7 mars 2018

MOT DU SYNDICAT- FIQ SPSS ODIM

Chères membres,

Votre syndicat FIQ-SPSSODIM est très préoccupé par la situation que vous vivez présentement au CIUSSS ODIM. Le manque criant de personnel a fait en sorte que les professionnelles en soins ont dû effectuer des heures en temps supplémentaire obligatoire comme jamais. Nous ne pouvons donner des soins sécuritaires à nos patients avec cette immense charge de travail que nous subissons au quotidien. Nous sommes très conscientes de votre fatigue, de votre essoufflement ainsi que de votre surcharge mentale.

Le 31 janvier dernier, une trentaine de professionnelles en soins de l’Hôpital général du Lakeshore ont pris leur courage à deux mains et ont brisé le silence. Elles ont assisté au Conseil d’administration et elles ont exprimé leur détresse, leur charge de travail élevée, leur désespoir et leur sentiment de ne pas pouvoir offrir des soins de qualité aux patients. Suite à leur dénonciation, il y a eu des rencontres entre le Syndicat et l’Employeur pour trouver des pistes de solutions.

L’heure est venue de ne pas avoir peur de dénoncer notre triste réalité. Le temps supplémentaire obligatoire est un mode de gestion qui s’est développé avec les années. Les menaces de certains représentants de l’Employeur sont courantes au CIUSSS ODIM et devront être dénoncées aux représentantes locales.

N’oubliez pas, TSO = GRIEF !

Nous sommes en communication constante avec les représentants des ressources humaines afin de discuter de chaque situation et d’apporter des solutions. Sachez que nous dénonçons les problématiques et que nous portons votre message à toutes les occasions où nous rencontrons l’Employeur et que nous sommes actuellement en attente de réponse sur certaines pistes de solutions à court terme que nous avons proposées. Contactez vos représentantes locales si vous vivez des situations inacceptables.

Nous sommes là pour vous !

Johanne Riendeau
Présidente
FIQ-SPSSODIM