fbpx

FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Réponses des partis politiques aux questions des membres

En juin dernier, les membres de la FIQ et de la FIQP ont posé des questions aux partis politiques sur les enjeux qui les préoccupaient pour les prochaines élections. Voici les réponses des partis politiques. Celles-ci ne représentent pas l’opinion de la FIQ et de la FIQP, mais elles permettent de mieux comprendre ce que chaque parti propose pour les professionnelles en soins! Pour l’analyse de ces mesures selon les valeurs et les positions de la FIQ et de la FIQP tout au long de la campagne, suivez-nous sur les réseaux sociaux!

Conditions de travail

Que dites-vous à votre fille monoparentale quand on l’oblige à faire du temps supplémentaire obligatoire (TSO)? Êtes-vous prêt à prendre un engagement clair pour mettre fin définitivement au TSO comme moyen de gestion? Et si oui, quel serait votre plan?

 Parti Québécois

 
Nous répondons qu’aucune professionnelle en soins ne devrait se rendre malade avec le travail. Les professionnelles en soins méritent mieux. C’est pourquoi nous nous engageons formellement à interdire le TSO. En effet, le TSO est à l’origine de pratiquement tous les maux qui affligent le système : détresse psychologique et épuisement professionnel, démissions en bloc, pénuries constantes de personnel, bris de services, blessures physiques. Les absences de longue durée pour maladie et celles consécutives à un accident de travail ont augmenté depuis 2015. Ce n’est pas une façon de traiter les employés du réseau. En collaboration avec les syndicats et les établissements, et grâce à un échéancier, cette pratique sera abolie, et nous améliorerons l’accès aux programmes d’aide et de soutien pour les employé-e-s. De plus, tout en prévoyant un échéancier, il faut redresser le réseau public en abolissant pour de bon le recours aux agences privées et en favorisant la réintégration de leur personnel dans le réseau public, avec de meilleures conditions de travail.

 Coalition avenir Québec

 
Nous travaillons à mettre fin au temps supplémentaire obligatoire et nous voulons réduire au minimum le recours à la main-d’œuvre indépendante. La CAQ a d’ailleurs mis en place des balises pour éviter les abus, en limitant notamment le personnel des agences privées aux quarts de travail défavorables, de façon à prioriser et mieux soutenir le réseau public.

 Parti libéral du Québec

 
De façon spécifique pour le réseau de la santé, nous lutterons contre la pénurie de main-d’œuvre sur plusieurs volets, notamment :

  • En mettant fin au temps supplémentaire obligatoire;
  • En assurant de meilleures conditions de travail pour les infirmières en appliquant des ratios personnels/patients plus sécuritaires;
  • En augmentant le nombre d’inscriptions en sciences infirmières et en médecine, notamment dans les régions;
  • En triplant le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) dans le réseau d’ici 2030;
  • En accélérant l’obtention des certificats de sélection du Québec (CSQ) pour les travailleurs temporaires étrangers et les étudiants étrangers diplômés au Québec dans les domaines de la santé et des services sociaux;
  • En déployant une campagne de recrutement dans les autres provinces pour attirer au Québec du personnel déjà formé;
  • Et en coordonnant une offensive à l’étranger pour des catégories d’emploi particulièrement demandées comme les anesthésistes, les pharmaciens d’établissement, les inhalothérapeutes et les infirmières.
 Québec solidaire

 
Nous croyons que les heures supplémentaires obligatoires sont un pansement qui a toujours été inadéquat. La preuve est que les problèmes ciblés dans le réseau, tel que la pénurie de personnel, n’ont jamais été aussi loin d’être réglés. Pour ce qui est du TSO, nous croyons que l’objectif du gouvernement doit être de l’abolir. Si les bonnes décisions pour une rétention de la main-d’œuvre sont prises, il sera possible à terme d’abolir les heures supplémentaires obligatoires. Il est irresponsable pour un gouvernement d’utiliser cette béquille au détriment de la sécurité de ses soignantes et de ses patient-e-s. Nous croyons qu’un réseau de la santé attractif pour ses employés n’a pas besoin d’y recourir.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Pouvons-nous être payées à notre juste valeur? Comme travail à prédominance féminine, nous sommes en dessous de 24 % environ d’un salaire comparable à un métier d’homme

 Parti Québécois

 
En effet, les femmes sont surreprésentées dans le réseau de la santé et l’équité salariale n’est toujours pas atteinte, sans compter que les conditions de travail y sont particulièrement difficiles. D’une part, nous nous engageons à rehausser les salaires et les conditions de travail des professionnelles dans le réseau; d’autre part, nous réformerons la Loi sur l’équité salariale pour assurer une équité réelle.

 Coalition avenir Québec

 
Nous avons instauré des mesures forfaitaires et des primes pour recruter des infirmières et infirmiers à temps plein, ainsi que dans les régions éloignées davantage frappées par la pénurie de main-d’œuvre.

 Parti libéral du Québec

 
La pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans le réseau de la santé et des services sociaux précarise les soins et les services dans plusieurs établissements. Le Québec doit donner un coup de barre en matière de main-d’œuvre.

 Québec solidaire

 
À Québec solidaire, nous reconnaissons qu’à chaque fois qu’il y eut un besoin de stimuler l’économie en période de ralentissement économique, les gouvernements du passé ont priorisé les investissements dans des infrastructures, et ce, au détriment de nos services publics. C’est en partie ce qui peut expliquer l’écart important entre le salaire des personnes œuvrant dans des domaines typiquement masculins et nos soignantes et autres employés des services publics. Bien que nous investirons aussi dans des infrastructures, notamment de transport collectif, Québec solidaire s’engage à revaloriser nos services publics avec des investissements à la hauteur de leur importance dans notre société. Votre cri du cœur ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Quand allez-vous prendre soin de celles et ceux qui prennent soin des autres?

 Parti Québécois

 
Dès l’entrée en poste d’un gouvernement du Parti Québécois, nous nous engageons à réellement écouter les besoins des professionnelles en soins pour mieux prendre soin d’elles, enfin. D’ailleurs, le Parti Québécois a déposé un plan en santé le 6 juin dernier qui aborde la rétention du personnel et notre objectif est de devenir le meilleur employeur au Québec pour les professionnelles en soins.

 Coalition avenir Québec

 
Nous avons lancé l’Opération main-d’œuvre, un investissement majeur de 1,14 G$, qui offre des formations accélérées et des bourses d’études, entre autres pour les infirmières auxiliaires. Notre objectif est d’embaucher 27 000 travailleurs en santé d’ici cinq ans.

 Parti libéral du Québec

 
L’enjeu de la main-d’œuvre doit être envisagé de façon sérieuse sur plusieurs volets, notamment :

  • Favoriser la rétention et le retour de travailleurs expérimentés sur le marché du travail en :
    • Prévoyant un congé de cotisations au Régime de rentes du Québec pour les 62 ans et plus;
    • Doublant l’exemption d’impôts pour les personnes de 65 ans et plus pour la faire passer à 30 000 $.
  • Continuer les efforts de requalification des travailleurs vers les secteurs où la demande est la plus forte;
  • Assurer la transparence des besoins de main-d’œuvre dans le secteur public, principalement dans les différents réseaux, par une publication trimestrielle des besoins, notamment pour mieux planifier la formation et l’embauche;
  • Favoriser le retour des jeunes parents sur le marché du travail en instaurant des places en services de garde pour tous à 8,70 $;
  • S’assurer de soutenir une immigration qui contribue à pourvoir les postes vacants dans les régions et les secteurs les plus touchés;
  • Accélérer la reconnaissance des diplômes des travailleurs qui proviennent d’une autre province ou d’un autre pays.
 Québec solidaire

 
Prendre soin de nos soignantes est fondamental. Non seulement nous devons le faire pour la reconnaissance de leur travail indispensable dans la société, nous devons également le faire pour leur donner envie de rester dans le réseau public de la santé. À Québec solidaire, le pari que nous faisons est qu’en assurant la protection de nos soignantes et en leur offrant des conditions de travail adéquates, elles voudront rester dans notre réseau public. Le gouvernement a la responsabilité d’être un employeur exemplaire et c’est ce que nous nous engageons à faire.

De plus, un futur gouvernement solidaire engagerait 900 psychologues dans le réseau public, tout en bonifiant immédiatement leurs salaires de 30 %. Le parti promet également l’embauche de 1000 autres professionnelles de la santé mentale (travailleurs sociaux, psychoéducatrices, sexologues, etc.), qui seraient déployées tant dans le réseau de la santé et des services sociaux que dans le réseau scolaire. Il s’agirait d’un investissement historique de 280 M$ en santé mentale. Ceci signifie que nos soignantes dans le réseau public de la santé auront accès plus facilement au service de soins psychologiques.

Nous allons aussi protéger nos lanceuses d’alerte avec un projet de loi visant à faciliter la divulgation d’actes répréhensibles. Les cultures organisationnelles dans le réseau mettent nos soignantes dans une position où elles doivent accepter leur sort et ne se sentent pas protégées par le réseau lorsqu’elles veulent dénoncer des situations inacceptables.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Quel est le plan du gouvernement pour devenir un employeur de choix et intéressant afin que tous-tes puissent avoir accès à des soins de qualité?

 Parti Québécois

 
Un gouvernement du Parti Québécois s’engage sur plusieurs points pour devenir le meilleur employeur pour les professionnelles en soins. Par exemple, nous entendons :

  • Adopter une loi pour définir les ratios professionnels en soins/patients sécuritaires;
  • Abolir le recours aux agences de placement privées en intégrant le personnel dans un réseau plus humain;
  • Abolir le TSO;
  • Procéder à une planification stratégique de la main-d’œuvre nationale;
  • Implanter un système de gestion autonome des horaires;
  • Impliquer les professionnelles en soins dans les décisions qui les concernent;
  • Adopter une gestion locale et de proximité, et donner une voix aux travailleurs et aux patients.
 Coalition avenir Québec

 
Pour améliorer les conditions de travail dans le réseau, et notamment réduire les ratios, il faut plus de personnel. Nous travaillons à mettre fin au temps supplémentaire obligatoire et nous voulons réduire au minimum le recours à la main-d’œuvre indépendante. La CAQ a d’ailleurs mis en place des balises pour éviter les abus, en limitant notamment le personnel des agences privées aux quarts de travail défavorables, de façon à prioriser et mieux soutenir le réseau public.

Pour épauler les professionnelles de la santé, notamment le personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires, nous avons mis en place une formation accélérée pendant la pandémie qui a permis de former 10 000 préposés en CHSLD. Nous sommes également en train de recruter 3000 agents administratifs pour alléger les tâches bureaucratiques et administratives des professionnelles de la santé.

 Parti libéral du Québec
  • En mettant fin au temps supplémentaire obligatoire;
  • En assurant de meilleures conditions de travail pour les infirmières en appliquant des ratios personnels/patients plus sécuritaires;
  • En augmentant le nombre d’inscriptions en sciences infirmières et en médecine, notamment dans les régions;
  • En triplant le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) dans le réseau d’ici 2030;
  • En accélérant l’obtention des certificats de sélection du Québec (CSQ) pour les travailleurs temporaires étrangers et les étudiants étrangers diplômés au Québec dans les domaines de la santé et des services sociaux;
  • En déployant une campagne de recrutement dans les autres provinces pour attirer au Québec du personnel déjà formé;
  • Et en coordonnant une offensive à l’étranger pour des catégories d’emploi particulièrement demandées comme les anesthésistes, les pharmaciens d’établissement, les inhalothérapeutes et les infirmières.
 Québec solidaire

 
Déjà, il est primordial d’avoir un portrait des enjeux de main-d’œuvre auxquels nous faisons face. Nous allons donc exiger le retour de la planification de la main-d’œuvre (PMO) un exercice qui n’a pas été fait depuis 2001.  Dans cette PMO, il sera important de prévoir la main-d’œuvre qui est nécessaire pour assurer des services sécuritaires avec un ratio sécuritaire de patients par soignantes. La PMO et les ratios permettront aux soignantes de prodiguer des soins adéquatement sans que ce soit au détriment de leur bien-être.

Nos employées du réseau public quittent parce que le gouvernement est incapable d’offrir des conditions de travail adéquates avec son approche actuelle. Un gouvernement solidaire s’assurerait de n’avoir que des personnes employées par le gouvernement dans le réseau public de santé d’ici à trois ans. Les agences de placement privées profitent encore des fonds publics pour offrir des horaires plus attrayants à nos soignantes. Le gouvernement resserre par la suite encore plus la vis pour les personnes restantes dans le réseau, elles doivent faire davantage de temps supplémentaire obligatoire (TSO).

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Qualité et sécurité des soins

Parmi les solutions que vous proposez, lesquelles auront un effet à COURT terme? Vous engagez-vous à les mettre en place DEMAIN MATIN?

 Parti Québécois

 
Si un gouvernement du Parti Québécois est élu, il sera prioritaire d’appliquer l’ensemble des propositions de notre plan en matière de santé, car nous comprenons l’épuisement des professionnelles et l’urgence d’agir. Toutefois, il sera urgent d’aller de l’avant avec l’abolition du TSO, l’adoption d’une loi pour définir les ratios professionnels en soins/patients sécuritaires et l’abolition du recours aux agences de placement privées en intégrant rapidement les professionnelles dans un réseau plus humain.

 Coalition avenir Québec

 
Nous croyons sincèrement qu’une amélioration des conditions de travail contribuera à la rétention du personnel de la santé et des services sociaux et amènera par conséquent une plus grande qualité et sécurité dans l’administration des soins. À ce sujet, nous ne ferons aucun compromis. Nous avons un plan sérieux et réaliste qui sera réalisé par étapes.

 Parti libéral du Québec

 
Les ratios sécuritaires sont la solution pour contrer la pénurie et éviter que la situation difficile que nous vivons maintenant, qui n’a été qu’intensifiée par la pandémie, ne se reproduise.

Pour le PLQ, le temps presse, il faut relancer rapidement le déploiement des projets ratios.

 Québec solidaire

 
Nous voulons instaurer la co-construction des horaires de travail dans l’ensemble des établissements de santé afin que les horaires soient conçus par les travailleuses en collaboration avec les gestionnaires qui sont sur l’unité de soin. Nous voulons aussi obliger la présence d’infirmières dans les postes de chefs d’unités et de gestionnaires des services de soins infirmiers et renforcer les responsabilités accordées aux conseils des infirmières, notamment par l’ajout de ressources pour exercer leur mandat.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Quelles actions tangibles et permanentes le gouvernement compte-t-il faire pour arrêter l’hémorragie dans le système public?

 Parti Québécois

 
Un ensemble d’actions sont nécessaires. En plus de celles mentionnées précédemment, il faut humaniser le réseau de la santé et des services sociaux; le gouvernement doit devenir le meilleur employeur au Québec. En effet, les professionnelles méritent des conditions de travail plus humaines, et ce, à même le réseau public de santé et de services sociaux. Elles méritent de pouvoir exercer dans un environnement sécuritaire, et d’être davantage qu’une série de simples numéros aux yeux de l’employeur. Ce personnel mérite d’avoir un horaire de travail stable et un salaire décent. Il mérite de se sentir impliqué dans les décisions qui le touchent ou qui touchent les patients, grâce à une gestion locale de proximité. Il mérite de pouvoir exercer sa pratique à la hauteur de ses compétences et de son autonomie professionnelle. L’exode vers le privé pour de meilleures conditions de travail cessera, puisque le réseau public deviendra le meilleur employeur du Québec, rien de moins. Ainsi, les patients obtiendront des soins et des services de qualité. La façon dont le Québec traite son personnel, avec respect et reconnaissance, se répercutera positivement sur les patients et les citoyens.

 Coalition avenir Québec

 
Nous misons sur la décentralisation et la prise de décisions au niveau local afin d’améliorer l’environnement et l’organisation du travail. L’agence Santé Québec, que nous souhaitons mettre en place, favorisera cette décentralisation en concentrant les opérations sur le terrain, et les orientations stratégiques au ministère de la Santé et des Services sociaux.

 Parti libéral du Québec

 
En 2018, lorsque le gouvernement du Parti libéral avait annoncé le déploiement des premiers ratios professionnelles en soins/patients, il avait été déterminé que ceux-ci devaient s’appuyer sur des outils cliniques scientifiquement éprouvés. Les conclusions rigoureuses tirées de ces projets devaient directement être axées sur les besoins des usagers en plus d’alléger la surcharge de travail des infirmières.

Le Québec ne peut se passer de cette solution qui a amélioré les soins ailleurs dans le monde et permis d’assurer l’attraction et la rétention du personnel.

 Québec solidaire

 
À Québec solidaire, l’amélioration des conditions de travail au sein de nos services publics est une priorité puisque nous considérons que le rôle de l’État est l’amélioration continue et la revalorisation de nos services publics. Il faut enfin mettre fin à l’époque où nous éteignons constamment des feux. Il faut changer d’ère.

Notre cadre financier, qui sera diffusé au moment de la campagne électorale, comportera plusieurs propositions concrètes pour régler le gaspillage de fonds publics. Il prévoira certainement une croissance budgétaire pour assurer un financement accru et stable des services publics, notamment pour l’amélioration des conditions de travail dans notre réseau de la santé.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Aimeriez-vous vous occuper de 17 patient-e-s à la fois avec des troubles cognitifs, des pansements, ainsi que des besoins particuliers? Pourquoi en santé n’avons-nous pas déjà une loi sur les ratios alors que les centres de la petite enfance (CPE) ont des ratios? Pourtant, nous, on a la santé et la vie des gens entre nos mains.

 Parti Québécois

 
La situation décrite est inacceptable; c’est pourquoi, pour la sécurité des patients et des professionnelles, nous adopterons une loi pour définir les ratios sécuritaires professionnels en soins/patients. L’échéancier sera serré, à l’intérieur d’un prochain mandat d’un gouvernement du Parti Québécois. D’autres actions, déjà mentionnées, seront aussi entreprises.

 Coalition avenir Québec

 
Nous croyons sincèrement qu’une amélioration des conditions de travail contribuera à la rétention du personnel de la santé et des services sociaux et amènera par conséquent une plus grande qualité et sécurité dans l’administration des soins. À ce sujet, nous ne ferons aucun compromis. Nous avons un plan sérieux et réaliste qui sera réalisé par étapes.

 Parti libéral du Québec

 
En 2018, lorsque le gouvernement du Parti libéral avait annoncé le déploiement des premiers ratios professionnels en soins/patients, il avait été déterminé que ceux-ci devaient s’appuyer sur des outils cliniques scientifiquement éprouvés. Les conclusions rigoureuses tirées de ces projets devaient directement être axées sur les besoins des usagers en plus d’alléger la surcharge de travail des infirmières.

Le Québec ne peut se passer de cette solution qui a amélioré les soins ailleurs dans le monde et permis d’assurer l’attraction et la rétention du personnel. Les ratios sécuritaires sont la solution pour contrer la pénurie et éviter que la situation difficile que nous vivons maintenant, qui n’a été qu’intensifiée par la pandémie, ne se reproduise.

Pour le PLQ, le temps presse, il faut relancer rapidement le déploiement des projets ratios.

 Québec solidaire

 
Que ce soit au niveau des conditions de travail, la qualité ou la sécurité des soins, le problème qu’il faut régler est la rétention de nos soignantes. Effectivement, nous croyons que les heures supplémentaires obligatoires sont un pansement qui a toujours été inadéquat. La preuve est que les problèmes ciblés dans le réseau, tel que la pénurie de personnel, n’ont jamais été aussi loin d’être réglés.

Les ratios sécuritaires pour toutes les professionnelles de la santé font partie intégrante de la solution. Instaurer des ratios sécuritaires par une loi « mur à mur » sur les ratios est une priorité pour un gouvernement solidaire. Cette loi chapeautera l’ensemble des conventions collectives et s’appliquera non seulement aux infirmières, mais à toutes les professionnelles de la santé, qu’elles soient syndiquées ou non. L’implantation de ratios sécuritaires favorise la stabilité des équipes de soins, diminue la précarité d’emploi, améliore la conciliation famille-travail et rend les postes plus attractifs. Cette loi serait adoptée rapidement lors d’un mandat solidaire, ce qui signifierait un changement important sur un court terme.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Mesures d’attraction et de rétention

Que comptez-vous faire ou mettre en place, autre que des moyens monétaires, pour donner le goût à la relève en santé de venir relever le réseau et surtout d’y rester?

 Parti Québécois

 
Plusieurs actions doivent être appliquées pour attirer les professionnelles dans le réseau public. Nous le ferons.

Par exemple, nous voulons :

  • Adopter une loi pour définir les ratios sécuritaires professionnels en soins/patients;
  • Abolir le recours aux agences de placement privées en intégrant le personnel dans un réseau plus humain;
  • Abolir le TSO;
  • Procéder à une planification stratégique nationale de la main-d’œuvre;
  • Implanter un système de gestion autonome des horaires;
  • Impliquer les professionnelles en soins dans les décisions qui les concernent;
  • Adopter une gestion locale et de proximité;
  • Donner une voix aux travailleurs et aux patients.

Nous croyons que les professionnelles en soins méritent de pouvoir exercer dans un environnement sécuritaire, et d’être davantage qu’une série de simples numéros aux yeux de l’employeur. De cette façon, la profession deviendra plus attractive.

 Coalition avenir Québec

 
Nous misons sur la décentralisation et la prise de décisions au niveau local afin d’améliorer l’environnement et l’organisation du travail. Par exemple, les horaires autogérés localement par une équipe, au sein d’un établissement, est une avenue porteuse, permettant la flexibilité et l’adaptabilité nécessaires à la conciliation travail et vie personnelle.

 Parti libéral du Québec

 
Pour notre part, nous considérons que les principaux éléments pour rendre le réseau public plus attrayant et surtout pour nous assurer de la rétention du personnel soignant demeurent l’abolition du temps supplémentaire obligatoire, une modification des horaires de travail favorisant la conciliation famille-travail et la reprise du déploiement des ratios professionnels en soins/patients.

 Québec solidaire

 
Nous allons implémenter un forfait « Grande séduction » pour retenir les soignantes. Nous allons aussi créer un statut particulier pour les régions éloignées afin de bonifier les conditions de travail en offrant notamment des forfaits d’installation pour aider les travailleuses du réseau à s’établir en région (frais de déménagement, mise de fonds pour l’achat d’une maison, etc.), ainsi qu’en élargissant les primes de disparité régionale prévue aux conventions collectives nationales à toutes les régions éloignées.

Nous voulons également une véritable équité pour les travailleuses dans les communautés nordiques. Le remboursement complet des billets d’avion pour les membres des familles du personnel soignant (enfants, conjoints et conjointes, parents, etc.) ainsi que des frais liés au transport des bagages pour l’ensemble des déplacements nécessaires vers les communautés nordiques sera assuré par un gouvernement solidaire.

 Parti conservateur du Québec

À venir

Quelles sont les actions concrètes qui seront mises rapidement en place pour augmenter les places en garderie, considérant que nous sommes dans un milieu majoritairement de femmes et plusieurs d’entre elles ne peuvent revenir au travail par manque de place en garderie?

 Parti Québécois

 
Nous voulons préserver l’héritage de Pauline Marois. Elle s’est battue pour bâtir un réseau qui permettait d’améliorer le développement des enfants et de favoriser la conciliation famille-travail pour les femmes. Le Parti Québécois propose donc un réseau 100 % CPE, selon le principe « un enfant, une place », afin de retrouver des services accessibles, de qualité et universels. L’instauration, dans le réseau, des garderies privées non subventionnées a soulevé des enjeux d’accessibilité et de services inégaux. Nous offrirons plus de 150 000 places supplémentaires en CPE en convertissant les 118 000 places offertes en garderie privée et en réservant les 37 000 places à développer aux projets en CPE. Nous misons sur les CPE, car c’est là qu’on retrouve les meilleurs services, de la plus haute qualité; cela a été abondamment démontré. Les éducatrices en CPE, de même que le personnel de soutien, sont les spécialistes de la petite enfance.

 Coalition avenir Québec

 
Conscients que les travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux sont également des parents, nous avons par ailleurs annoncé la création de 37 000 places additionnelles pour compléter le réseau d’ici la fin d’un prochain mandat, en plus de procéder à la conversation de toutes les places non subventionnées en places subventionnées, favorisant ainsi l’équité pour tous les Québécois.

 Parti libéral du Québec

 
Pour le Parti libéral du Québec, l’accès à une place en service de garde éducatif devrait être un droit, comme le droit à l’éducation. Pour y arriver, nous allons créer 15 000 places supplémentaires en services de garde éducatifs dont 85 % seront en CPE. Nous allons convertir 67 000 places non subventionnées en places subventionnées en 5 ans afin que le réseau soit entièrement subventionné. Nous allons maintenir la contribution réduite à 8,70 $ par jour, indexé annuellement comme c’est actuellement le cas. Ce plan de match, que nous prévoyons réaliser sur 5 ans, nécessitera des investissements majeurs qui seront possibles à la suite du transfert de 6 G$ du gouvernement fédéral annoncé en 2021. En attendant de pouvoir répondre aux besoins des familles en recherche d’une place, le PLQ s’engage à prolonger le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) de 6 mois, pour les familles qui n’ont pas accès à une place en service de garde. Nous sommes très conscients que ce plan est ambitieux, mais nous croyons qu’il est réaliste et réalisable.

 Québec solidaire

 
Nous allons faciliter la conciliation travail-famille non seulement en permettant la co-construction des horaires, mais également en obligeant les établissements de santé de mettre à la disposition du personnel soignant des installations sous forme de CPE directement sur le lieu de travail ou à proximité. Certains établissements en région pourraient quant à eux se doter de micro-CPE pouvant accueillir de 10 à 20 enfants selon les besoins du milieu.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Hébergement et personnes âgées

Quelles sont vos solutions pour améliorer la situation dans les CHSLD, sachant qu’elle est déjà catastrophique?

 Parti Québécois

 
Il faut s’attaquer au manque de personnel en CHSLD pour offrir des soins plus humains aux aînés. Les professionnelles en soins qui y travaillent font des miracles au quotidien, mais il faut avoir un plan d’attraction en offrant de meilleures conditions de travail. Il faut adopter une loi pour définir les ratios professionnels en soins/aînés sécuritaires, abolir le recours aux agences de placement privées en intégrant le personnel dans un réseau plus humain et abolir le TSO, notamment. De plus, il faut écouter les solutions émanant du terrain.

 Coalition avenir Québec

 
Face au vieillissement de la population, les soins et services donnés aux aînés sont également une priorité importante. Nous avons entrepris un virage à domicile pour que les personnes âgées puissent demeurer le plus longtemps possible à la maison. Nous avons investi pas moins de 2 milliards $ au cours de notre mandat, uniquement pour le soutien à domicile, et d’autres investissements totalisant près de 850 M$ annuellement, à terme, ont été annoncés dans le dernier budget 2022-2023.

Cependant, quand la perte d’autonomie est très avancée, les aînés doivent pouvoir compter sur des milieux d’hébergement adéquats. À la CAQ, nous souhaitons que ces lieux soient de véritables milieux de vie. Comme nous nous y étions engagés, 2600 places dans des maisons des aînés sont créées ou en voie de l’être d’ici la fin de l’année. Ce sont des lieux d’hébergement à échelle humaine, offrant un climat sécurisant et apaisant pour les résidents et attrayant pour les travailleurs. Progressivement à compter de cet automne, ces maisons des aînés vont commencer à accueillir la clientèle. Au total, c’est 46 maisons des aînés, totalisant plus de 3500 places, qui seront ainsi construites, dépassant largement notre engagement initial.

 Parti libéral du Québec

 
Les personnes vulnérables, dont les aînés, ont des besoins particuliers. La pandémie a mis en évidence certains besoins essentiels auxquels nous avons le devoir de répondre et pour y arriver, il faut tout d’abord leur donner accès à un médecin de famille en les priorisant. Avoir un médecin de famille, c’est un droit et il faut reprendre le travail pour y arriver. Nous allons également former deux fois plus de gériatres pour mieux répondre aux besoins des aînés. Nous allons déployer des unités de soins intensifs à domicile dans toutes les régions du Québec, avec les outils informatiques appropriés et nous assurer un meilleur financement des organismes communautaires qui œuvrent auprès des aînés à domicile.

Le Parti libéral du Québec estime que la meilleure maison des aînés, c’est chez soi. C’est notamment pour cette raison que nous nous engageons à mettre en place une « Allocation aînée » pouvant atteindre 2 000 $ annuellement pour soutenir les personnes de plus de 70 ans qui souhaitent rester à domicile. Cette allocation serait variable en fonction du revenu.

 Québec solidaire

 
Pour ce qui en est des soins de longue durée et de nos CHSLD, vieillir chez soi, entouré de ses proches, c’est un choix que tout le monde devrait pouvoir faire. La crise dans les CHSLD est un rappel brutal des conditions de vie déplorables des personnes aînées au Québec, entre autres parce que nous sommes incapables d’y retenir le personnel. Il est également important de rémunérer adéquatement les PABs pour assurer une attractivité de la profession. C’est d’autant plus important lorsqu’on prend en compte que nos anges gardiens sont des personnes qui sont issues souvent de milieu immigrant et souhaitent contribuer et s’enraciner au Québec.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Quand les aîné-e-s vont-ils avoir leur deuxième bain tel que promis? Allez-vous cesser de nous former sur la maltraitance envers les aînés alors que c’est le gouvernement qui les maltraite?

 Parti Québécois

 
Nous considérons que nous avons une obligation de résultat envers les aînés pour réellement leur assurer de vieillir dans la dignité. Il faut leur donner un deuxième bain, c’est un minimum, notamment en appliquant les actions mentionnées ci-dessus pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. Puis, lorsque c’est possible, il faut offrir des soins directement au domicile. Nous nous engageons à financer à la hauteur des besoins ce grand virage vers les soins à domicile, ce qui permettra ainsi de réduire la pression dans les CHSLD. Cela signifie un investissement de 2,7 G$ par année de manière récurrente; nous allouerons, en plus, 50 % du budget de soins de longue durée aux soins à domicile d’ici 5 ans.

 Coalition avenir Québec

 
Nous investissons aussi massivement dans la rénovation et la reconstruction des CHSLD vétustes. Pendant des années, les gouvernements précédents n’ont rien fait. Nous sommes en train de les rénover pour en faire des lieux accueillants, agréables, avec des chambres individuelles, pour le bien-être des usagers, mais également pour le personnel qui y travaille.

 Parti libéral du Québec

 
Pour les personnes vivant en CHSLD, il est nécessaire de mettre en place et maintenir des ratios personnels/patients sécuritaires. Nous allons déployer des pharmaciens d’établissements dans tous les CHSLD pour aider à la prise en charge des aînés qui y sont hébergés et s’assurer que leur médication est mieux ajustée et plus sécuritaire.

 Québec solidaire

 
Au Québec, à peine 8,6 % des personnes âgées en perte d’autonomie de 65 ans et plus en bénéficient. Seulement 15 % de nos dépenses en soins de longue durée vont aux soins à domicile, alors que cette proportion atteint 41 % en Suède, 51 % en Finlande, 73 % aux Pays-Bas et presque 75 % au Danemark. En fait, la majorité des pays occidentaux favorisent le modèle de soins à domicile et les études démontrent que ça fonctionne.

Pour faire de ce nouveau modèle une réalité, Québec solidaire propose des investissements historiques de 750 millions de dollars dans les soins à domicile. Nous avons une cible ambitieuse: d’ici à 10 ans, augmenter à 60 % la part des soins longue durée aux personnes aînées réalisés à domicile. Nous ne voulons pas indéfiniment agrandir le parc immobilier de résidences privées pour aînés alors que nos courbes démographiques projettent que dans quelques décennies, la demande pour ces RPAs ne sera pas aussi importante que présentement et que les frais demandés par des RPAs ne sont pas accessibles pour toutes les personnes aînées.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Réseau de la santé

Pensez-vous qu’il serait justifié d’exiger que les groupes de médecine de famille (GMF) offrent davantage de plages de rendez-vous durant les heures défavorables pour décongestionner les urgences?

 Parti Québécois

 
Selon notre vision, pour réellement désengorger les urgences, les CLSC doivent devenir la porte d’entrée du réseau de la santé et des services sociaux. Ainsi, chaque CLSC devra coordonner la première ligne, donc les GMF, sur son territoire. Les GMF ont été créés pour compléter les CLSC, pas pour les remplacer. Or, l’IRIS a mentionné dans un rapport de mai 2022 que les GMF ont failli à leur mission d’accès aux soins de première ligne au cours des 20 dernières années. Le modèle doit donc changer. Les CLSC doivent revenir à leur essence, c’est-à-dire à une approche (et une responsabilité) populationnelle. Ceci n’est pas possible avec les GMF (qui ont une approche clientèle). À nos yeux, le CLSC devrait donc s’assurer de la couverture de la première ligne pour sa population en coordonnant ses services et ceux des GMF sur son territoire.

 Coalition avenir Québec

 
Il est essentiel d’améliorer et de faciliter l’accès aux soins et services de première ligne. Nous avons ainsi convenu d’une entente avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec afin qu’ils prennent collectivement en charge 500 000 Québécois de plus d’ici le 31 mars 2023, au sein des groupes de médecine de famille. Le premier jalon – la prise en charge d’un premier 250 000 personnes – a été respecté et même dépassé cet été. À terme, nous souhaitons que la rémunération des médecins favorise davantage cette prise en charge. Nous sommes également en train de déployer les guichets d’accès en première ligne (GAP) dans toutes les régions du Québec. Les patients orphelins pourront s’y référer pour obtenir un rendez-vous auprès d’un médecin ou, selon leur besoin, auprès d’un pharmacien, d’un travailleur social, d’un infirmier ou d’un autre professionnel de la santé.

 Parti libéral du Québec

 
Lors de la mise en place des GMF, il y a près de 20 ans, l’objectif était d’offrir un point de service unique pour tous, par exemple pour une consultation médicale, une prise de sang, la validation des habitudes de vie avec un nutritionniste. Ce que nous souhaitons, c’est de revenir à l’essence de ce modèle, mais en l’adaptant aux réalités du 21e siècle. Tout d’abord, pour refléter vraiment le travail interdisciplinaire qui doit y être fait, nous allons renommer tous les types de GMF en Équipes Accès Santé. Ce changement, bien plus que cosmétique, vise à démontrer l’importance de l’ensemble de l’équipe dans la prise en charge de la santé globale de la population.

Il faut tout autant se pencher sur la composition de ces équipes. Nous allons ajouter au moins une infirmière praticienne spécialisée (IPS) dans chaque Équipe Accès Santé et revoir le ratio médecin/personnel soignant afin de nous assurer de mieux répondre aux réalités locales et aux objectifs d’interdisciplinarité. Les règles encadrant la gestion de ces cliniques seront aussi assouplies afin que des initiatives locales de prise en charge puissent émerger et favoriser l’interaction avec les CLSC.

 Québec solidaire

 
Québec solidaire souhaite revaloriser nos CLSC. Nous considérons que les GMF ne permettent pas une gestion saine des finances publiques. Tel qu’indiqué dans un rapport de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), « Le transfert de ressources professionnelles vers les GMF s’est traduit par une perte de services psychosociaux de première ligne offerts en CLSC, qui équivaut à plus de 700 000 heures de services de consultation sociale (une chute de 42 % de l’offre de service en CLSC) et à près de 60 000 heures de consultation psychologique (une chute de 52 %). » L’ouverture 24/7 de nos CLSC, avec la mise en place d’équipes multidisciplinaires avec des professionnelles qui seront capables de soigner des patients sans passer systématiquement par un médecin, sera la clé pour une première ligne forte et accessible dans le réseau de la santé.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

À quand l’abolition des agences qui coûtent très cher à la société?

 Parti Québécois

 
Dès l’entrée en poste d’un gouvernement du Parti Québécois, nous allons abolir le recours aux agences de placements privées en intégrant le personnel dans un réseau plus humain.

 Coalition avenir Québec

 
Nous sommes déjà en action pour améliorer le réseau de la santé et des services sociaux. Le Plan Santé que le ministre sortant de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a présenté au printemps 2022 constitue notre feuille de route des prochaines années pour effectuer les changements nécessaires afin de rendre le réseau plus humain et plus performant. Les travailleuses et travailleurs du réseau figurent au cœur de ce Plan.

 Parti libéral du Québec

 
Faisant contrepoids au délestage effectué par les caquistes, le Parti libéral du Québec propose un grand rattrapage décliné en deux volets :

  1. Un blitz d’examens diagnostiques, par exemple pour le cancer du côlon, du poumon et du col de l’utérus ;
  2. Une opération de rattrapage des chirurgies, notamment en matière de cancer et d’orthopédie.

Pour y arriver, il faut d’abord accroître la capacité du réseau de la santé. Pour ce faire, nous ajouterons 6 G$ d’investissements dans les infrastructures du réseau, notamment pour ajouter 4000 lits. Le Québec compte actuellement 1,8 lit par milliers d’habitants. Ces investissements nous permettront de nous ramener à un niveau comparable au reste du Canada et à celui des pays du G7. Cette mesure constitue une solution à moyen terme, mais il faudra aussi augmenter notre capacité à court terme. Nous conclurons des ententes avec un maximum de cliniques privées pour servir de soupape d’échappement au réseau de la santé.

Ainsi, des patients pourront être traités gratuitement dans ces cliniques, plus rapidement.

 Québec solidaire

 
Un gouvernement solidaire s’assurerait de n’avoir que des personnes employées par le gouvernement dans le réseau public de santé d’ici trois ans. Les agences de placement privées profitent encore des fonds publics pour offrir des horaires plus attrayants à nos soignantes. Le gouvernement resserre par la suite encore plus la vis pour les personnes restantes dans le réseau, elles doivent faire davantage de temps supplémentaire obligatoire (TSO).

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Quelles sont vos priorités concernant le réseau de la santé?

 Parti Québécois

 
Nous avons 5 grandes priorités :

  • Amorcer un grand virage vers la prévention et la promotion de la santé;
  • Renforcer la première ligne en faisant des CLSC la porte d’entrée du réseau;
  • Faire du réseau public le meilleur employeur du Québec;
  • Offrir des soins en toute dignité à nos aînés en leur permettant de vieillir à leur domicile;
  • Implanter une gestion locale et de proximité.
 Coalition avenir Québec

 
Nous sommes déjà en action pour améliorer le réseau de la santé et des services sociaux. Le Plan Santé que le ministre sortant de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a présenté au printemps 2022 constitue notre feuille de route des prochaines années pour effectuer les changements nécessaires afin de rendre le réseau plus humain et plus performant. Les travailleuses et travailleurs du réseau figurent au cœur de ce Plan.

 Parti libéral du Québec

 
Le fardeau administratif de l’ensemble du personnel soignant sera réévalué pour s’assurer qu’un maximum de temps est dédié aux soins, tout en permettant la collecte numérique des données pertinentes aux suivis qui sont nécessaires.

Cependant, pour s’assurer que notre objectif de travail en équipe est réellement atteint, il faut faire plus. Les Équipes Accès Santé d’une même région auront une responsabilité territoriale auprès de la population et devront se concerter, au besoin, pour s’assurer de répartir le travail afin d’éliminer la liste d’attente dans leur région. Nous établirons, conjointement avec les GMF, des cibles progressives pour l’élimination des listes d’attentes dans chacune des régions.

Des incitatifs financiers seront prévus pour les Équipes Accès Santé qui dépasseront les cibles déterminées en fonction du nombre de patients inscrits et de la liste d’attente du Guichet d’accès à un médecin de famille. Ces incitatifs pourront être utilisés pour mettre en place des projets pilotes ou acheter du matériel technologique supplémentaire, par exemple. Ces mesures visent à soutenir l’innovation locale, et non à bonifier la rémunération du personnel médical.

Par ailleurs, un nombre grandissant de Québécoises et de Québécois sont aux prises avec des enjeux de santé plus importants, alors que les listes d’attentes ont littéralement explosé au cours des dernières années dans plusieurs spécialités médicales. Un redressement de situation est plus que nécessaire pour diminuer les risques vécus par ces patients.

 Québec solidaire

 
Que ce soit au niveau des conditions de travail, la qualité ou la sécurité des soins, le problème qu’il faut régler est la rétention de nos soignantes. Effectivement, nous croyons que les heures supplémentaires obligatoires sont un pansement qui a toujours été inadéquat. La preuve est que les problèmes ciblés dans le réseau, tel que la pénurie de personnel, n’ont jamais été aussi loin d’être réglés.

Mis à part les mesures que nous allons entreprendre pour la rétention de nos employées dans le réseau de la santé, Québec solidaire souhaite revaloriser nos CLSC. Nous considérons que les GMF ne permettent pas une gestion saine des finances publiques.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir

Serait-il possible d’utiliser les infirmières à leur plein potentiel? Par exemple, évaluer les patient-e-s et les référer aux médecins (omni) juste en cas de besoin réel.

 Parti Québécois

 
Oui, tout à fait. Au Québec, nous sommes chanceux de pouvoir compter sur une foule de professionnels compétents dans le réseau comme le sont les infirmières. Or, les actes cliniques réservés briment l’autonomie des professionnels, et cela a un impact direct sur les patients. C’est pourquoi nous allons revoir le Code des professions et le partage des compétences en santé dès les premières semaines de notre mandat, en collaboration avec les différentes instances, pour assurer une efficacité, une rapidité et une fluidité dans les soins et services offerts aux patients.

 Coalition avenir Québec

 
Nous sommes déjà en action pour améliorer le réseau de la santé et des services sociaux. Le Plan Santé que le ministre sortant de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a présenté au printemps 2022 constitue notre feuille de route des prochaines années pour effectuer les changements nécessaires afin de rendre le réseau plus humain et plus performant. Les travailleuses et travailleurs du réseau figurent au cœur de ce Plan.

 Parti libéral du Québec

 
Il faut tout autant se pencher sur la composition de ces équipes. Nous allons ajouter au moins une infirmière praticienne spécialisée (IPS) dans chaque Équipe Accès Santé et revoir le ratio médecin/personnel soignant afin de nous assurer de mieux répondre aux réalités locales et aux objectifs d’interdisciplinarité. Les règles encadrant la gestion de ces cliniques seront aussi assouplies afin que des initiatives locales de prise en charge puissent émerger et favoriser l’interaction avec les CLSC.

 Québec solidaire

 
Élargir le champ de compétences de toutes nos soignantes permettra un décloisonnement professionnel grandement nécessaire. Ces champs de compétence seront établis avec les ordres et les syndicats concernés pour assurer des conditions de travail et une pratique sécuritaire.

 Parti conservateur du Québec

 
À venir