Syndicat des professionnelles en soins de santé de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal

CHSLD Denis-Benjamin -Viger : le Syndicat devant la Cour d’appel du Québec pour assurer des soins de santé sécuritaires.

CHSLD Denis-Benjamin -Viger : le Syndicat devant la Cour d’appel du Québec pour assurer des soins de santé sécuritaires.

À l’aube de la reprise du processus judiciaire mettant en cause la planification de la main-d’œuvre au CHSLD Denis-Benjamin-Viger, le Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal dénonce à nouveau la judiciarisation du dossier Denis-Benjamin-Viger. « Cela fera bientôt cinq ans que nous alertons la direction du CHSLD ainsi que celle du CIUSSS concernant la surcharge de travail à Denis-Benjamin-Viger. Le refus de l’Employeur de reconnaître la décision Bertrand, rendue le 27 avril 2018, nous amène maintenant devant la Cour d’appel du Québec pour exiger la reconnaissance de la décision Bertrand qui se voulait un ajout de postes permanents et ce, afin d’assurer des soins sécuritaires et de qualités pour les résidents. Recourir aux tribunaux pour assurer la sécurité des patients, voilà où nous en sommes aujourd’hui ! », déclare Johanne Riendeau, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal

Rappelons qu’en avril 2018, l’arbitre Richard Bertrand ordonna, dans une décision historique, l’embauche de professionnelles en soins pour répondre aux besoins essentiels des patients. Il s’en est suivi plusieurs contestations de la part du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal : « L’Employeur s’est lancé dans une judiciarisation en appelant d’une décision qui relevait du bon sens. Dans les prochains jours, nous continuerons notre lutte pour que les normes professionnelles puissent être respectées. Pourquoi le CIUSSS s’est entêté à judiciariser un dossier alors qu’il était évident que les patients, cette clientèle vulnérable, n’avaient pas les soins qu’ils méritaient ? La pandémie est venue mettre en lumière la réalité de la qualité des soins et la sécurité des patients en CHSLD et ce, déjà décriée depuis 2016 par la FIQ. Il y a un besoin urgent de mettre en place des ratios en CHSLD. », ajoute madame Riendeau.

Le 24 mars prochain, près de cinq ans après ses premières démarches officielles, le Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal se trouvera à nouveau devant la Cour d’appel du Québec : « Nous sommes déterminées à nous faire entendre. Nos professionnelles en soins doivent pouvoir prodiguer des soins de santé dignes et sécuritaires et la maltraitance faite aux aîné-e-s doit cesser immédiatement », conclut Johanne Riendeau.