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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Vote des 80 000 membres de la FIQ : les professionnelles en soins commenceront la grève les 8 et 9 novembre

Vote des 80 000 membres de la FIQ : les professionnelles en soins commenceront la grève les 8 et 9 novembre

Au terme d’une consultation référendaire, les 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques ont voté à 95 % en faveur de la grève, pouvant aller d’une journée de grève jusqu’à la grève générale illimitée.

Les professionnelles en soins débuteront la grève les 8 et 9 novembre prochains.

« C’est un mandat fort pour dire au gouvernement que les propositions qu’on reçoit à la table de négociation sont inacceptables. Déjà que nos conditions de travail sont très difficiles, ce que François Legault veut faire c’est les dégrader encore plus en nous traitant comme des pions interchangeables. Il n’a aucun respect pour notre jugement professionnel ou notre vie personnelle. Que les gestionnaires d’établissement se préparent : la grève s’en vient », affirme Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ.

Services essentiels

Bien que la grève puisse perturber les activités du réseau de la santé, il est important de garder à l’esprit que ce moyen de pression ultime est encadré par les services essentiels. Les professionnelles en soins ont à cœur la santé des patient-e-s. Leur objectif est de mettre la pression sur l’employeur, pas sur les patient-e-s. Les Québécoises et les Québécois peuvent compter sur le professionnalisme des professionnelles en soins du réseau de la santé.

Finie l’époque où on pouvait compter sur la « vocation »

La Fédération tient à rappeler que ses membres sont très majoritairement des femmes qui ont une expertise à offrir des soins. Pendant trop longtemps, le gouvernement se fiait sur l’abnégation des professionnelles en soins pour faire fonctionner un réseau public sans les ressources nécessaires.

« C’est fini l’époque où on pouvait imposer aux professionnelles en soins des conditions que d’autres travailleurs, des hommes, refuseraient. On veut être payées à notre juste valeur, à la hauteur de notre expertise », conclut Julie Bouchard.