Syndicat nordique des infirmières et infirmiers de la Baie d'Hudson (FIQ)

Dénonciation de la situation des professionnelles en soins du Nunavik côte de La Baie d’Hudson

Ensemble, dénonçons la situation inacceptable des professionnelles en soins du Nunavik. Signez la pétition ci-jointe.

Monsieur Christian Dubé
Ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec

Dénonciation de la situation des professionnelles en soins du Nunavik côte de La Baie d’Hudson

Par la présente, nous dénonçons les nombreuses irrégularités qui mettent en danger l’intégrité de la pratique infirmière par l’administration actuelle du Centre de Santé Inuulitsivik (CSI) et demandons au ministre de la Santé du Québec, monsieur Christian Dubé d’intervenir immédiatement.

Nous constatons que le climat toxique et malsain qui sévit au Centre de Santé Inuulitsivik, entre le personnel infirmier et l’employeur entrave gravement l’intégrité de la pratique des professionnelles en soins ainsi que la sécurité des communautés inuites.

De plus, nous, les professionnelles en soins appelons à des actions concrètes qui mettront fin aux comportements problématiques.

Nous sommons l’employeur de faire cesser tous les irritants de gestion néfastes afin de permettre la mise en place de mesures structurantes d’attraction et surtout de rétention.

Pour le Syndicat nordique des infirmières et infirmiers de la baie d’Hudson (SNIIBH) et ses membres, il apparaît clairement que la direction du CSI a manqué à plusieurs de ses obligations patronales envers son personnel, ce qui a grandement contribué à l’exode des infirmières et infirmiers vers d’autres milieux de travail. Les méthodes de gestion irrespectueuses, cavalières et sans considération pour ses employé-e-s par la direction actuelle du CSI en sont la cause. Le SNIIBH n’excuse pas ce mode de gestion malsain sous le prétexte de contexte nordique, de crise sanitaire ou encore de la crise de main‑d’œuvre infirmière. Ces méthodes sévissaient déjà avant que les contextes externes ne s’y additionnent.

La direction actuelle du CSI fait preuve de violence administrative envers ses employé-e-s et cela doit cesser. Le lien de confiance employé-e-s/employeur est esquinté et pour le bien de tous, la direction du CSI doit faire amende honorable et rétablir le climat de respect et de confiance qu’il doit à ses employé-e-s.

En ce sens, nous les professionnels en soins demandons:

  1. Des excuses publiques et sans détours de la part de la direction générale concernant son manquement à ses obligations patronales ainsi que de son manque de respect et de considération envers ses employé-e-s.
  2. Qu’un corridor de communication immuable soit mis en place entre la direction et le SNIIBH afin de faciliter toutes les communications de part et d’autre.
  3. Que la direction du CSI s’engage à répondre aux communications du SNIIBH dans un délai raisonnable.
  4. Que la direction du CSI s’engage à collaborer avec le SNIIBH lorsqu’une décision ou une nouvelle directive entraînent des répercussions sur les salarié-e-s.
  5. Que la directrice générale par intérim soit destituée de ses fonctions, et ce, de manière permanente.
  6. Que la direction du CSI s’engage à résoudre tous les griefs datant de plus d’un an d’ici la fin de 2022.
  7. Que le CSI s’engage à la résolution des futurs griefs dans des délais appropriés. Cela sous‑entend plus de souplesse de la part de l’employeur quand il est question d’interpréter les zones grises de la convention collective dans le but de favoriser le confort des employé-e-s.

Nous soussigné-e-s, demandons au ministre Christian Dubé d’agir immédiatement pour qu’il soit enfin possible pour le SNIIBH et ses membres de travailler de concert avec l’employeur pour rebâtir la réputation de cette organisation qui nous est chère, le CSI.

c.c. Denis Lamothe, Député d’Ungava
Minnie Grey, Secrétaire, Directrice générale de la RRSSSN, DG Régie régionale

Nom



Mr. Christian Dubé

Minister of Health and Social Services of Québec

Denunciation of the Nunavik healthcare professionals’ situation on the Hudson Bay coast

We hereby denounce the numerous irregularities that endanger the integrity of nursing practice by the current administration of the Inuulitsivik Health Centre (CSI) and ask the Québec Minister of Health, Mr. Christian Dubé, to intervene immediately.

We note that the toxic and unhealthy climate that prevails at the Inuulitsivik Health Centre, between the nursing staff and the employer seriously hinders the integrity of the healthcare professionals’ practice as well as the safety of the Inuit communities.

Furthermore, we, the healthcare professionals are calling for concrete actions that will put en end to problematic behaviours.

We call upon the employer to put an end to all harmful management practices to allow for the implementation of structural measures on attraction and, above all, retention.

It is clear for the Syndicat nordique des infirmières et infirmiers de la baie d’Hudson (SNIIBH) and its members, that the CSI management has failed to meet many of its employer obligations to its staff, which has greatly contributed to the exodus of nurses to other workplaces. The disrespectful, cavalier and inconsiderate management methods of the current CSI management are the cause. The SNIIBH does not excuse this unhealthy management style under the pretext of a northern context, a health crisis or a nursing shortage. These methods were already used before the external contexts were added.

The current CSI management is administratively abusive to its employees, and this must stop. The employee/employer relationship of trust has been eroded and for the good of all, CSI management must make amends and restore the climate of respect and trust it owes its employees.

In this respect, we, healthcare professionals demand:

  1. A public and straightforward apology from the administration for its failure to meet its management obligations and for its lack of respect and consideration for its employees.
  2. That an unbroken communication corridor be established between management and the SNIIBH to facilitate all communications on both sides.
  3. That CSI management commit to responding to communications from the SNIIBH within a reasonable timeframe.
  4. That CSI management commit to cooperating with the SNIIBH when a decision or new directive has repercussions on employees.
  5. That the interim executive director be permanently removed from her position.
  6. That CSI management commit to settling all grievances older than one year by the end of 2022.
  7. That CSI management commit to settling future grievances within appropriate timeframes. This implies more flexibility on the part of the employer in interpreting the grey areas of the collective agreement to foster employee well-being.

We, the undersigned, call upon Minister Christian Dubé to take immediate action to ensure that it is finally possible for the SNIIBH and its members to work together with the employer to rebuild the reputation of our beloved organization, the CSI.

c.c. Denis Lamothe, MNA for Ungava
Minnie Grey, Secretary, Executive Director of the RRSSSN, ED Regional Board