de travail actuelles. Il en va de leur propre santé tout comme il en va de la survie du système de santé public », de souligner la présidente.

Toujours dans le but d’être prêtes pour les prochains mois, les déléguées ont voté unanimement la tenue d’un conseil fédéral extraordinaire les 29 et 30 mars prochains afin d’adopter la politique des services essentiels. « Personne ne souhaite mettre en place des moyens de pression lourds, mais mieux vaut se préparer dès maintenant à toutes les éventualités et c’est dans un cadre légal que nous souhaitons le faire », de conclure madame Laurent.

À propos de la FIQ

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente 58 000 membres soit, la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.