No 01 – Automne 2025
Mot de la présidente
Aucune mouche ne nous a piquées
Un nouveau magazine papier dans votre boîte aux lettres! Je suis certaine que vous vous êtes demandé quelle mouche nous avait piquées! Pourtant, cette décision a été mûrement réfléchie et je suis convaincue que vous prendrez plaisir à feuilleter ces quelques pages. Au fil des éditions, ce magazine vous permettra d’en apprendre davantage sur les enjeux de société, les sujets qui touchent le réseau de la santé et qui vous concernent comme professionnelles en soins et comme femmes.
Pour cette première édition, la réforme Dubé s’est imposée comme thème central. Le ministre Dubé avait averti que les colonnes du temple allaient shaker, et force est de constater qu’il ne mentait pas. Mais pourquoi tente-t-il cette énième refonte du réseau de la santé, alors que les réformes précédentes n’ont pas donné les résultats escomptés? Qu’est-ce qui pousse les ministres de la Santé à modifier les structures plutôt que d’investir dans les employé-e-s et, du même coup, dans les services à la population? C’est à ces quelques questions qu’on a voulu répondre, le plus simplement possible, avec ce premier magazine.
Bonne lecture!
Julie Bouchard, présidente de la FIQ
Mot du comité Communication
Chères collègues,
C’est avec fierté que le comité Communication vous présente cette première édition de La Résonance de la FIQ. Ce magazine est le fruit d’une longue réflexion pour trouver des sujets stimulants et d’actualité qui vous donneront le goût d’en savoir plus sur les dossiers portés par votre Fédération.
Depuis le début, l’objectif du comité est clair : La Résonance doit permettre à la FIQ de mieux communiquer avec ses membres, peu importe leur localité et leurs intérêts, de transmettre l’information pertinente et de visibiliser les luttes syndicales et féministes.
Pour certaines, le rôle du syndicat est méconnu et se limite au dépôt de griefs et à la négociation de convention collective. Grâce à ce magazine, qui abordera des thématiques différentes à chaque édition, vous serez à même de constater que c’est beaucoup plus que ça.
Bonne lecture!
Comité Communication 2021-2025 (Joëlle Bilodeau, Syndicat des professionnelles en soins de santé du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal , Jean-Sébastien Blais, Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue, Christopher Dunford, Syndicat des professionnelles en soins de la Montérégie-Est, Pierre Rodrigue, Syndicat des professionnelles en soins de Montérégie-Centre, Bianca Morin Tremblay, Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay–Lac-Saint-Jean)
Édition no 1 – Automne 2025
Articles
75 ans de la profession infirmière auxiliaire
C’est avec fierté que la FIQ souligne le 75e anniversaire de la profession infirmière auxiliaire. Les infirmières auxiliaires œuvrent dans de multiples milieux et peuvent prodiguer une grande variété de soins, allant, notamment, d’une contribution à l’évaluation de l’état de santé, à l’administration de certains médicaments et vaccins et à la dispensation des soins reliés aux plaies.
La réforme Dubé a entraîné la création de Santé Québec le 29 avril 2024. Près d’un an et demi plus tard, où en sommes-nous?
Réformer la santé : mission sociale ou logique comptable?
Depuis la mise sur pied du RSSS au tournant des années 70, les réformes et orientations ont systématiquement été présentées sous l’angle de l’amélioration de l’accès aux soins. Pourtant, les mêmes problématiques ne cessent d’être décriées : pénurie de main-d’œuvre, attente aux urgences et difficultés d’accès à la première ligne. Qu’est-ce qui explique cette stagnation des enjeux?
Le réseau de la santé a subi plusieurs réformes au cours des 55 dernières années, des réformes qui ont eu des impacts majeurs sur le travail des professionnelles en soins. Avec la réforme Dubé, on assiste à l’aboutissement de ces grandes réformes qui détricotent, loi après loi, les fondements mêmes du RSSS.
Pénurie de main-d’œuvre ou exode des professionnelles en soins?
Le manque de professionnelles en soins est une réalité qui affecte le travail sur le terrain. Pour justifier cette situation, le gouvernement évoque une « pénurie de main-d’œuvre », ce qui lui permet de se déresponsabiliser de l’état catastrophique du RSSS. En effet, en évoquant une pénurie, il présente le problème comme une fatalité plutôt que comme le résultat de nombreuses années de mauvaises décisions politiques.
Le prix invisible de l’austérité | Témoignage
Le manque de professionnelles en soins est une réalité qui affecte le travail sur le terrain. Pour justifier cette situation, le gouvernement évoque une « pénurie de main-d’œuvre », ce qui lui permet de se déresponsabiliser de l’état catastrophique du RSSS. En effet, en évoquant une pénurie, il présente le problème comme une fatalité plutôt que comme le résultat de nombreuses années de mauvaises décisions politiques.
Pratico-pratique : temps supplémentaire et retraite
La Loi sur le régime de retraite du personnel engagé des établissements de soins de santé et de services sociaux (RRPEQ) prévoit que seule une semaine de base est admissible au calcul de la rente de retraite. Le temps supplémentaire n’est pas pris en compte, même pour une professionnelle en soins effectuant plus régulièrement le taux simple pour moins de 40 heures par semaine.
