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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Innover, faire preuve d’imagination, gagner dans l’intérêt de nos membres.

Innover, faire preuve d’imagination, gagner dans l’intérêt de nos membres.

L’intérêt des membres, c’est toujours ce qui prime pour une organisation syndicale. Quant aux moyens d’y parvenir, à chacun son style, à chacun son analyse. Depuis plusieurs années, nous avons défini notre style syndical à la FIQ. Nous avons constaté que rester uniquement dans la critique ne nous satisfaisait plus, que ça ne répondait plus aux aspirations des professionnelles en soins. Nous avons mis de l’avant un syndicalisme de propositions pour nous, pour les patient-e-s.

Nous savons que, face au gouvernement, c’est le rapport de force qui compte. Et un bon rapport de force, ça se gagne et ça se travaille. Avoir un bon rapport de force, c’est quoi? C’est d’abord avoir l’appui et le soutien de ses propres membres. Mais, c’est aussi avoir le soutien et l’appui de la population.
Pas d’appui de la population, pas d’impact sur le gouvernement.

C’est dans cette optique que nous avons élaboré nos stratégies de communications et d’actions des dernières années, particulièrement pendant les dernières négociations nationales.

Nous l’avons fait sous deux axes. D’abord, on a misé sur notre plus grande force : nos membres. Nous avons valorisé le travail des professionnelles en soins qui œuvrent quotidiennement pour le bien des patient-e-s. Ensuite, nous avons décidé de cibler les élu-e-s et les dirigeant-e-s dans nos moyens d’action. Pensons à notre ligne 1-844-FIQ-AIDE, au blocage des limousines des ministres les forçant à rester confiné-e-s dans une salle du Parlement pendant une heure, etc. Tous les sondages démontraient que la population nous appuyait. Cibler les élu-e-s, éviter de causer des désagréments à la population.

Il faut être de notre temps. Tout comme les mœurs, les moyens d’action évoluent, il faut de l’imagination. Des moyens d’action que l’on pouvait faire il y a 20 ans et qui étaient acceptés par la population peuvent l’être plus difficilement aujourd’hui.

Quand la perception dégagée est celle d’une population prise en otage, le gouvernement sourit parce que ça sert ses intérêts et dessert ceux de nos membres. Le droit de manifester et le droit de grève sont légitimes et sont reconnus par les chartes. Dans l’exercice de ceux-ci, ce qui compte c’est le jugement. Leur utilisation doit servir les membres que nous représentons. Dans plusieurs secteurs, le droit de grève est limité et dans certains cas inexistant.
Dans le secteur de la santé, les dispositions relatives aux services essentiels font en sorte que notre droit de grève est réduit à une peau de chagrin. Devant cette situation, il faut être ratoureuse pour se faire entendre. C’est ce que nous faisons.

Nous ne sommes pas les seules à considérer que les dispositions du Code du travail font en sorte que notre droit de grève est quasi inexistant. La plupart des syndicats le reconnaissent.

Lors de la dernière négociation, nous avons fait plusieurs gains pour nos membres. Avec nos moyens d’action et nos stratégies de communication, nous nous sommes donné un rapport de force enviable face au gouvernement. C’est, entre autres, pour ça que nous avons réussi à faire des gains pour les professionnelles en soins.

Aujourd’hui, il faut continuer d’innover. Il faut continuer de faire preuve d’imagination. Tout ça pour le bien des professionnelles en soins et des patient-e-s.