Syndicat des professionnelles en soins de Montérégie-Centre

Le CISSS de la Montérégie Centre et la FIQ signent leur entente de principe

Le CISSS de la Montérégie Centre et la FIQ signent leur entente de principe

Après plusieurs mois de négociation, la FIQ-Syndicat des professionnelles en soins de la Montérégie-Centre affilié à la FIQ a conclu une entente avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre dans le cadre des négociations autour des dispositions locales de la convention collective qui régira désormais 3 225 professionnelles en soins de la région.

« Je suis extrêmement fier d’apporter ma signature à une convention collective qui a été entérinée à près de 95 % en faveur de ce nouveau contrat de travail. Le comité de négo a travaillé très fort afin d’y ajouter des améliorations des conditions de travail, selon les priorités qui avaient été établies par et pour nos professionnelles en soins », de déclarer Denis Grondin, président de la FIQ- SPSMC.

Parmi les gains obtenus, on retrouve une clause de rehaussement afin de détenir un poste à temps complet pour nos infirmières travaillant dans un centre d’activités ouvert 24/7, si elles le désirent, ainsi qu’une clause de rehaussement des postes pour nos infirmières auxiliaires travaillant dans une mission CHSLD et titulaires d’un poste de 7 jours par 2 semaines.

Les dispositions locales permettront dorénavant la stabilité des équipes puisque toutes les membres sont assurées d’avoir un port d’attache relié à leurs postes à l’intérieur du territoire du CISSS de la Montérégie-Centre. « On avait un défi d’harmoniser les dispositions locales des anciens CSSS. Nous y sommes parvenues avec de magnifiques gains pour nos membres, notamment avec l’introduction de sept différents types d’aménagement du temps de travail », d’ajouter Sophie Bernier, vice-présidente à la négociation à la FIQ-SPSMC.

L’entente signée contribuera à l’attraction et à la rétention des professionnelles en soins de la région. Le CISSS de la Montérégie-Centre s’est par ailleurs engagé à afficher des postes à temps complet sinon, minimalement de 7 jours par 2 semaines lorsque ces postes sont à rotation, composés ou d’équipe volante. « Nous sommes fiers de la forte mobilisation de nos membres observée tout au long de ce processus de négociation. Les dispositions locales auront un effet certain sur la qualité et la sécurité des soins prodigués par nos professionnelles en soins », de conclure Denis Grondin.