À chaque instant, quelque part au Québec, une inhalothérapeute aide un patient à respirer. Dans une salle d’urgence, en soins intensifs ou en néonatalogie, ces professionnelles jouent un rôle essentiel : elles veillent à la stabilité respiratoire des patient-e-s dans les moments les plus critiques.  

Leur expertise est à la fois technique et humaine. Maîtriser des appareils sophistiqués, ajuster un respirateur, calmer un-e patient-e en détresse cardio-respiratoire : leur travail exige rigueur, empathie et sang-froid. Pourtant, malgré leur apport vital, les inhalothérapeutes sont forcées d’exercer dans des conditions extrêmement difficiles. 

Dans certains établissements, plus de 40 % des postes d’inhalothérapeutes sont vacants. Les équipes sont à bout de souffle, forcées de multiplier les quarts de travail pour éviter les bris de service. La pénurie entraîne un cercle vicieux : les conditions se détériorent, la relève se décourage et la pression augmente sur celles qui restent. 

Cette situation ne peut plus durer. Les inhalothérapeutes ont besoin de la reconnaissance pleine et entière de leur rôle, d’une revalorisation salariale, et du soutien à la formation et à l’intégration des nouvelles recrues. Il faut du courage politique pour préserver cette profession en péril. 

À l’occasion de la Semaine des inhalothérapeutes, la FIQ tient à leur dire merci. Merci pour votre expertise, votre calme dans l’urgence, votre présence dans les moments les plus critiques. Merci de faire la différence, jour après jour, pour les patientes et les patients du Québec. 

Elles veillent sur notre souffle. À nous, maintenant, de veiller sur elles. 

Partagez cet article et ajoutez votre voix à la leur.