Responsable politique
Marie-Claude Ouellet

Conseillères syndicales
Marc Thibault-Bellerose
Vanessa Bevilacqua
Brigitte Doyon
Suzanne Prévost

Membres du comité
Isabelle Bouchard (décembre 2016)/Jonathan Germain
Isabelle Boyer (décembre 2016)/Mathieu Lahaie
Francis Charbonneau
Claudiane Gélinas
Shany St-Amand

« Les jeunes sont la relève. Elles apportent de nouvelles idées, de la créativité et de nouvelles façons de faire. Elles se sentent souvent oubliées parmi les autres et elles vivent de l’isolement ».
– Citation d’une participante lors du réseau des jeunes de novembre 2015 pendant l’activité des idées catapultées

Le comité Jeunes a été fondé en 2001 et ses membres mettent tout en œuvre pour faire valoir l’opinion et les préoccupations des jeunes de la FIQ. Elles désirent également favoriser la mobilisation et le militantisme de la relève en santé. Pour ce faire, le comité rassemble, informe et rejoint les jeunes aux moyens de ses réseaux qui ont vu le jour en 2009, de son bulletin et de sa page Facebook.

Enjeux et priorités

Bouleversements causés par la réforme en santé

La vaste réforme du réseau de la santé et des services sociaux entreprise à l’automne 2014 par le ministre de la Santé, conjuguée à l’imposition de mesures d’austérité, ont influencé dès les premiers mois les activités du comité Jeunes. Dans les faits, les répercussions des compressions et les grands bouleversements de cette réforme ont été présents tout au long du mandat de l’actuel comité et ont un impact réel auprès des professionnelles en soins de trente ans et moins. Ils sont devenus par le fait même une priorité pour le comité Jeunes.

Place des jeunes au sein de la FIQ

En janvier 2015, lors d’un conseil fédéral extraordinaire traitant notamment des effets de la Loi 10 sur nos structures internes, le comité Jeunes s’est vu confier la responsabilité d’effectuer une analyse de la place des jeunes au sein de la FIQ. L’objectif de cette analyse est double : il s’agit de dresser le portrait de la place des jeunes professionnelles en soins de trente ans et moins à la FIQ et ensuite de sensibiliser l’organisation et la délégation à l’importance de faire une place aux jeunes militantes au sein des nouvelles structures locales et nationales. Le comité Jeunes a présenté le fruit de ses travaux au Conseil fédéral de juin 2016.

Les principaux constats qui se dégagent sont les suivants :

• Les jeunes professionnelles en soins de trente ans et moins sont peu présentes au sein des différents paliers de l’organisation, alors qu’elles représentaient près de 25 % des membres de la FIQ en 2016.
• Elles sont peu représentées au sein des comités exécutifs des syndicats affiliés à la FIQ et sont quasi absentes des différents comités fédéraux.
• Peu de syndicats ont un comité jeune au sein de leur établissement.

Faire appel au comité Jeunes fédéral pour supporter la mise en place d’un comité jeune au niveau local, inviter des conférenciers qui traitent de la réalité des jeunes lors des instances fédérales, dispenser une formation abrégée sur la vie syndicale aux participantes qui s’inscrivent au réseau pour une première fois et repenser la formule des assemblées générales locales ne sont qu’une partie des pistes de solution mises de l’avant par le comité Jeunes pour mieux faire entendre la voix des jeunes professionnelles en soins. Force est de constater qu’il y a encore beaucoup à faire pour que la relève prenne place aux différents paliers de notre organisation.

Importance des réseaux des jeunes

Les réseaux des jeunes sont un lieu de réseautage fort important. Ce lieu d’échanges est primordial, car il permet aux jeunes professionnelles en soins de se retrouver entre elles pour discuter d’enjeux syndicaux et sociaux qui les touchent. Au cours du dernier mandat, quatre réseaux ont eu lieu, chacun sous un grand thème lié à l’actualité et aux besoins exprimés par les jeunes professionnelles en soins. Fait à noter, lors de chaque réseau des jeunes, près de la moitié des participantes en sont à leurs premiers contacts avec la FIQ. Souvent, elles ne font pas partie de leur équipe locale. Il faut donc continuer à saisir cette opportunité pour établir le contact avec notre relève et alimenter leur désir de s’impliquer davantage et de devenir les leaders de demain.

Âge d’admissibilité

Le dernier enjeu sur lequel le comité Jeunes a travaillé est celui de l’âge requis pour être considérée « jeune » à la FIQ, la limite étant fixée à 30 ans depuis la création du comité. Selon l’analyse effectuée, les jeunes professionnelles en soins formaient en 2016 le quart des membres de la FIQ, mais sont peu présentes aux différents paliers de l’organisation. La loi 10 et son impact sur les structures syndicales (moins d’établissements de plus grande taille) constituent un obstacle supplémentaire. Le risque que le nombre de jeunes de trente ans et moins diminue au sein de ces nouvelles structures est bien réel. De plus, la variété des parcours de formation fait aussi en sorte que de nouvelles professionnelles débutent plus tardivement. C’est pour ces raisons que le comité Jeunes recommande au comité exécutif de la Fédération d’augmenter l’âge de la participation : 35 ans et moins au Réseau des Jeunes et 35 ans et moins au cours dess quatre années de leur mandat au comité Jeunes national. Le comité souhaite que les membres qui y sont élues demeurent représentatives des jeunes de 35 ans et moins ; la limite d’âge proposée permet que les membres n’y siègent pas pour une trop longue période après 35 ans. Cela ne s’applique pas au contexte du Réseau des jeunes, puisqu’il s’agit d’un évènement ponctuel. Le comité Jeunes est convaincu que malgré ce rehaussement d’âge, les plus jeunes professionnelles en soins sauront y trouver leur compte et prendre la place qui leur revient.

Actions

Faits saillants

Au cours des trois dernières années, le comité Jeunes a posé une série d’actions et a ainsi réussi à s’acquitter avec brio de son mandat, malgré une conjoncture externe nettement défavorable :

• Les membres du comité Jeunes se sont impliquées en participant à des activités où elles ont fait rayonner la FIQ et ses jeunes professionnelles en soins : dans le cadre d’une présentation lors du colloque du SIDIIEF, devant des étudiants de l’Université Laval ou encore lors de rencontres au sein des établissements de santé.
• Le comité a organisé quatre réseaux des jeunes portant sur l’austérité, la conciliation travail-famille-vie personnelle, le syndicalisme et l’environnement.
• Des dîners du réseau ont été organisés afin de multiplier les lieux pour faire entendre la voix des jeunes professionnelles en soins à la FIQ et aborder des thématiques particulières ailleurs que dans les réseaux.
• Le comité Jeunes a participé au Forum social mondial à Montréal et au Forum social des peuples à Ottawa. Ces rencontres alimentent la réflexion sur des enjeux globaux et sont l’occasion de côtoyer des personnes provenant de différents horizons.
• La participation aux réseaux des autres comités fédéraux de la FIQ permet aux membres du comité Jeunes d’avoir une vision globale des préoccupations et enjeux véhiculés dans l’ensemble de l’organisation.
• Finalement, le comité Jeunes est fier d’avoir pu présenter aux déléguées du Conseil fédéral en juin 2016, les fruits de ses travaux et analyses sur la place des jeunes à la FIQ. Le comité Jeunes est conscient qu’il s’agit d’une première étape ; pour que la voix des jeunes professionnelles en soins soit entendue à tous les paliers de l’organisation, il faudra que les membres du prochain comité poursuivent le travail bien amorcé.

Un regard vers demain

L’analyse des actions posées depuis 2014 nous permet de dresser un bilan fort positif de l’apport du comité Jeunes à la FIQ. Fortes de cette expérience, les membres du comité ont réfléchi à des perspectives d’avenir susceptibles de soutenir le prochain comité Jeunes dans son mandat. Le rapport sur la Place des jeunes à la FIQ a eu pour effet de mettre sur la table les constats et les solutions pour favoriser un plus grand rayonnement des personnes de 30 ans et moins dans notre organisation, en tenant compte du nombre de militantes et de l’espace accordé aux enjeux qui les concernent directement.

Plusieurs recommandations demeurent à opérationnaliser :

• La révision du Guide d’implantation des comités Jeunes
• La mise sur pied d’une formation « Introduction à la vie syndicale » abrégée destinée à être présentée la veille des réseaux pour les nouvelles militantes (en collaboration avec le service Éducation-Animation).
• Le renforcement des liens avec les autres comités permanents de la Fédération ; les enjeux « jeunes » sont transversaux et devraient pouvoir être discutés parallèlement aux questions de condition féminine, de santé et sécurité au travail et d’éducation-animation.
• Travailler de concert avec les exécutifs locaux et les comités jeunes locaux des établissements afin de favoriser un plus grand nombre de comités jeunes possibles et d’augmenter leur influence au sein de la Fédération.

Le comité a également identifié l’amélioration de la communication avec les membres comme chantier prioritaire pour l’avenir, avec comme objectifs :

• Accentuer la fréquence des communications avec les membres, (p. ex. par la page Facebook Jeunes).
• Augmenter la visibilité du comité auprès des déléguées (kiosque en instance ou évènements de réseautage).
• Donner plus d’ampleur à la diffusion des informations véhiculées dans les réseaux (retour formel des jeunes participantes devant leur syndicat ou rencontre de TRAC) pour faire rayonner les sujets qui touchent les jeunes dans l’ensemble de l’organisation.

L’un de ces sujets, l’« Environnement : Cessons de nous TERRE » a été toute une révélation lors du Réseau des jeunes du printemps 2017. En effet, ce fut une véritable onde de choc pour les jeunes professionnelles en soins de la Fédération lorsqu’elles ont établi les liens entre la détérioration de l’environnement, les changements climatiques et les effets majeurs sur la santé de la population. Ce Réseau aura permis d’affirmer que la FIQ a un rôle social et politique important à jouer en matière d’environnement, et qu’elle doit entreprendre des actions dès maintenant. Les membres du comité Jeunes sont conscientes de l’importance du dossier pour la FIQ et souhaitent ardemment continuer d’y contribuer.

En conclusion de ce rapport, le comité Jeunes souhaite souligner que toute la mécanique structurante est présente, au sein de la FIQ, pour soutenir le militantisme jeune. Il ne reste qu’à ajuster quelques pièces à l’engrenage pour réellement propulser les jeunes, leur vision, leurs causes et leurs priorités, à la hauteur de leurs aspirations !

Recommandations

Le comité Jeunes national a fait la réflexion sur l’âge d’admissibilité et tire les conclusions suivantes :

CONSIDÉRANT QUE :

• Selon les constats de l’analyse effectuée, notamment que les jeunes professionnelles en soins de la FIQ de moins de 30 ans représentaient près de 25 % des membres en 2016, mais que peu sont présentes aux différents paliers de l’organisation;
• La structure syndicale de la FIQ a été profondément transformée en 2016-2017 et que cela impose de nouveaux défis en termes de recrutement de jeunes militantes;
• Le fait d’augmenter l’âge d’admissibilité au comité Jeunes fédéral et au Réseau des jeunes est susceptible de favoriser l’atteinte des objectifs du mandat du comité Jeunes fédéral;
• Plusieurs syndicats affiliés à la FIQ ont déjà augmenté l’âge d’admissibilité aux comités jeunes locaux;
• Toutefois, le comité Jeunes souhaite que les membres du comité Jeunes national demeurent représentatives des jeunes de 35 ans et moins.

Que l’éligibilité aux postes du comité Jeunes national soit de 35 ans et moins, au cours des quatre années de leur mandat.

Que la participation au Réseau des jeunes soit élargie aux membres de 35 ans et moins.

Responsable politique
Line Lacocque

Conseillères syndicales
Lucie Girard
Sophie Guilbeault
Julie Martin
Ginette Raymond
Florence Thomas

Membres du comité
Claire Alarie (octobre 2016)/Amélie Barrette (février 2017)
Julie Daignault
Caroline Marie Flageol
Patricia Lajoie
Line Mercier
Nancy Moss (février 2015)/ Lucie Ménard (décembre 2016)/Caroline Rioux
Annie Pinard (septembre 2015)/Émilie Racine

La FIQ représente 90 % de femmes. Le comité veille à ce que la condition des femmes soit présente dans l’ensemble des dossiers et des interventions de la FIQ et s’en assure entre autres par des interventions aux instances. Il voit à ce que les dossiers en condition féminine se rapprochent de la réalité des professionnelles en soins que la FIQ représente. Il a un rôle d’information, de sensibilisation et de représentation. Il se doit par conséquent de connaître les préoccupations des militantes afin de mieux les refléter. Il souhaite que la question des femmes soit transversale et touche l’ensemble des secteurs/services et des comités.

Depuis le dernier congrès, cinq rencontres du Réseau des femmes se sont tenues, et les thèmes abordés ont été les suivants :

• Pour l’égalité et contre l’austérité (octobre 2014)
• Démocratie syndicale et influence des femmes à la FIQ (janvier 2015)
• Prendre son pouvoir : stratégie, solidarité, action (octobre 2015)
• Le Chœur des femmes (octobre 2016)
• Prendre sa place : des actions concrètes (avril 2017)

Pendant les instances, il y a eu huit dîners du Réseau des femmes, dont voici quelques thèmes :

• He for She, opération de ONU-FEMMES en vue d’impliquer les hommes dans l’égalité*
• Présentation de la mission du comité
• Questionnement sur les dîners mixtes
• Mythes entourant l’égalité entre les femmes et les hommes avec Pascale Navarro
• Réflexion sur la culture du viol*
• Pour un chantier sur la place des femmes à la FIQ
• Conciliation famille – travail – études et militance syndicale…
  (*dîners incluant les délégués masculins)

Les déléguées démontrent un grand intérêt pour les dîners du réseau notamment celui de décembre 2016 pour lequel il y a eu 175 inscriptions.

Évidemment, il faut ajouter la commémoration du 6 décembre aux conseils fédéraux :

• Distribution à la délégation d’un autocollant #NiviolenceNisilence #FIQSante (2014)
• Panel sur la nécessité pour les déléguées de prendre leur place comme femmes (2015)
• Appel des membres du comité, vêtues de noir, à s’unir contre la violence faite aux femmes et à signer une pétition en appui aux femmes autochtones de Val-d’Or dans leur revendication pour une commission d’enquête (2016)

Le féminisme est un mouvement de changement social et le comité est impliqué au sein de ce mouvement, de plusieurs façons :

L’Intersyndicale des femmes

Une fois par année, nous avons une rencontre de réflexion sur un thème avec tous les comités de condition féminine. Les syndicats qui en font partie sont l’APTS, la CSD, la CSQ, le SFPQ et le SPGQ. Cette année, ils ont célébré, ensemble, le 40e de l’Intersyndicale des femmes, sous le thème 40 ans de solidarité, 40 ans de luttes pour l’égalité.

Activités du 8 mars

En ce qui concerne les activités entourant le 8 mars, elles sont soulignées de différentes façons dans plusieurs établissements. Le comité élabore des outils FIQ qui accompagnent l’affiche et les autocollants préparés par le Collectif 8 mars. Pour les dernières années, les thèmes étaient :

• Des clés à la portée de toutes (2014)
• Femmes en marche pour l’égalité : solidaires contre l’Austérité (2015)
• Appel à toutes pour se faire entendre (2016)
  Dans le contexte du 8 mars 2016, le comité a participé à l’élaboration d’un questionnaire envoyé aux syndicats affiliés pour mettre en lumière les motifs pour lesquels il est important de se faire entendre comme femmes et dresser un portrait de ce qui pourrait encourager les membres à le faire davantage. Le taux de réponse a été impressionnant, en effet, 1 386 membres y ont participé. Le comité tient à souligner cette participation élevée et à remercier les membres ainsi que les militantes de leur collaboration.
• L’égalité sans limites (2017)

Fédération des femmes du Québec (FFQ)

Quant à la FFQ, deux membres du comité peuvent participer, à tour de rôle, à l’assemblée générale annuelle. Nous trouvons important de vous rappeler la mission de cet organisme. C’est une organisation féministe qui travaille au développement de l’autonomie des femmes et à la reconnaissance de l’ensemble de leur contribution à la société. Cependant, elle est dans une situation précaire compte tenu des coupes des gouvernements fédéral et provincial.

Marche mondiale des femmes

Le comité, accompagné de plusieurs militantes du Réseau des femmes, a participé à la Marche mondiale des femmes, mobilisation qui a eu lieu à Trois-Rivières, en octobre 2015 sous le thème Libérons nos corps, notre terre et nos territoires.

Sommet des femmes

Finalement, nous avons assisté au Sommet des femmes, qui s’est tenu en mars 2016. Plus de 1 000 femmes provenant de différents organismes et syndicats ont participé à cet évènement dont quelques militantes de la FIQ. L’objectif était de soulever l’enjeu de la présence des femmes dans les institutions politiques en exigeant des engagements concrets de la part des partis politiques. Plusieurs ateliers étaient offerts dont l’un concernait les femmes et l’entrepreneuriat. Une phrase de la conférencière a particulièrement marqué les membres du comité : « Là où les uns voient un risque, elles voient un potentiel humain ». Cette citation motive les membres du comité à continuer de s’impliquer.

Un dossier important pour le comité fut celui de la conciliation famille-travail-études. La plateforme, préparée par la Coalition, dont la FIQ est membre, a été présentée au Conseil fédéral de mars 2016 et adoptée à l’unanimité.

Nous aimerions porter à votre attention que le comité a vécu un roulement important de conseillères, ce à quoi les membres du comité ont su s’adapter. Cette situation a apporté une certaine instabilité au sein du comité, ainsi que dans le suivi des dossiers.

En terminant, notre implication dans ce comité nous a permis de développer une plus grande autonomie et une analyse féministe sur l’ensemble des sujets. Elle nous a permis de mieux comprendre l’analyse différenciée selon les sexes, de prendre la parole dans les instances, d’avoir un jugement féministe plus affirmé sans oublier un argumentaire pointu sur la condition des femmes à la FIQ. Depuis le dernier congrès, le comité a travaillé sur l’implication des femmes à la FIQ : cet objectif important va continuer à être l’une de nos priorités dans les années à venir. En conclusion, le comité remercie le secteur Condition féminine pour l’excellence de son travail.

Responsables politiques
Linda Lapointe
Michel Mailhot (été 2015)/Marie-Claude Ouellet (intérim)

Conseillères syndicales
Aline Aubin
Brigitte Doyon
Maude Pelletier

Membres du comité
Sylvain Allard
Patrice Dulmaine
Isabelle Groulx
David Lambert
Jean-Louis Pelland (avril 2016)/Sébastien Simard
Céline Tranquille

En décembre 1987, lors de la création de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ), le secteur SST a été développé au sein de l’organisation et six militantes furent élues au sein du tout premier comité fédéral Santé et sécurité du travail. L’un de ses principaux mandats était de participer au développement de la semaine annuelle SST, événement pour lequel l’année 2017 marque d’ailleurs la 30^e édition.

Depuis 1988, année après année, la recherche et le développement entourant le choix du thème de la semaine SST s’effectuent en tenant compte des problématiques que vivent les professionnelles en soins en matière de santé et de sécurité du travail et de leur réalité quotidienne. Afin de remplir efficacement ses fonctions, le comité fédéral SST tient une dizaine de rencontres chaque année, au cours desquelles les membres :

• échangent sur les problématiques SST
• participent au choix et à l’élaboration d’une thématique annuelle en SST
• contribuent au développement d’outils d’information pour les membres en vue des activités de la semaine annuelle SST
• proposent des moyens pour susciter la participation des équipes locales et des membres aux activités qui se tiennent dans les différents établissements de santé.

Depuis le dernier congrès de la Fédération tenu en 2014, les membres ont développé quatre semaines annuelles SST.

THÈME SST 2014 : VISION PRÉVENTION/VISION D’ÉQUIPE —Soignons la collaborACTION !

Par ce slogan, le comité a choisi de mettre en évidence les effets bénéfiques de l’équipe comme facteur de protection de la santé et de la sécurité du travail, puisque des relations sociales positives et significatives, des comportements d’entraide et le soutien social au travail concourent à protéger la santé.

L’affiche SST 2014 représentait les professionnelles en soins reliées entre elles et s’aidant mutuellement à gravir une pyramide de cubes. La FIQ désirait ainsi sensibiliser les professionnelles en soins aux effets bénéfiques de l’équipe. Le drapeau de la FIQ est fièrement hissé au sommet de ces blocs, indiquant que les membres peuvent compter sur le soutien de toute une équipe œuvrant en SST au sein de la Fédération. Chacun des cubes présente des lettres formant le mot « collaborACTION ». En plus de cette affiche, un signet et un sac réutilisable reprenant le thème ont été conçus ainsi qu’une brochure expliquant le cheminement, en 10 étapes, d’un dossier SST.

THÈME SST 2015 : Je prends position pour ma santé !

Pour la semaine annuelle 2015, le comité a mis de l’avant l’ergonomie et l’a traitée par trois dimensions : physique, cognitive et organisationnelle. Utiliser ces trois branches de l’ergonomie permettait de prendre conscience de l’importance d’adapter, dans les limites du possible, le travail à la personne, pour faire en sorte de ménager sa santé et d’utiliser tout son potentiel.

Cette même réflexion a aussi inspiré le visuel de l’affiche pour la semaine SST 2015 sur laquelle on voit une professionnelle en soins qui se tient debout, bien campée dans une position ferme, faisant un geste de la main qui indique que la limite est atteinte. Autour d’elle, on voit un tourbillon d’objets qui la sollicitent au quotidien : chaise, horloge, signes de dollar, tracé de l’électrocardiogramme, qui font tous référence aux différents volets de l’ergonomie. Cette spirale est aussi un symbole des grands bouleversements que nous vivons actuellement dans le réseau.

THÈME SST 2016 : Code DM : un signal d’alarme

Parce que la détresse morale est une forme de souffrance représentant un danger réel pour la santé et la sécurité et que ses conséquences sont importantes, le comité voulait axer le slogan autour de la nécessité de reconnaître la détresse morale et de lancer l’alerte. C’est donc sous le thème « Code DM –un signal d’alarme – la détresse morale — un danger à reconnaître » que la semaine annuelle SST 2016 s’est tenue.

Le comité a choisi de retenir comme visuel une alarme de couleur vive pour illustrer l’importance de lancer un signal d’alarme face à un danger pour la santé et la sécurité. Il s’agissait pour le comité d’attirer l’attention sur la gravité de ce danger qu’est la détresse morale, mais aussi sur l’importance de la reconnaître et de s’en protéger.

THÈME SST 2017 : La SST démystifiée — Connaître ses droits et ses obligations

Une recommandation a été adoptée lors des Commissions de décembre 2016, voulant que la FIQ développe des outils pour mieux faire connaître aux membres leurs droits en matière de SST et leur droit de refus. Soucieux de répondre aux demandes de la délégation, les membres du comité en ont profité et ont saisi la balle au bond afin de répondre à cette demande lors de la semaine annuelle 2017. Ainsi, le thème retenu est « La SST démystifiée — Connaître ses droits et ses obligations ». Quatre dépliants ont été développés, sous la forme d’une foire aux questions, pour répondre aux questions des membres quant à leurs droits et à leurs obligations en matière de droit de refus, de retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite, d’indemnité de remplacement du revenu ainsi que d’influenza et de gastro-entérite.

Sur l’affiche SST 2017, chacun de ces sujets fait l’objet d’un pictogramme mis en évidence par une loupe. Ces images ont été reproduites sur chacun des dépliants. Quant à l’objet promotionnel retenu, le comité a opté pour un protège-carte RFID (Radio Frequency Identification Device), imprimé et assemblé au Québec.

PAGE WEB « L’eSSenTiel »

Depuis 2014, le sous-comité SST a diffusé en moyenne six éditoriaux par année. Ces éditoriaux sont publiés sur la page Web de la Fédération et ont pour but d’informer les professionnelles en soins sur divers sujets d’actualité susceptibles de les intéresser en matière de santé et sécurité du travail.

PARTICIPATION À L’ASSTSAS

Finalement, conscientes de l’importance de leur rôle, et afin de tenir à jour leurs connaissances, les membres participent chaque année au colloque de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS). Soulignons à cet égard qu’une membre du comité fédéral SST siège à titre d’administratrice au sein du conseil d’administration de l’ASSTSAS depuis de nombreuses années.

RÉSEAU DES MILITANTES EN SST

Outre le travail que requiert la tenue de la semaine annuelle SST, le comité a suggéré au Congrès 2014 de tenir deux éditions du Réseau des militantes en SST. Le Congrès a entériné cette suggestion sous forme de projet-pilote.

Par conséquent, un premier Réseau des militantes en SST sur le thème « La SST : Relevons le défi! » se tenait en septembre 2015. Pendant deux jours, les militantes SST ont pu créer des liens et échanger sur les problématiques vécues dans leurs établissements. Elles ont été appelées à s’interroger sur leurs besoins comme responsable syndicale des dossiers SST et sur les initiatives desquelles s’inspirer pour maximiser la place de la SST. Pour ce faire, elles ont participé à diverses activités, notamment un atelier de style Café du monde (méthode de discussion) et sur le pouvoir d’influence.

Le second réseau s’est tenu en octobre 2016, sur le thème « Nous on parle santé… et sécurité du travail !». Au cours de celui-ci, plusieurs conférenciers sont venus entretenir les militantes à propos, notamment, du cheminement d’un dossier SST à la FIQ, de la manière de faire vivre la SST en contexte de changements majeurs et de l’avenir du comité conjoint local de la santé et de la sécurité du travail.

Comme prévu, au terme de ce projet-pilote, une évaluation a été faite par le secteur SST pour présentation au Congrès 2017, afin de déterminer la pertinence de donner un caractère permanent au Réseau des militantes en SST. Le congrès ayant lieu en fin d’année, il est à noter que les déléguées du conseil fédéral de mars 2017 ont convenu de la tenue d’une 3e édition du Réseau des militantes en SST au cours de cette même année.

ÉVALUATION DES RÉSEAUX SST

C’est lors du Congrès d’avril 2014 qu’il a été proposé et adopté :

• « Qu’un Réseau des militantes en SST soit créé à la FIQ et expérimenté, dans le cadre d’un projet-pilote, d’ici la tenue en 2017 du congrès de la FIQ;
• Qu’une rencontre du Réseau des militantes en SST se tienne à l’automne 2015 et à l’automne 2016;
• Qu’au terme de ces deux rencontres, le secteur SST évalue la participation des responsables locales en SST à cette activité ainsi que son incidence sur les échanges d’informations et de connaissances liées aux enjeux dans le domaine de la santé et de la sécurité du travail, sur la mise en commun des problématiques et des interventions locales en SST et sur l’appropriation et la diffusion locale des outils produits dans le cadre des thématiques annuelles SST de la FIQ;
• Que cette évaluation soit partagée avec la délégation du congrès de la FIQ qui aura lieu en 2017 afin de déterminer la pertinence de donner un caractère permanent au Réseau des militantes en SST et d’en préciser, le cas échéant, la formule et sa fréquence;
• Que la composition du Réseau des militantes en SST se modèle sur celle du Réseau des femmes de la FIQ. »

Cette évaluation doit porter sur quatre principaux aspects, soit :

1. la participation des responsables locales en SST aux réseaux;
2. l’incidence sur les échanges d’informations et de connaissances liés aux enjeux touchant à la santé et la sécurité du travail;
3. la mise en commun des problématiques et des interventions locales en SST;
4. l’appropriation et la diffusion locale des outils produits dans le cadre des thématiques annuelles SST de la FIQ.

Ainsi, après chacun de ces réseaux, les militantes SST étaient invitées à remplir une fiche d’évaluation portant sur plusieurs aspects du réseau. À partir de la compilation de ces fiches, le comité fédéral SST a pu tracer un portrait de la tenue de ces deux réseaux.

1. LA PARTICIPATION DES RESPONSABLES LOCALES EN SST AUX ACTIVITÉS DES RÉSEAUX

Le taux de participation s’est avéré excellent puisque plus de 100 militantes ont participé à chacun des réseaux. Celles-ci proviennent des différents milieux (EPC, CISSS, CIUSSS etc.) et des différentes régions du Québec.

Le nombre d’années d’expérience en SST est également varié. Cette donnée comporte certaines limites, puisque le nombre d’années ne reflète pas nécessairement l’expérience acquise en matière de SST. Le niveau d’activité en SST (rencontre avec l’employeur, comité SST, implication dans les dossiers, etc.) varie selon de nombreux facteurs : selon l’établissement, du fait que la convention collective laisse le soin aux parties d’établir les modalités de représentation et de fonctionnement du comité conjoint local…

Malgré cette observation, on constate que le 3/4 des participantes avait moins de cinq ans d’expérience et que le plus grand nombre présentaient moins d’un an d’expérience.

RÉSEAU 2015

Moins d’un an	1 à 2 ans	3 à 5 ans	6 à 9 ans	Plus de 10 ans
31	27	28	6	11

 

RÉSEAU 2016

Moins d’un an	1 à 2 ans	3 à 5 ans	6 à 9 ans	Plus de 10 ans
26	26	28	12	12

 

Cette variété d’expériences fait en sorte que trouver des thèmes et des activités qui plaisent à toutes est un défi. Et effectivement, on trouve une variation quant à l’appréciation des thèmes et des activités, mais en général, les activités semblent avoir été appréciées.

Il a finalement été constaté que plusieurs militantes étaient présentes afin de combler le nombre de places permises selon la composition qui a été établie pour le réseau, et ce, même si elles ne sont pas responsables du volet SST dans leur établissement. Or, l’objectif poursuivi en constituant un tel réseau est de rassembler des personnes ayant des intérêts communs afin de tirer le meilleur parti de ces rencontres. `Si le réseau devenait permanent, il serait opportun que les militantes inscrites soient celles qui s’occupent spécifiquement du volet santé et sécurité du travail dans leur établissement, quitte à réduire le nombre de places disponibles.

2. LES ÉCHANGES D’INFORMATIONS ET DES CONNAISSANCES LIÉES AUX ENJEUX TOUCHANT LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL ONT-ILS EU UNE INCIDENCE ?

Cinq questions ont été posées pour bien cerner cette dimension :

RÉSEAU 2015

Question	J’ai apprécié beaucoup	J’ai apprécié moyennement
J’ai pu créer des liens avec des militantes SST des autres établissements	81 %	13 %
Je me sens mieux outillée pour accroître mon influence en SST dans mon établissement	40 %	47 %

 

RÉSEAU 2016

Question	J’ai apprécié beaucoup	J’ai apprécié moyennement
J’ai pu apprendre davantage sur les différents savoirs à consolider dans ma pratique comme responsable SST	70 %	29 %
J’ai pris conscience du pouvoir que j’ai en SST dans le contexte actuel de changement du RSSS	43 %	52 %
Je me sens mieux outillée pour influencer mon équipe locale en regard de la SST sur les enjeux à venir	57 %	37 %

 

Les réponses obtenues nous permettent de croire que ces deux réseaux ont eu une influence positive sur la motivation et sur l’implication des militantes SST en regard des enjeux et de l’importance à accorder à ce volet. Cependant, il est difficile de savoir précisément si cet élan s’est poursuivi sur le terrain.

3. LA MISE EN COMMUN DES PROBLÉMATIQUES ET DES INTERVENTIONS LOCALES EN SST

RÉSEAU 2015

Question	J’ai apprécié beaucoup	J’ai apprécié moyennement
J’ai pu en savoir plus sur les pratiques et les problématiques des militantes des autres établissements	64 %	29 %

 

Cette question spécifique n’a pas été posée à la suite du réseau de 2016, mais les militantes ont indiqué à chaque fois ce qu’elles avaient le plus et le moins apprécié au cours du réseau.

En 2015, l’atelier de style Café du Monde en ouverture a reçu des commentaires très positifs. Les militantes ont également mentionné avoir apprécié pouvoir échanger entre elles et prendre connaissance des réalités, pratiques et problématiques qui diffèrent d’un endroit à l’autre.

Lors du réseau de 2016, quelques militantes ont mentionné qu’elles auraient souhaité davantage d’échanges entre elles. D’autres ont souligné qu’elles avaient apprécié connaître de nouvelles personnes et d’interagir entre elles.

Finalement, la présentation portant sur « l’amorce de réflexion sur l’article 30 » qui avait comme but de faire ressortir les problématiques vécues par les militantes dans le cadre des fonctions des comités locaux SST, dans le nouveau contexte des mégas établissements, a reçu un accueil mitigé. Le fait que cette présentation ne s’adressait pas à l’ensemble des militantes a créé un certain mécontentement. Nous avons aussi eu des commentaires voulant que le temps alloué à cette activité ne fût pas suffisamment long.

4. L’APPROPRIATION ET LA DIFFUSION LOCALE DES OUTILS PRODUITS DANS LE CADRE DES THÉMATIQUES ANNUELLES SST DE LA FIQ.

Alors qu’en 2015, il y a eu une présentation et un atelier portant sur la semaine SST à venir, ce thème n’a pas été abordé en 2016. Cette présentation avait été appréciée de sorte qu’en 2016 il y a eu des suggestions qui demandaient que ce thème soit abordé lors d’un prochain réseau.

Globalement

Nous considérons qu’il y a eu une excellente participation à chacun des réseaux. Les militantes ont apprécié que les suggestions émises en 2015 aient été prises en considération lors du réseau de 2016. Le mélange d’apprentissages et d’échanges a aussi été apprécié.

Par contre, les militantes du milieu anglophone auraient souhaité que les documents soient traduits en anglais. D’autres auraient voulu avoir en main les présentations PowerPoint afin de pouvoir prendre des notes.

Somme toute, les marques de reconnaissance au conseil fédéral des mois de décembre 2016 et mars 2017 témoignent que les gens ont beaucoup apprécié les réseaux.

Apport du comité fédéral SST aux Réseaux

Les membres du comité souhaiteraient recevoir le contenu des conférences plus tôt afin de pouvoir contribuer aux orientations. Ils aimeraient qu’on les consulte plus quant à la réflexion entourant le thème et dans la planification des activités. Ils souhaitent donner leur opinion sur le choix d’une activité et des formules (table ronde/conférence/formation ou non), et être impliqués davantage au niveau de l’animation et des activités. Ils apprécieraient qu’une journée préparatoire se tienne une fois le contenu élaboré, afin de pouvoir se l’approprier ou de faire des changements au besoin.

Bilan du secteur SST

Le secteur SST de la Fédération fait également une évaluation positive du projet-pilote. Il est d’avis qu’un événement tel que le Réseau des militantes en SST, en plus de permettre un réseautage fort enrichissant, est une belle occasion d’entrer en contact avec les militantes. Ceci permet à la responsable politique et aux conseillères syndicales de mieux comprendre les problématiques, les enjeux et les défis qui se présentent sur le terrain et de s’en inspirer dans le développement des dossiers ou dans les représentations politiques qui relèvent du secteur. Le réseau permet également de cibler, du moins en partie, les besoins des militantes, de même que les préoccupations des membres de la FIQ en matière de santé et de sécurité au travail.

Bien qu’il croie que le volet réseautage doit demeurer la priorité, le secteur est également d’avis que le réseau est un lieu intéressant pour développer les compétences (savoir, savoir-faire et savoir-être) de ses militantes en ce qui concerne la SST. Celui-ci est en quelque sorte complémentaire à la formation plus traditionnelle offerte par la FIQ. C’est d’ailleurs pour cette raison que le secteur aurait souhaité pouvoir inscrire le bilan qu’il dresse du réseau dans une réflexion plus large sur l’offre actuelle de formation et sur son éventuelle révision. Ceci n’a malheureusement pas pu être fait, la révision de la formation ayant été mise sur la glace.

RECOMMANDATIONS

CONSIDÉRANT QUE la santé et la sécurité du travail est un enjeu majeur pour les professionnelles en soins;

CONSIDÉRANT QUE le volet santé et sécurité du travail doit vivre dans les établissements, est inclus dans l’offre de service et que les conseillères impliquées au volet SST seraient invitées à y participer;

CONSIDÉRANT QUE de disposer d’un lieu où l’on discute spécifiquement de santé et de sécurité du travail est pertinent et nécessaire pour les militantes en SST afin de leur permettre d’échanger sur leurs préoccupations et leurs expériences respectives, d’acquérir des connaissances et des outils, et de trouver, ensemble, des pistes de solution aux problèmes vécus sur le terrain;

CONSIDÉRANT l’évaluation positive faite du projet-pilote.

Le comité exécutif recommande :

• Que le Réseau des militantes en SST devienne permanent et que ses militantes aient un effet de levier au volet SST de l’offre de service.
• Qu’une rencontre du Réseau des militantes en SST soit tenue annuellement.
• Que la participation des militantes au Réseau des militantes en SST soit conditionnelle à leur implication en santé et sécurité du travail dans leur établissement.

Responsable politique
Claude Boucher

Conseillère syndicale
Catherine Fauteux

Membres du comité
Karine Blaquière
Michel Desautels (octobre 2016)/ Nathalie Grenier
Shirley Dorismond
Manon Larochelle

Élues lors du congrès 2014, les membres du comité Éducation-Animation (CÉA) ont d’abord participé à la formation offerte à toutes les membres des comités permanents. Cette formation se voulait participative et visait les échanges et le travail entre les comités, en plus du mandat initial qui est de leur permettre de comprendre leur rôle au sein de la Fédération.

Composition et contexte

Le Comité compte quatre membres accompagnées d’une conseillère syndicale et de la responsable politique du service Éducation-Animation. Pendant ce dernier mandat, le comité a fait appel à la membre substitut qui a participé de manière significative et régulière aux différentes activités du comité, comblant des absences de longue durée.

Au cours du mandat, les périodes de vote et de maraudage se sont hissées au haut des priorités et les membres du CÉA s’y sont consacrées avec beaucoup d’énergie. Le calendrier régulier des activités a dû être adapté et les agendas étaient plus chargés du fait de la présence de ses membres sur le terrain, mais le Comité a su se réunir à 12 reprises.

Le plan d’action du CÉA :

• Donner plus de visibilité au CÉA ;
• Favoriser le dialogue entre les militantes ;
• Participer de manière dynamique aux instances de la Fédération ;
• Témoigner de l’expérience militante lors des formations « Initiation à la vis syndicale » (IVS) et participer à la mise à jour et à la conception de formations.

Des activités qui bougent

Le comité Éducation-Animation a poursuivi ses populaires « minutes CÉA » lors des instances. Les « énergiseurs » ont entraîné les déléguées au son de la musique pour les faire bouger, alors qu’elles sont souvent assises pendant de longues heures. De plus, de courtes vidéos ont aussi été diffusées, majoritairement sur le thème de l’austérité, afin de sensibiliser et informer la délégation. Une chanson a même été écrite et interprétée sur ce même thème, par le CÉA.

Dans le cadre de la collecte de données pour la refonte de la formation « Nouvelle agente syndicale », un sondage a été distribué aux agentes syndicales de moins de deux ans d’expérience, lors d’une instance. Les membres du comité ont tenu un kiosque afin de distribuer et recueillir ce sondage. Un 5 à 7 a ensuite été organisé dans le but de recueillir les commentaires de ces agentes, afin que la nouvelle mouture de cette formation réponde bien aux attentes de celles-ci.

Le Comité a aussi organisé, à trois reprises pendant son mandat, des soirées karaoké. Ayant pour objectif de permettre aux déléguées de fraterniser, se détendre et échanger entre déléguées de différentes régions, ces soirées se sont avérées très populaires.

En prévision de la période de vote, le CÉA a conçu et même joué dans une série de quatre « sketches », qui visaient à partager aux déléguées, de façon humoristique, des arguments utiles pendant cette période. Ces courtes scènes ont été présentées à différents moments pendant le Conseil fédéral, à Gatineau. De plus, le comité Jeunes a utilisé ces mêmes textes et les a interprétés à son tour, lors d’un Réseau des jeunes.

Partage d’expérience

Les membres du CÉA ont aussi réalisé des témoignages et partagé leurs expériences comme militantes au sein d’un comité fédéral FIQ, avec de nouvelles militantes, lors de diffusions de la formation IVS. Une membre du comité a d’ailleurs observé cette même formation pour se rafraîchir la mémoire, l’ayant suivie il y a plusieurs années et s’assurer qu’elle répond toujours aux attentes des membres et militantes.

De plus, trois membres du CÉA ont participé aux rencontres du Réseau des femmes et deux autres membres, aux travaux du comité Évaluation des publications. Les membres du CÉA ont aussi prêté main-forte à la tenue des Commissions, lors d’un conseil fédéral. Pendant ce mandat, le CÉA a, comme toujours, fait preuve de créativité et a su apporter à la vie militante de la FIQ, son énergie et son dynamisme.

Orientations et perspectives

Au cours des derniers mandats du comité, le CÉA a été particulièrement visible au sein de la FIQ, notamment dans les instances, atteignant ainsi cet objectif de son plan d’action. Ce succès n’est pas étranger à la présence de membres qui ont occupé plusieurs mandats successifs, assurant ainsi une continuité, et à la variété des activités organisées. Après 3 ans et demi de mandat, le CÉA constate qu’il a bien su investir le volet animation et qu’il est grand temps de développer le volet éducation, avec la même attention et la même ingéniosité.

Le travail du CÉA est hautement collaboratif, autant en ce qui concerne les contenus que les façons de les partager. Cette collaboration peut se mettre en place avec des militantes (pour la formation) ainsi que divers secteurs et services.

Pour des questions logistiques et des modifications à l’agenda en lien avec la conjoncture, c’est sans gaieté de cœur que certaines activités organisées dans le cadre du conseil fédéral ont dû être annulées. Une planification annuelle de certaines activités ainsi qu’un ancrage à l’actualité permettrait probablement de diminuer ces annulations. D’autant plus qu’une variété d’activités éducatives a déjà été envisagée par le CÉA et que ce ne sont pas les idées qui manquent (invitation d’un groupe de recherche progressiste [IRIS, par exemple] sous forme de dîner, souper, 5 à 7, projection de films, discussions ou ce dont conviendra le comité du CÉA).

Il est donc suggéré, par le CÉA, de développer davantage son volet éducation, d’abord par la tenue d’une activité éducative, au moins une fois l’an lors des instances, en lien direct avec l’actualité et en collaboration avec d’autres secteurs et services.

Responsable politique
Régine Laurent

Conseillère syndicale
Sara Lapointe

Membres du comité
Comité Condition féminine
Line Mercier
Annie Pinard (fin de mandat : décembre 2016)/Émilie Racine

Comité Éducation-Animation
Shirley Dorismond
Karine Gallant-Blaquière

Comité Jeunes
Isabelle Bouchard (décembre 2016)/Shany St-Amand
Francis Charbonneau

Comité Santé et Sécurité du travail
Patrice Dulmaine (juin 2017)
David Lambert

Le comité Évaluation des publications a le mandat de s’assurer que les publications de la FIQ destinées aux membres sont accessibles et intègrent la réalité des professionnelles en soins. Le comité est composé de huit militantes provenant des comités permanents fédéraux (deux membres par comité) ainsi que d’une responsable politique et d’une conseillère syndicale du service Communication-Information-Web-Traduction de la Fédération.

Le principal objectif du comité est d’évaluer certaines publications produites par la FIQ et d’en faire une analyse, au moyen de critères préétablis. Le service Communication-Information-Web-Traduction apporte, au besoin, les améliorations nécessaires. Le service peut également, lorsqu’il le juge opportun, présenter un compte-rendu au Comité exécutif de la Fédération et proposer des modifications à certaines publications.

Les publications évaluées

Depuis le dernier congrès de juin 2014, deux rencontres du comité ont eu lieu, une le 19 juin 2015, à Drummondville, et une le 7 juin 2017 lors du conseil fédéral, à Lévis. En 2016, aucune rencontre du comité n’a eu lieu, puisque le service a été très sollicité par les deux grandes priorités de l’organisation, soit la négociation nationale et la période de votes d’allégeance syndicale découlant de la Loi 10.

Voici la liste des publications évaluées :

19 juin 2015

• FIQ en Action postcongrès, vol. 27, no 4, avril 2014
• FIQ en Action, vol. 27, no 9, décembre 2014
• FIQ en Action, vol. 28, no 3, mars 2015
• FIQ Dossier spécial infirmière auxiliaire, vol. 5, no 2, décembre 2013
• Bulletin du Réseau des femmes, vol. 12, no 1, janvier 2015 (édition en ligne)
• Bulletin du Réseau des jeunes, vol. 6, no 1, novembre 2014 (édition en ligne)
• Mois Santé 2014 (affiche, sac à collation, microsite Web)
• Mois Santé 2015 (affiche, vidéo, microsite Web)
• Semaine annuelle SST 2013 (affiche, journal L’Essentiel, gobelet à café)
• Semaine annuelle SST 2014 (affiche, brochure, signet, sac réutilisable)
• Négociation 2015 (Thème et visuel, affiche, sarrau, publicités Vincent Vallières et Une chance qu’on s’a, microsite Web, vidéo « Solutions responsables »)
• Brochure « Maternité sans danger/Congés parentaux »
• Brochure « Vers le bien-être au travail – Une politique pour lutter contre la violence »
• Dépliant « Le projet de loi 10 et nous — Se mobiliser pour préserver nos conditions de travail »
• Site Web de la FIQ
• Médias sociaux de la FIQ (Facebook, Twitter, YouTube, vidéos « Soins sous pression », « La FIQ, c’est nous ! »)
• FIQ Express
• Pages Web des comités Jeunes, Condition féminine et SST

7 juin 2017

• FIQ Dossier spécial Soins sécuritaires, vol. 7, no 1, décembre 2016
• Bulletin du Réseau des femmes, vol. 13, no 1, novembre 2016
• Bulletin du Réseau des militantes en SST, vol. 2, no 2, octobre 2016
• Dépliant heures supplémentaires, janvier 2017
• Nouveau site Web de la FIQ
• Mois Santé 2017 « Vous êtes une force, un équilibre ! »
• Affiche et brochure « Nos activités réservées »

Les principaux constats et améliorations apportées

De manière générale, le comité s’est montré satisfait de l’ensemble des publications produites par le service, notamment de la qualité des textes, de la vulgarisation des thèmes abordés et du choix du graphisme. Nous avons particulièrement apprécié le FIQ Dossier spécial, qui permettait aux membres d’en savoir davantage sur un sujet qui les concerne.

Nous sommes également satisfaites de la publication FIQ en Action. Nous suggérons de n’utiliser que le bleu pour cette publication, puisque c’est cette couleur qui fait la notoriété de la Fédération. Le vert avait été utilisé pour les éditions pré et postcongrès de 2014.

Les concepts élaborés par le service dans le cadre du Mois Santé ont été appréciés par le comité. Cependant, peu d’information était disponible sur le site Web de la FIQ pour les campagnes de 2014 et de 2015. Nous avons suggéré de mettre davantage de contenu lié au Mois Santé sur le site Web afin de valoriser le travail des professionnelles en soins. Nos commentaires à cet effet ont été pris en compte pour la campagne de 2017 sur le nouveau site Web. Le comité a également aimé les vidéos « Facebook Live » faites par des membres du Comité exécutif pour souligner les journées du Mois Santé de même que l’opération « câlins » sur Facebook, ce qui a donné une belle visibilité au Mois Santé et à nos membres. Nous avons suggéré d’améliorer la qualité des vidéos « Facebook Live » afin d’avoir un meilleur son et des présentations plus fluides et naturelles.

Concernant les thématiques de la semaine annuelle SST, elles ont plu au comité. Les objets promotionnels sont toujours populaires auprès des membres. Quant aux bulletins des réseaux des femmes, des jeunes et des militantes en SST, nous avons suggéré de les mettre dans un format lettre facilement imprimable, puisqu’ils sont disponibles seulement en ligne, ce qui a été fait par le service. Le comité est également satisfait du nouveau graphisme qui a été fait pour le bulletin du Réseau des femmes afin de le rendre plus dynamique. Les bulletins des réseaux génèrent peu de « clics » en ligne. Nous avons réfléchi aux autres formes que pourrait prendre le contenu des réseaux — nouvelles publiées sur le site Web, courts textes sur les sites des comités, diffusions Facebook (vidéos, photos, etc.) pendant les réseaux… Un bulletin électronique comme le FIQ Express pourrait aussi être diffusé. Ces avenues seront évaluées par le service.

Soulignons également la grande campagne de la FIQ dans le cadre de la négociation nationale : « Ça suffit. Laissez-nous soigner. ». Cette campagne nous a beaucoup plu, le message était clair, le visuel accrocheur et les publicités touchantes. Le tout reflétait un message positif et une belle image des professionnelles en soins. La Fédération a assurément été visible durant la période de négociation et a su jouer son rôle d’influence.

Enfin, le comité est satisfait et emballé par le nouveau site Web de la FIQ. Bien qu’au moment de son évaluation, il était toujours en progression et que du contenu devait s’y ajouter, nous saluons le travail fait par le service. Le nouveau site est très beau, accrocheur et il est beaucoup plus facile de trouver de l’information. Nous avons suggéré d’ajouter une section « Militer à la FIQ » afin de donner de l’information aux membres qui souhaitent s’impliquer et devenir militantes, et de susciter une plus grande mobilisation des membres.

Virage Web des publications

Le service nous a indiqué être en réflexion sur la diffusion de ses publications aux membres, imprimées et en ligne. La pertinence de publications imprimées ou en format pdf à télécharger, de même qu’une nouvelle plateforme Web permettant de rendre les publications en contenu Web sont évaluées par le service. Nous sommes conscientes qu’à l’ère des nouvelles technologies où l’information circule rapidement, le service se doit d’évaluer d’autres outils de communication et de diffusion de l’information à nos membres, le tout également dans un souci environnemental et de diminution des frais d’impression.

Le service est également en mesure d’analyser les habitudes des utilisateur-trice-s sur le site Web de la FIQ. Il s’agit d’une autre forme intéressante d’évaluation des publications en ligne qui permet au service d’ajuster ses méthodes de communication, s’il y a lieu.

Une nouvelle formule d’évaluation

Depuis la création du comité en 2005, l’ensemble des publications — et leur grille d’évaluation — était acheminé quelques semaines avant la rencontre, pendant laquelle les membres partageaient leurs commentaires et suggestions. Ce fonctionnement s’est avéré peu efficace : le processus était long et fastidieux et les délais rendaient l’évaluation moins précise. En mars 2017, une nouvelle formule a été retenue : lorsqu’une publication est publiée par le service, nous recevons dans les semaines suivantes un court questionnaire électronique. Par la suite, le service organise une rencontre du comité pendant les instances de la Fédération, sous forme de 5 à 7 d’échanges par exemple, pour discuter des publications ayant reçu une note et des commentaires plus faibles.

Mise à l’essai au printemps 2017, cette formule a été fort appréciée par le comité. Nous recommandons donc que cette formule se poursuive dans le cadre du prochain mandat du comité. Nous avons également discuté avec le service de la possibilité d’élargir le sondage d’évaluation en ligne aux syndicats affiliés et aux membres afin de leur donner la possibilité de commenter les publications de la FIQ.

En terminant, les membres du comité Évaluation des publications considèrent qu’il est important, en tant que militantes connaissant bien la réalité des membres, de pouvoir évaluer les publications que produit la FIQ. Nous sommes heureuses d’avoir une place pour le faire !

Responsable politique
Marie-Claude Ouellet

Coordonnatrices
Julie Bouchard
Sylvie Charbonneau
Michelle Poirier

Membres du comité
Présidente
Renald Parent (août 2015)/Danielle Deguire
Adjointes
Lucie Lachambre-Girard (octobre 2016)/Lyne Gerra
Huguette Lajeunesse (août 2016)/Nancy Langlais

D’entrée de jeu, il faut préciser qu’il y a eu beaucoup de mouvement au sein du comité Élection depuis le congrès de 2014. À la suite de l’élection de 2014, trois membres ont dû quitter le comité pour différentes raisons. La fédération a fait appel aux substituts et a organisé une élection en décembre 2016 pour combler les postes vacants.

Malgré tout, le comité Élection s’est réuni à 5 reprises depuis le dernier congrès, pour un total de 7 journées de travail. Les rencontres ont porté sur le bilan du dernier congrès, l’organisation de deux élections et la modification de la politique d’élections en conformité avec les modifications apportées aux statuts et règlements de la FIQ.

Deux élections ont eu lieu durant le mandat du présent comité : un poste de vice-présidente inhalothérapeute au comité exécutif fédéral de la FIQ en décembre 2015 de même que des élections aux comités permanents en décembre 2016.

Utilisation du vote électronique

Le présent mandat a été marqué par l’utilisation du vote électronique. Au congrès 2014, c’était la première fois que le vote électronique était utilisé après une expérience concluante lors du conseil fédéral extraordinaire du mois de février 2014. Dans le but de préserver la quiétude des travaux dans la salle des débats, le comité organisateur du congrès 2014 a proposé au comité Élection de procéder au vote lors de l’inscription. Malgré certains ajustements, celui-ci s’est bien déroulé. Pour une deuxième fois, les élections des membres au comité exécutif fédéral et aux comités permanents ont eu lieu en même temps, c’est-à-dire que les déléguées se présentaient une seule fois dans l’isoloir. Ces façons de faire augmentent énormément l’efficacité du processus d’élection durant le congrès et grâce au vote électronique, les résultats sont obtenus très rapidement. Ceux-ci sont faciles à consulter par les candidates et ils laissent peu de place au doute sur leur validité. Après deux expériences concluantes, la confiance de la délégation est maintenant acquise.

De façon générale, les modalités d’application de la politique d’élection ont été bien respectées. Toutefois, ce ne fut pas le cas pour la politique d’affichage du lieu de tenue de l’instance. Le personnel a dû retirer des affiches qui n’avaient pas été collées avec le bon adhésif ou apposées dans des endroits non permis.

La délégation s’est à nouveau exprimée quant à la surabondance de papier de la part des candidates pour faire valoir leur candidature. Il devient important que les candidates portent une attention particulière à cet aspect au moment de choisir les moyens de promouvoir leur candidature.

Le comité Élection s’est aussi affairé à la révision de la politique d’élections afin de la rendre conforme à l’utilisation du vote électronique, mais également aux modifications apportées aux statuts et règlements de la FIQ à la suite de la création du Regroupement des FIQ et de FIQP. Cette nouvelle politique a été présentée à la délégation lors du conseil fédéral de juin 2017.

Le comité Élection et l’équipe de secrétaires de la FIQ qui les accompagnent tout au long des élections ont développé une expertise dans l’organisation de celles-ci. Elles mènent chacune des étapes de préparation et de déroulement du processus électoral avec beaucoup d’attention et d’efficacité. Elles forment une équipe consciencieuse, dynamique et efficace. C’est là une clé essentielle du succès du processus électoral. Le soutien de l’équipe informatique est également essentiel au bon fonctionnement des élections.

Lors de la rédaction du présent rapport, les comités fédéraux ont été mobilisés par le comité organisateur du congrès afin de se questionner sur la place qu’ils occupent dans l’organisation. Le Comité exécutif de la Fédération a aussi participé aux échanges. Plus que des lieux symboliques, les comités fédéraux peuvent être des acteurs de changement au sein de la Fédération : le dynamisme de leurs actions contribue à illustrer notre vitalité démocratique.

Le 12 mai 2017, les discussions ont amené les participantes, en tant que membres de comités fédéraux, à se questionner sur les opportunités, à s’exprimer et à être entendues autant par leurs pairs que par les différentes instances de l’organisation. En filigrane, il s’agissait de dresser un bilan critique du rôle d’influence des comités, notamment leur impact sur nos prises de position et nos modes de fonctionnement comme organisation syndicale.

De manière générale, la capacité d’action des comités dépend dans une certaine mesure des ressources mises à leur disposition, des informations privilégiées auxquelles les membres des comités ont accès et de leurs modalités de fonctionnement. Les participantes se sont donc penchées sur ces aspects au cours des discussions afin de brosser un portrait détaillé de la place de leur comité au sein de la Fédération.

À la lumière de ces discussions et du présent rapport, le Comité exécutif propose cinq recommandations afin de soutenir et contribuer au développement des comités fédéraux :

CONSIDÉRANT QUE Selon les constats de l’analyse effectuée, notamment que les jeunes professionnelles en soins de la FIQ représentent 25 % des membres, mais que peu sont présentes aux différents paliers de l’organisation;

CONSIDÉRANT QUE la structure syndicale de la FIQ a été profondément transformée en 2016-2017 et que cela impose de nouveaux défis en termes de recrutement de jeunes militantes;

CONSIDÉRANT QUE le fait d’augmenter l’âge d’admissibilité au comité Jeunes fédéral et au Réseau des jeunes est susceptible de favoriser l’atteinte des objectifs du mandat du comité Jeunes national;

CONSIDÉRANT QUE plusieurs syndicats affiliés à la FIQ ont déjà augmenté l’âge d’admissibilité aux comités Jeunes locaux;

CONSIDÉRANT QUE toutefois, le comité Jeunes souhaite que les membres du comité Jeunes national demeurent représentatives des jeunes de 35 ans et moins;

CONSIDÉRANT QUE le comité Jeunes national a fait la réflexion sur l’âge d’admissibilité et a fait une recommandation au Comité exécutif de la FIQ;

RECOMMANDATIONS

Recommandation 1
Que l’éligibilité aux postes du comité Jeunes national soit de 35 ans et moins, au cours des quatre années de leur mandat.

Recommandation 2
Que la participation au Réseau des jeunes soit élargie aux membres de 35 ans et moins.

CONSIDÉRANT QUE la santé et la sécurité du travail est un enjeu majeur pour les professionnelles en soins;

CONSIDÉRANT QUE le volet santé et sécurité du travail doit vivre dans les établissements, est inclus dans l’offre de service et que les conseillères impliquées au volet SST seraient invitées à y participer;

CONSIDÉRANT QUE de disposer d’un lieu où l’on discute spécifiquement de santé et de sécurité du travail est pertinent et nécessaire pour les militantes en SST afin de leur permettre d’échanger sur leurs préoccupations et leurs expériences respectives, d’acquérir des connaissances et des outils, et de trouver, ensemble, des pistes de solution aux problèmes vécus sur le terrain;

CONSIDÉRANT l’évaluation positive faite du projet-pilote.

Recommandation 3
Que le Réseau des militantes en SST devienne permanent et que ses militantes aient un effet de levier au volet SST de l’offre de service.

Recommandation 4
Qu’une rencontre du Réseau des militantes en SST soit tenue annuellement.

Recommandation 5
Que la participation des militantes au Réseau des militantes en SST soit conditionnelle à leur implication en santé et sécurité du travail dans leur établissement.