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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Les députés doivent faire de la santé une priorité

Les députés doivent faire de la santé une priorité

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ a installé ce matin plusieurs affiches autour de l’Assemblée nationale afin de rappeler à tous les député-e-s et particulièrement celles-ceux du gouvernement que les négociations des 80 000 professionnelles en soins ne sont toujours pas terminées et que des enjeux essentiels aux soins à la population demeurent à ce jour sans solution concrète.

« On veut faire la démonstration que la relation entre les conditions de travail et la sécurité et la qualité des soins à la population sont directement proportionnelles. Autrement dit, plus les conditions de travail sont difficiles, plus les soins au public se détériorent. Puisque le ministre Dubé aime beaucoup les graphiques et les chiffres, on a décidé de lui parler dans son langage », explique Julie Bouchard, présidente de la FIQ.

Ça fera bientôt plus d’un an que les négociations entre la FIQ et le gouvernement ont débuté. Pour le moment, les professionnelles en soins sont toujours sans contrat de travail. Les deux parties semblent encore loin d’une entente.

Les enjeux les plus problématiques à la table de négociation sont toujours les mêmes : les déplacements obligatoires demandés par le gouvernement, le temps supplémentaire obligatoire comme mode de gestion pour pallier le manque de professionnelles en soins et le refus de la partie patronale d’implanter des ratios professionnelle en soins/patient-e-s, comme c’est le cas en Australie, en Californie et en Colombie-Britannique.

La FIQ entend rappeler dans les prochaines semaines aux parlementaires qu’ils ont la responsabilité des soins offerts à la population et constamment leur rappeler l’importance des négociations avec les 80 000 professionnelles en soins. Les soins aux patient-e-s du Québec dépendent de la capacité du gouvernement à créer des conditions pour favoriser l’attraction et la rétention des travailleuses dans le réseau de la santé. Actuellement, on vit un exode dans le réseau à cause des mauvaises conditions qu’on y trouve.