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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Rapport du Commissaire à la santé et au bien-être – L’échec des réformes libérales

Gatineau, le 2 juin 2016 – « Contrairement à ce que nous dit le ministre Barrette, rien ne va plus dans notre réseau de santé. Les multiples réformes du gouvernement libéral sont un échec. Le ministre doit cesser de faire l’autruche et arrêter de détruire notre système de santé », a déclaré la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, Régine Laurent, en réaction au dépôt du dernier rapport du Commissaire à la santé et au bien-être.

« On a besoin d’un ministre de la Santé qui se préoccupe des patients, de la qualité et de l’accessibilité aux soins. Nous avons besoin d’un ministre de la Santé qui accepte les critiques et les solutions qui lui sont proposées. Le premier ministre doit faire face à ses responsabilités et ordonner des changements d’orientations à son ministre », a ajouté Régine Laurent.

Le rapport du Commissaire à la santé et au bien-être est dévastateur. Selon lui, les urgences du Québec sont les pires en occident et les supercliniques créées par le ministre Barrette n’y changeront rien.

« Le Commissaire nous fait la preuve aujourd’hui que nous avons besoin d’une institution pour évaluer de façon indépendante la performance du réseau de la santé. Au lieu de ça, le ministre préfère abolir le Commissaire à la santé parce qu’il n’accepte pas qu’on remette en question ses réformes et ses décisions », a poursuivi la présidente de la FIQ.

« Nous demandons au premier ministre d’empêcher l’abolition du Commissaire à la santé. Les enjeux sont trop grands pour laisser toute la place au seul ministre de la Santé. L’évaluation et les enquêtes indépendantes sur notre réseau de la santé doivent se poursuivre et aboutir, particulièrement sur la rémunération des médecins », a conclu Régine Laurent.   

À propos de la FIQ

La Fédération représente plus de 66 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires, soit la grande majorité des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques œuvrant dans les établissements publics québécois.