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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Pour la FIQ, il est grand temps que le gouvernement du Québec se dote d’un régime d’assurance médicaments public et universel

Montréal, le 12 juin  2012 – La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ salue  le dépôt du projet de loi de Québec solidaire proposant la création de  Pharma-Québec et exhorte le gouvernement du Québec à permettre son étude. « Il  est grand temps que le Québec se penche sur la création d’un régime d’assurance  médicaments public et universel. Les couts des médicaments croissent de manière  exponentielle et sont responsables d’une grande partie de l’augmentation des  dépenses totales en santé. Le régime mixte actuel coute cher à l’État, ne garantit  pas un accès équitable aux médicaments et, disons-le, il profite davantage aux  coffres des compagnies pharmaceutiques qu’à la population québécoise », de  dire Régine Laurent, présidente de la FIQ.

Mettre fin à la dépendance

La Fédération prendra le temps d’analyser l’ensemble de la  proposition de Québec solidaire quant à la création de Pharma-Québec, mais pour  la FIQ les objectifs de la démarche sont louables. « Alors que le  gouvernement du Québec de Jean Charest a imposé la taxe santé à toute la  population en justifiant sa décision par le manque d’argent pour financer le  réseau de la santé, les compagnies pharmaceutiques engrangent des profits  mirobolants. Ainsi, le gouvernement dit non à des millions de dollars chaque  année alors que cet argent pourrait être investi dans les services de santé »,  de poursuivre la présidente.

En plus du volet pécuniaire, la Fédération est d’avis que la  dépendance du réseau de la santé aux compagnies pharmaceutiques est extrêmement  inquiétante. « Les problèmes reliés à la pénurie de médicaments  injectables chez Sandoz Canada doivent servir de leçon. Il y a tout lieu  d’envisager une nouvelle politique d’achat de médicaments où l’État se doterait  d’une instance publique responsable de gérer les dépenses dans le meilleur  intérêt de la population. Les médicaments constituent une partie intégrante du  système de santé québécois au même titre que les services hospitaliers et  médicaux. Le gouvernement du Québec doit reconnaitre que le système actuel n’est  plus approprié et qu’il faut changer les règles afin de rééquilibrer le rapport  de force quant à la puissante industrie pharmaceutique », de conclure  madame Laurent.

À propos de la  FIQ

La Fédération  interprofessionnelle de la santé du Québec — FIQ représente 60 000  membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et  cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.