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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Négociation – Le message à messieurs Dubé et Legault ainsi qu’à madame Lebel : « Y’a des limites »!

Négociation – Le message à messieurs Dubé et Legault ainsi qu’à madame Lebel : « Y’a des limites »!

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ et les 80 000 professionnelles en soins qu’elle représente unissent leur voix pour lancer un message clair et sans équivoque à messieurs Dubé, Legault ainsi qu’à madame Lebel dans le cadre de la présente négociation : « Y’a des limites ». « La survie du réseau de la santé dans les conditions de travail actuelles ne peut plus reposer uniquement sur ses travailleuses et travailleurs, dont les professionnelles en soins. Par ailleurs, le gouvernement s’est livré à toutes sortes de commentaires douteux dans les derniers jours et on l’invite à un peu plus de retenue. La négociation, c’est à la table de négociation qu’elle doit se faire, pas sur la place publique à coup de fausses accusations et d’affirmations loufoques. « Y’a des limites »! Les enjeux sont trop grands et on espère du gouvernement une attitude plus respectueuse à l’égard de celles qui sont au cœur du réseau de la santé », de déclarer Julie Bouchard présidente de la FIQ.

Un slogan fort et sans équivoque

Par le choix du slogan qui servira tout au long de la négociation, le message est on ne peut plus clair. « L’élastique, ça fait assez longtemps que les professionnelles en soins l’étirent. Depuis plusieurs années, on cache une mauvaise gestion et un manque de volonté politique derrière le mot « vocation ». Comme si la passion des professionnelles en soins pour leur métier et leurs patient-e-s pouvait les faire tout accepter. Y’a des limites », de poursuivre Julie Bouchard, présidente de la FIQ.

Le gouvernement au pouvoir, la CAQ, doit poser, une fois pour toutes, des actions concrètes pour maintenir le réseau de la santé en vie et ses employé-e-s en santé. Ce n’est plus aux professionnelles en soins de porter sur leurs épaules des années de restrictions budgétaires et de restructurations. « Les bons mots et les promesses ne passent plus auprès de nos membres, elles veulent voir des améliorations dans leurs conditions de travail et salariales. Elles veulent retrouver un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle et c’est pleinement légitime après autant de sacrifices », d’insister Mme Bouchard.

Seulement 4 dates pour le gouvernement

La FIQ est prête à discuter de ces enjeux à la table de négociation depuis le 7 novembre dernier. Elle a d’ailleurs 60 solutions sur la table. Elle a offert 28 dates de négociation alors que la partie patronale n’en a retenu que quatre. La FIQ invite le gouvernement à accélérer le rythme et à s’asseoir au bon endroit, soit à la table de négociation. « Négocier sur la place publique et s’en prendre à la bonne volonté de la FIQ et de ses membres ne solutionnera pas les problèmes du réseau, bien au contraire », de conclure la présidente.

Pour consulter les 60 demandes de la FIQ : fiqsante.qc.ca/nego