Actions prioritaires 2026

Le conseil fédéral de décembre a permis à vos déléguées syndicales de se projeter dans l’avenir et de réfléchir aux actions prioritaires de la Fédération pour la prochaine année. S’appuyant sur les orientations adoptées par le Congrès en juin, les actions prioritaires 2026 ont pour objectif de donner vie à la vision politique de la FIQ.

Les priorités adoptées par vos représentantes syndicales sont les suivantes :

ORGANISER L’ACTION SYNDICALE AUTOUR DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL
Cette action prioritaire se concrétisera entre autres par des campagnes de mobilisation locales permettant d’améliorer l’environnement de travail des professionnelles en soins et la mise en œuvre d’un nouveau plan d’action pour obtenir des ratios professionnelles en soins/patient-e-s.

DÉPLOYER L’ACTION POLITIQUE EN ANNÉE ÉLECTORALE
La santé sera au cœur des débats lors des élections provinciales de 2026. La Fédération profitera donc de cette opportunité pour faire valoir ses revendications phares et influencer les différents partis politiques dans l’intérêt des professionnelles en soins.

Dans le contexte de l’implantation de Santé Québec, la FIQ se positionnera stratégiquement auprès de la société d’État et du ministère de la Santé et des Services sociaux afin d’assurer l’application des ententes négociées et une gestion à échelle humaine.

DÉFENDRE LES VALEURS DE LA FIQ PAR DES ACTIONS CONCRÈTES
La Fédération continuera de défendre la démocratie syndicale, ainsi que ses valeurs féministes et antiracistes. Elle accordera également une grande place à la réflexion et à la surveillance des impacts des changements climatiques sur la santé des professionnelles en soins.

RENFORCER LES RELATIONS DE TRAVAIL ET LA DÉFENSE DES DROITS DES MEMBRES
Dans le cadre de la transition vers l’employeur unique, la Fédération adaptera ses pratiques en matière de relations de travail afin d’accélérer les processus et de favoriser l’innovation.

POSITIONNER LA FIQ COMME FORCE INCONTOURNABLE
Le contexte actuel de compressions budgétaires peut sembler peu propice pour mettre en place des projets visant l’amélioration du réseau de la santé. La FIQ devra donc redoubler d’efforts pour se positionner sur l’échiquier politique et faire comprendre aux décideurs que les 90 000 membres de la FIQ, infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, doivent être consultées et entendues pour renforcer le réseau et améliorer les conditions de soins des patient-e-s.