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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ présente ses recommandations devant le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes

La FIQ présente ses recommandations devant le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes

Violence subie par les travailleurs et travailleuses de la santé – Dans le cadre d’une étude que mène le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes sur la violence subie par les travailleurs de la santé dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée et dans le cadre des soins à domicile, Linda Lapointe, vice-présidente de la FIQ et responsable du dossier SST, ainsi que Laurier Ouellet, président du Syndicat des professionnelles en soins de Chaudière-Appalaches, ont été invités à présenter la perspective québécoise de cet enjeu devant les députés fédéraux.

Dressant un portrait alarmant de la montée de la violence subie par les professionnelles en soins dans les différents établissements, Mme Lapointe et M. Ouellet ont fait valoir les principaux facteurs de risque auxquels sont exposées les membres de la FIQ. D’abord, la surcharge de travail et l’imposition des heures supplémentaires obligatoires qui constituent le quotidien des professionnelles en soins, jumelées aux réformes de structure majeures et aux compressions budgétaires des dernières années, ont fragilisé leurs conditions de travail, les rendant plus vulnérables à la violence.

Les porte-parole ont fait également valoir l’importance de mettre en place des mesures de protection afin de diminuer la vulnérabilité des professionnelles en soins en matière de violence. D’une part, la FIQ revendique notamment la reconnaissance du secteur de la santé à titre de groupe prioritaire au sens de la Loi sur la santé et sécurité du travail, ce qui entraînerait des obligations concrètes de la part des employeurs du réseau. D’autre part, l’implantation de ratios professionnelles en soins/patient-e-s permettrait assurément de réduire la charge de travail et les heures supplémentaires assurant ainsi des soins sécuritaires pour les patient-e-s, mais également pour celles qui dispensent les soins.