Négociation nationale 2020

Rencontre de négociation

Rencontre de négociation

Lors de la première rencontre de négociation depuis le plus récent dépôt patronal du gouvernement, le 31 mars, l’alliance APTS-FIQ a déposé à son tour une contre-proposition sur les clauses intersectorielles. Les propositions touchent le salaire, la retraite, les droits parentaux et les disparités régionales.

Sur le plan salarial, l’alliance APTS-FIQ réitère qu’un rattrapage salarial de 7,4 % est incontournable et qu’il doit s’ajouter à l’offre patronale de 5 % sur 3 ans. Les montants forfaitaires proposés par le gouvernement doivent aussi être intégrés dans les augmentations salariales.

Pour la retraite, l’Alliance maintient deux demandes à discuter maintenant à la table de négociation soit de fixer la réduction actuarielle pour une retraite anticipée à 5 % par année et de rendre le programme de retraite progressive plus flexible. Les autres demandes pourraient faire l’objet de discussions dans le comité interronde proposé par la partie patronale.

Concernant les droits parentaux, l’Alliance accepte le principe d’un comité interronde, mais veut négocier maintenant quatre demandes : l’indemnité versée lors d’un retrait préventif, le report des vacances au choix de la salariée, le report ou la scission de certains congés liés aux droits parentaux en fonction de la prise d’autres congés et finalement, l’augmentation du nombre de congés liés au suivi de grossesse.

Des précisions ont aussi été présentées pour les demandes concernant les disparités régionales :

  • Ajout d’une prime de rétention de 8 % pour l’Abitibi-Témiscamingue;
  • Instauration de comités régionaux de travail pour 10 régions afin d’évaluer notamment l’octroi de la prime de rétention de 8 %;
  • Ajout des localités de l’Isle-aux-Grues et de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs au secteur I et de la localité d’Oujé-Bougoumou au secteur III;
  • Octroi sans condition du congé sans solde pour œuvrer en établissement nordique, dont le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, pour une durée de 36 mois avec une prolongation jusqu’à 48 mois;
  • Pleine compensation des préjudices fiscaux liés aux avantages imposables;
  • Octroi d’une indemnité additionnelle de 66 % du montant des dépenses encourues pour le transport de nourriture;
  • Retrait du 2e alinéa de l’article 29.28 afin d’assurer la sécurité des professionnelles en soins.