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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ lance la ligne 1 844 FIQ-AIDE et demande l’aide de la population pour rapporter les situations inacceptables dans le réseau de la santé

La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, Régine Laurent, a annoncé aujourd’hui le lancement de la ligne 1 844 FIQ-AIDE et a demandé l’aide de la population québécoise pour rapporter les situations inacceptables dans le réseau de la santé. « On est rendu là. Par son obsession à vouloir accepter l’inacceptable, le gouvernement nous force à utiliser ce moyen. Parce qu’il s’entête à ne vouloir rien voir, nous demandons à la population de nous aider pour lui faire la démonstration que, chaque jour, il y a des situations dans le réseau de la santé qui mettent en péril la qualité et la sécurité des soins », a déclaré Régine Laurent.

La ligne téléphonique 1 844 FIQ-AIDE, qui est en service dès maintenant, est sans frais et les personnes qui y rapporteront des situations pourront le faire en toute confidentialité. Elle sera opérationnelle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et ce, pour les trois prochaines semaines. Il sera également possible de communiquer avec la FIQ par courriel à l’adresse casuffit@fiqsante.qc.ca ou via le site Internet au www.fiq-aide.info. Pour inviter les Québécoises et les Québécois à se faire entendre, la FIQ sera présente grâce à des publicités aux quatre coins du Québec, à la radio, dans les journaux, sur des autobus, sur des panneaux routiers et sur le Web.

« Ça fait longtemps que nous le disons au ministre de la Santé et au premier ministre qu’il y a des situations qui mettent en danger les patients et les professionnelles en soins. Mais, malheureusement, Gaétan Barrette et Philippe Couillard sont insensibles et vivent dans une tour d’ivoire. Ils ne se préoccupent que des structures et des salaires de leurs amis médecins. Nous leur avons à maintes reprises proposé des solutions, mais ils ont toujours fait la sourde oreille. On a refait l’exercice de leur suggérer des solutions dans le cadre des négociations, mais nous sommes toujours sans réponse des représentants du ministère de la Santé. Ce gouvernement doit cesser de faire preuve d’insensibilité. Ils doivent se préoccuper des patients et des professionnelles en soins », a poursuivi Régine Laurent.

« On aurait aimé ne pas avoir l’obligation de se rendre là. Mais avec le climat de peur et d’Omerta qui sévit dans le réseau de la santé, nous avons l’intime conviction qu’il en va de notre responsabilité pour protéger les patients et les professionnelles en soins. Presqu’à toutes les fois où nos membres ont eu le courage de dénoncer des situations inacceptables, elles ont subi des représailles, parfois allant jusqu’au congédiement, de la part des gestionnaires des établissements. Tout cela doit changer et la population peut nous aider à le faire comprendre au gouvernement », a conclu Régine Laurent.