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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Une recherche confirme l’existence d’un régime de la peur dans les établissements de santé au Québec

Une recherche confirme l’existence d’un régime de la peur dans les établissements de santé au Québec

De passage au CSSS du Haut-Richelieu–Rouville (CISSS Montérégie centre) le 7 décembre dernier, Patrick Martin, professeur adjoint à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, a présenté aux membres de la FIQ les résultats d’une recherche qualitative réalisée auprès d’une quarantaine d’infirmières soignantes provenant de divers centres hospitaliers du Québec. Celle-ci révèle que la peur de représailles est « la principale raison pour laquelle les infirmières hésitent à parler, à s’exprimer, à dénoncer une situation inacceptable ».

On y apprend également que les infirmières qui ont participé à la recherche font référence à « diverses formes de harcèlement, de violence, de confrontation, d’intimidation ou de menaces, de pertes de privilège, d’ostracisme, d’exclusion d’un groupe par discrimination et d’abandon de la part des collègues ».

Cette situation fait écho au bilan que la FIQ dressait de sa ligne téléphonique 1 844 FIQ-AIDE, il y a un peu plus d’un an. Celle-ci mettait en lumière l’existence d’une « crainte dans la population de dénoncer les situations qu’ils jugent inacceptables par peur de représailles pour eux ou leurs parents. »

Pour en savoir plus sur la recherche de monsieur Martin.