Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l’Est

Des écarts importants à la table de négociation locale au CIUSSS de l’Estrie-CHUS

Des écarts importants à la table de négociation locale au CIUSSS de l’Estrie-CHUS

Le Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l’Est (SPSCE-FIQ) et ses membres ont manifesté aujourd’hui leur indignation face à des négociations qui n’aboutissent pas. Depuis plusieurs mois déjà, les représentants syndicaux et patronaux sont à la table de négociation, mais les résultats tardent à venir.

2018-09-19 - Manifestation dans les Cantons de l'Est

« Nous visons une entente négociée et non imposée », a expliqué Sophie Séguin, présidente du SPSCE-FIQ. « Beaucoup d’enjeux restent encore sur la table. Notre comité de négociation n’acceptera pas des conditions à rabais pour nos membres. On nous propose de prendre nos vacances d’été entre le 1er mai et le 15 octobre. C’est une période très longue qui représente un recul important pour nos membres. Ils veulent aussi qu’elles soient prêtes à se déplacer dans plusieurs réseaux locaux de services (RLS) en Estrie. Nous ne pourrons pas accepter de telles conditions pour nos membres; c’est ne pas respecter leur vie privée et leurs diverses obligations autres que le travail! », a-t-elle ajouté.

En vertu des Lois 10 et 30, les parties doivent s’entendre au plus tard le 30 septembre prochain. Dans le cas contraire, l’intervention d’un médiateur sera nécessaire. « Nous souhaitons conclure une entente négociée d’ici là », a dit madame Séguin. « Nous demandons des conditions de travail agréables pour nos membres pour qu’elles puissent prodiguer des soins de qualité et sécuritaires aux patients. L’employeur devrait également avoir la même préoccupation et montrer sa bonne volonté en négociant avec nous », a-t-elle renchéri.

« La campagne électorale bat son plein et les différents partis ne cessent de dire qu’il faut réduire la charge de travail et agir sur la détresse des professionnelles en soins. Il est donc inconcevable qu’un employeur comme celui-ci tente encore de faire des gains sur le dos de nos membres », a conclu Nancy Bédard, présidente de la FIQ.