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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Devant le laxisme de l’employeur, les professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires haussent le ton

Montréal, le 9 février 2012  —  La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ et le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’Institut de cardiologie de Montréal ont organisé aujourd’hui un rassemblement devant l’Institut de cardiologie de Montréal afin de manifester leur indignation en regard de l’employeur qui n’a toujours pas versé aux professionnelles en soins la rétroactivité relative aux nouvelles dispositions prévues dans la convention collective, entrée en vigueur il y a bientôt un an.

La situation perdure depuis des mois. À plusieurs reprises, la direction de l’établissement a affirmé qu’elle procèderait au versement de la rétroactivité des primes, pour se rétracter par la suite, affirmant que le paiement se ferait le mois suivant et ainsi de suite. La date pour le paiement de la rétroactivité relative à la reconnaissance du chevauchement est maintenant repoussée, pour une troisième fois, au 24 février et, celle pour les primes majorées, au début avril.

Devant ces multiples affirmations de la part de l’employeur et ces interminables délais, Christine Roy, présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’Institut de cardiologie de Montréal, a beaucoup de difficulté à croire que les dates ne seront pas repoussées une fois de plus. « Les professionnelles en soins sont extrêmement mécontentes et l’attitude de la direction ne contribue certainement pas à apaiser leur colère et leur exaspération. Depuis des mois maintenant, on les prive de montants auxquels elles ont droit sous prétexte que la mise en place de la structure informatique fait partie d’un long processus. Permettez-moi de douter de l’efficacité de la direction qui semble manquer de considération envers ses employé-e-s, préférant sombrer dans un profond laxisme », de déclarer madame Roy.

La FIQ, de son côté, est intervenue dans quelques dossiers similaires et l’Institut de cardiologie de Montréal demeure à ce jour le seul établissement à ne pas s’être conformé au respect de la convention collective, et ce, malgré plusieurs démarches effectuées auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux et l’envoi d’une lettre à la direction de l’établissement l’avisant que la situation doit se rétablir rapidement.

« Malgré des actions concrètes entreprises par la Fédération depuis novembre dernier, la situation demeure inchangée. En plus d’être interminables, les délais imposés par la direction de l’établissement sont totalement insensés et irrationnels. Il est temps que les professionnelles en soins qui, jour à jour, s’évertuent à offrir à leurs patient-e-s les meilleurs soins possible, bénéficient enfin des sommes auxquelles elles ont droit, qui leur appartiennent! Force est de constater que l’employeur fait preuve de mauvaise foi et d’une négligence déplorable », de s’exclamer Linda Bouchard, vice-présidente de la FIQ.

À propos de la FIQ

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente près de 60 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.