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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIIQ demande l’application de solutions immédiatement

Montréal, le 6 septembre 2002  –   Alors que les médecins du Centre hospitalier des Vallées de l’Outaouais (CHVO), Pavillon de Hull, tiennent aujourd’hui une journée d’étude, la présidente de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec profite de l’occasion pour réclamer la mise en application immédiate de solutions afin d’atténuer le grave problème de pénurie d’infirmières dans la région de l’Outaouais et particulièrement au Pavillon de Hull du CHVO. « Plusieurs solutions ont été mises de l’avant par les syndicats d’infirmières, lesquelles ont fait l’objet de consensus avec l’employeur lors des rencontres du comité de rétention, pour freiner l’exode en Ontario, pour retenir les infirmières déjà en poste et pour en attirer de nouvelles. À ce jour, rien ou très peu est fait pour appliquer ces solutions », de déclarer la présidente de la FIIQ, Jennie Skene.

Les solutions proposées sont, entre autres, la diminution du travail clérical effectué par les infirmières, l’ajout de préposés aux bénéficiaires afin de permettre aux infirmières de se consacrer entièrement aux soins des patients et réduire la lourdeur de leur tâche, la création de postes stables dans les unités de soins, l’augmentation des budgets pour la formation, la mise sur pied d’une garderie ouverte 24 heures sur 24, et des incitatifs financiers (prime frontalière ou autres).

Pour la Fédération, même si ce n’est pas la solution qu’elle privilégie, les administrateurs d’hôpitaux doivent maintenir, à très court terme, un nombre de lits ouverts correspondant au nombre d’infirmières disponibles pour freiner l’utilisation du temps supplémentaire. Il faut briser le cercle vicieux des heures supplémentaires qui conduit à l’épuisement, qui conduit aux absences et qui accentue le manque de personnel infirmier. Quoique que la pénurie d’infirmières ne se règlera pas demain matin, la Fédération croit que des actions concrètes doivent être posées immédiatement pour, à tout le moins, en atténuer les effets.

La FIIQ et les représentantes syndicales du CHVO sont ouvertes à des discussions et des rencontres avec le MSSS, la Régie régionale et l’employeur. « Nous sommes prêtes à discuter, mais ce que nous voulons c’est de l’action. Des solutions ont déjà été identifiées, appliquons-les, ça presse », de conclure la présidente de la FIIQ.