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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La CNESST refuse d’intervenir

La CNESST refuse d’intervenir

Dans le cadre de son plan d’action visant à mettre fin au temps supplémentaire obligatoire (TSO) comme mode de gestion, la FIQ et la FIQP ont fait parvenir la semaine dernière une demande d’intervention à la CNESST. Dans leur missive, les Fédérations soulignaient avec justesse que la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) a pour objet l’élimination à la source même des dangers pour la santé des travailleur-euse-s. Ainsi, la loi impose notamment aux employeurs d’adopter des méthodes d’organisation du travail qui respectent la santé et la sécurité des travailleur-euse-s de la santé. Évidemment, pour les Fédérations, il ne fait aucun doute que l’utilisation du TSO est hautement nocive pour les professionnelles en soins, que cet outil de gestion est en complète opposition avec l’esprit de la loi et que la CNESST était tout indiquée pour agir auprès des employeurs fautifs.

C’est dans ce contexte précis que la FIQ et la FIQP demandaient à la CNESST d’intervenir par son service de prévention-inspection afin d’identifier les pratiques des employeurs qui portent atteinte à la santé et à la sécurité des professionnelles en soins et d’imposer, le cas échéant, des correctifs.

C’est avec déception que les Fédérations ont pris acte de la réponse de la CNESST qui refuse d’intervenir comme elles le demandaient. C’est pourtant un secret de Polichinelle que le TSO est un mode de gestion qui porte atteinte à l’intégrité physique et psychologique des professionnelles en soins. Malheureusement, même si la CNESST est sensible à la nécessité de d’éliminer les dangers à la source pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique et psychique des travailleur-euse-s, elle n’a pas l’intention, à court terme, de poser des gestes supplémentaires afin d’aider les professionnelles en soins à se libérer de cette violence organisationnelle qu’est le TSO.

Malgré cette réponse insatisfaisante, si d’une façon ou d’une autre, vous sentez que votre sécurité physique ou psychologique est en danger, n’hésitez pas à aller voir vos représentantes syndicales!